Source: indy paris, passant par « luttes étudiantes »

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Point technique de préparation des commissions électorales

Les échéances du CROUS paraissent lointaines, pourtant une bonne partie des résultats va se jouer dans les prochains jours.
Les commissions électorales donnent leur avis sur les modalités pratiques d’organisation des élections. Des décisions dont les conséquences sont décisives peuvent être prises.
Voici donc des éléments importants que chaque président d’AGE doit connaître et surtout que le camarade de l’UNEF qui siège dans la commission doit connaître par cœur.

Composition et missions de la commission
La commission électorale doit se réunir 3 fois (2 fois avant le scrutin et 1 fois après)
C’est Bruno qui nomme les représentants de l’UNEF dans les commissions en adressant une lettre au recteur.

A faire avant fin janvier :
Prendre rendez-vous avec le directeur du CROUS pour :
– Connaître la date de la première commission électorale
– Demander à ce que le vice-président étudiant soit présent en plus des 4 organisations représentatives lors de toutes les commissions électorales.
– Aborder la question du jour du vote et des bureaux de votes

IL FAUT PREPARER CHAQUE COMMISSION MINUTIEUSEMENT AVEC CAROLINE AVANT
DE S’Y RENDRE

1ERE COMMISSION ELECTORALE

C’est la plus importante. Elle définit les dates et les horaires des scrutins ainsi que les implantations des bureaux de vote.

Cette commission est composée de personnels administratifs et de 4 représentants des organisations représentatives (UNEF, UNI, FAGE, PDE). Elle se réunit aux alentours de début février.

Attention, le décret de 96 fixe à 5 le nombre d’organisations présentes, car à l’époque la 5ème était l’UNEF-SE. Il n’en existe plus que 4 ce qui fait consensus. La Confédération Etudiante, SOS Racisme, SUD et tout ça ne doivent donc pas être présents lors de la première commission. L’avis de la commission est consultatif mais pèse beaucoup sur les recteurs qui décident en dernier ressort.

Elle est consultée pour :
– le choix et la date des élections et les horaires du scrutin
– l’implantation des bureaux de vote et le découpage éventuel en collèges électoraux
– les consignes pour le dépôt des listes
– l’édition des bulletins
– les remboursements des frais de campagne

– Les dates du scrutin
Les élections se déroulent sur un jour entre le 20 et le 25 mars 2006.
Le recteur a liberté totale pour fixer ce jour. Cependant, la date décidée ou proposée par la commission électorale est généralement retenue.
Une coordination entre les AGEs est nécessaire pour faire jouer au maximum la solidarité (et faire en sorte de minimiser les trajets).

En 2004, le fait que les élections aient eu effectivement lieu sur 5 jours nous a permis de faire augmenter la participation par des dispositifs très importants. Il faut donc que tous les jours de la semaine soient utilisés.
Pour ceux dont le CROUS tomberait un lundi ou un vendredi : pas d’inquiétude sur la participation, elle était très bonne en 2004.

Généralement, la RP se déroule le mercredi. Il faut pousser pour que certains CROUS acceptent le lundi ou le vendredi (le plupart voudront le mardi).

– Les horaires
Les horaires d’ouverture des bureaux de vote sont importants, nous avons intérêt à ce qu’ils soient ouverts le plus longtemps possible sur les sites où nous sommes forts. Cela permet d’augmenter le taux de participation et donc le nombre de voix pour l’UNEF.
Par contre dans les endroits où d’autres forces sont très présentes, nous devons restreindre les horaires d’ouverture voir faire supprimer le bureau de vote : il faut demander la mise en place d’une section de vote et non d’un bureau de vote car une section de vote n’ouvre pas toute la journée.

– L’implantation des bureaux de vote
Vous avez déjà du récupérer les résultats urne par urne du CROUS 2004. Cela permet de voir les endroits où on a intérêt à augmenter le nombre d’urnes et ceux où l’on doit supprimer le bureau de vote. Ce travail doit être fait dès maintenant !

Nous avons intérêt à faire augmenter la participation . Il faut bien l’avoir en tête car les bureaux de vote changent peu d’une année sur l’autre ! Il faut donc se battre plus d’urnes, surtout sur les gros centres !

Voici les principes que nous devons faire respecter :
– une urne pour mille étudiants (le prorata d’urne par étudiants doit être le même sur toute l’académie. C’est la seule manière de ne pas déformer le scrutin)
– pour les étudiants inscrits dans les petits centres : bureau de vote dans le resto u ou dans la fac voisine
– bureau de vote dans les cités u
– les urnes doivent être tenues par des personnels du CROUS (cela évite la gruge organisée par certaines administrations d’écoles au profit des corpos)

Appuyez vous sur les présidents d’université que vous connaissez afin qu’ils fassent une demande directement au CROUS ou au recteur d’un bureau de vote supplémentaire. Renseignez vous sur les sites de votre AGE : les corpos risquent de demander des bureaux de vote un peu partout.

Cela donne : pour une fac de Lettres de 15 000 étudiants : 15 urnes / pour une école d’ingénieur de 1200 étudiants : 1 urne / pour une école de commerce de moins de 1000 étudiants : les étudiants doivent voter dans le Resto-U le plus proche ou la Cité-U.

– A rappeler lors de la 1ère commission électorale
Il faut préciser certaines règles essentielles que certains oublient vite.
– Elections sur un seul jour
– Les urnes sont tenues par les personnels du CROUS
– L’ouverture d’un bureau de vote est conditionnée au droit pour toutes les listes d’accéder et de faire campagne sur ce site notamment le jour du vote.
– Les modalités de composition des listes (7 titulaires, 7 suppléants / pas plus de trois candidats inscrits dans une même composante d’université, pas plus de trois candidats inscrits dans un même établissement, autre qu’une université / liste complète)
– L’édition des bulletins à la charge des listes, faire préciser la taille, le sens (paysage / portrait), la couleur et le grammage du papier, et le contenu des bulletins.
– Consignes pour le dépôt de la liste (photocopies des cartes d’étudiants, acte de candidature signé avec coordonnées complètes…)
– Remboursement des frais de campagne. Concerne les listes qui ont obtenu au moins 5% des suffrage ou 1 élu. Un forfait par voix est décidé par le recteur. Il faut se battre pour qu’il soit le plus élevé possible (au moins 0.15 € / électeur)
– Les résultats sont calculés à la plus forte moyenne.
– Les procurations nominatives (a limiter le plus possible : deux par personnes maximum !)

2EME COMMISSION ELECTORALE

Elle doit valider les listes et les bulletins de vote. Elle se déroule au lendemain du dépôt des listes (15 jours avant les élections). Elle est composée d’un représentant par liste déposée (il doit être candidat sur la liste déposée). Le VPE UNEF doit être invité également.

Ordre du jour type (dans certaines académie l’examen du bulletin peut avoir lieu dans une 3ème commission) :
1. Examen et validation des listes en présences : pièces justificatives, soutiens.
2. Examen des bulletins de vote. Une note concernant l’argumentaire par rapport au logo de l’UNEF vous sera transmise.
3. Remise d’un Bon à Tirer pour le bulletin
4. Remboursement des frais de campagne lorsque cela n’a pas été abordé à la 1ère commission électorale.

Une date vous est donnée pour déposer les bulletins de vote. Il faut également remettre à cette occasion la répartition des bulletins par bureau de vote. Comme il est interdit de réapprovisionner en bulletins le jour du vote, il faut prévoir suffisamment de bulletins par bureau.
Généralement la règle est de déposer (votants total en 2002) multiplié par 3 par bureau de vote. Il faut prévoir un minimum de bulletin par bureau de vote de 500 exemplaires.
Attention, il faut tout préparer : un tas pour chaque bureau avec le nombre d’exemplaires inscrit dessus.

Le tirage des bulletins est à la charge des listes, il faut donc trouver un imprimeur pour le tirage (garder la facture pour le remboursement des frais de campagne).

3EME COMMISSION ELECTORALE

Elle se déroule juste après le scrutin pour proclamer les résultats.

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Comment organiser une bourse aux livres ?

Alors que le coût de la vie ne cesse d’augmenter et que l’ardoise de la rentrée est très élevée pour les étudiants (logement, sécu, inscription, transports, fournitures…), la bourse aux livres permet de mettre le doigt sur ces difficultés et, lorsque l’on communique sur l’évènement, d’en profiter pour les dénoncer. Mais elle est aussi et surtout un outil direct d’aide aux étudiants, pour montrer que nous n’en restons pas à la simple dénonciation, et qu’à notre échelle nous faisons en sorte de faciliter la vie des étudiants par plus de solidarité. C’est ainsi un moyen de démontrer concrètement que c’est par l’engagement collectif que l’on peut créer des mécanismes de solidarité.

Organiser une bourse aux livres est très simple mais il faut toutefois être très vigilant sur 2 aspects :
– la communication : Elle est déterminante pour la réussite de l’évènement. C’est la communication qui conditionne le nombre d’acheteurs et de vendeurs, et donc l’intérêt de la bourse aux livres.
– La rigueur de gestion, notamment financière. La bourse aux livres implique que l’on gère de nombreux livres et souvent beaucoup d’argent, avec un nombre important d’acheteurs et de vendeurs différents. Pour que tout ce passe bien, il importe d’être extrêmement rigoureux. En aucune manière, la bourse aux livres ne doit entraîner de dépense pour le syndicat. Elle doit au contraire être le moyen de générer des recettes. La bourse aux livres doit donc être organisée sous l’autorité et le contrôle étroit d’un coordinateur et du trésorier d’AGE.

1- Principes d’organisation

Organiser plutôt dans les filières littéraires. Pas besoin de restreindre à une filière en particulier car les bibliographies sont souvent transversales.
Organiser une ou 2 semaine après la rentrée une fois que toutes les biblios ont été données, que les TD ont repris et pour se laisser le temps de la communication.
Caler un temps de dépôt de livres pour les vendeurs : de 1 jours à 1 semaine. Plus c’est resserré, plus c’est facile, mais plus il faut que la communication soit efficace.
Un lieu (à priori le local, ou des tables dans les halls)
Des horaires (entre midi et 14h si toute la semaine)
Caler un temps d’achat de livres : la semaine suivante. Conserver les mêmes lieux et horaires pour plus de simplicité.
Exemple :
Du lundi 19 septembre au vendredi 23, de 12h à 14h, dépôt des livres au local
Du lundi 26 septembre au vendredi 30, de 12h à 14h, achat des livres au local
Du lundi 3 octobre au vendredi 14 octobre : retrait des chèques et des invendus par les vendeurs au local de 12h à 14h
Ou bien :
Lundi 26 et mardi 27/09, de 11h à 18h30 : dépôt des livres
Jeudi 29/09 et vendredi 30/09, de 11h à 18h30 : achat des livres
Du lundi 3 octobre au vendredi 14 octobre : retrait des chèques et des invendus par les vendeurs au local de 12h à 14h

2- Financement

A minima, la bourse aux livres ne doit pas entraîner de frais pour le syndicat, et son organisation doit être une opération neutre. L’idéal est bien sûr qu’elle permette de dégager des marges de manœuvres financières supplémentaires pour l’AGE. Pour cela, il est très souhaitable de déposer des dossiers FSDIE, en demandant à l’université de financer le projet (ce qui est tout à fait dans ses missions, un refus serait difficilement justifiable). Ne pas hésiter à solliciter aussi les UFR concernés par la bourse aux livres.
Budget minimum à solliciter :
400 € frais de communication
150 € frais de gestion : téléphone, timbres, enveloppes…

3- Communication

– la semaine avant la bourse aux livres, organiser un tour complet des amphis pour intervenir et la présenter.
– Faire un fly qui récapitule les jours, horaires et lieux de dépôt et d’achat (faire éventuellement un recto « vous voulez vous débarrasser de vos bouquins », et un verso « besoin de livres pas chers pour l’année » pour toucher les 2 publics)
Le diffuser dans toutes les réunions de rentrée de 1ère année en insistant sur la dimension achat, dans les réunions des années supérieures en insistant sur la dimension vente. Pour que l’opération fonctionne il faut que votre communication soit équilibrée entre les 1ères années et les autres, de façon à ce que le nombre d’acheteurs et de vendeurs soit à peu près équivalent.
Il faut compter minimum 5000 flyers pour avoir une masse critique suffisante
– Editer une affiche et la placarder massivement (penser aux secrétariats, BU, CROUS, scolarités…).
– Envoyer un mail à tous les contacts et adhérents
– Mettre un mot dans les casiers des profs pour qu’ils relaient l’information, faire passer l’info sur les listes de diffusion des personnels, aux secrétaires…
– Demander à l’université de relayer l’info sur son site internet
– Faire un communiqué de presse 1 semaine avant le début de l’événement, et un petit de rappel la veille du début de la vente et du début de l’achat. Vérifier que la presse et les radios locales sont bien dans le fichier, les rappeler en plus du communiqué de presse pour s’assurer qu’elles passent le message.
– Rappeler la veille du début de la vente les adhérents en 2ème année et plus pour qu’ils enrayent la pompe de la vente, et la veille du début de l’achat les adhérents en 1ère année.

4- Déroulé :

– Matériel nécessaire :
Armoire qui ferme à clé
Caisse qui ferme
Cahier
Crayons de papier

– Dépôt vente :

Prix : Proposer de fixer le prix à 50% du montant initial, baisser si le livre est en mauvais état. Si l’étudiant refuse, le livre peut-être plus cher, mais il risque de ne pas être vendu.
Sur évaluer le prix de vente de 10% pour la prise en charge des frais de gestion. Les adhérents doivent logiquement être exonérés de ces 10% supplémentaires étant donné que, par leur investissement et leur cotisation, ils contribuent déjà directement au fonctionnement du syndicat. Cette double tarification est un outil pour faire la distinction entre ceux qui se contentent de consommer les services du syndicat, et ceux qui, en adhérant, lui permettent de fonctionner de façon pérenne, de peser et d’être représentatif. La double tarification est un moyen d’en appeler à la responsabilité individuelle de chacun, et de les interpeller sur leur démarche. Un étudiant qui profite de nos services sans se syndiquer s’appuie sur les autres étudiants qui eux prennent leurs responsabilités et permettent au syndicat d’exister. Pour lutter contre ces démarches consuméristes, il est donc nécessaire de temps en temps de faire la différence entre les adhérents et les autres. Il va sans dire que pour que les étudiants comprennent cette logique, il est indispensable de prendre le temps de leur expliquer.

Exemple :
Livre acheté neuf 10€
Prix de vente : 5€ + 0,50€ frais de gestion : 5, 50€. Si l’acheteur est adhérent, le livre est à 5€ (expliquer le principe aux étudiants). Essayer d’arrondir les sommes, c’est beaucoup plus simple.

Rédiger un petit règlement avec les prix, les conditions de retour des livres invendus (ex : l’étudiant a 2 semaines pour venir les chercher, ils sont ensuite acquis au syndicat)…, en laisser un exemplaire à l’étudiant, et éventuellement le faire signer par l’étudiant. Le règlement peut par exemple être au dos du reçu que l’on laisse à l’étudiant avec la liste des livres qu’il nous laisse en vente.

Lorsque un étudiant dépose un livre :
On fixe le prix de chaque livre ensemble, que l’on inscrit au crayon à l’intérieur du livre. On inscrit dans le livre le nom du propriétaire.
On inscrit dans le cahier de la bourse aux livres tous les renseignements (voir à suivre)
Donner un reçu à l’étudiant avec le nom des livres mis en vente, le montant qui lui revient s’ils sont vendus et le tampon du syndicat.

Cahier de dépôt :
Militant Nom Adresse Tel/mail Livres déposés Prix de vente Prix d’achat
(A compléter au moment de la vente) Somme due à l’étudiant
(A compléter au moment de la vente) Date
Nicolas 3 rue 29200 Brest 06
@hotmail.com FLAUBERT
Mme Bovary
5,50 5 5
Nicolas MARX Le Capital 7,70

Les livres sont rangés à la fin de chaque permanence dans une armoire fermée à clé avec le cahier de la bourse aux livres. Avant de fermer l’armoire, les livres sont recomptés chaque soir. Le total des livres déposés est inscrit chaque soir dans le cahier.

– Achat

Lorsqu’un étudiant vient acheter un livre :
Sur présentation de sa carte d’adhérent il a droit à une réduction de 10% correspondant aux frais de gestion.
On remplit la partie vente du cahier :

Militant Date Acheteur Adh ? Livres achetés Vendeur Prix vente
Cécile 20/09 DUPONT Oui Flaubert – Mme Bovary DURAND M 5

Chaque soir, on fait le total des ventes comparé au total de la caisse. On inscrit le montant total des ventes à la fin de chaque journée et on rempli les cases vides de la partie acheteur du cahier (en indiquant les prix de vente). L’argent est remis chaque soir au trésorier, il ne reste pas au local.

– Fin de la bourse aux livres :

A la fin de la bourse aux livres, on fait le total d’argent dû à chaque vendeur, le trésorier prépare un chèque avec le montant précis et le nom de chaque étudiant, mis dans une enveloppe et classé par ordre alphabétique du nom de l’étudiant dans la caisse.
Un listing est réalisé avec nom, coordonnées de l’étudiant, montant dû, livres invendus à récupérer. A chaque fois qu’un étudiant passe, le militant écrit dans la marge la date de récupération des livres et du chèque.
L’étudiant a 2 semaines pour passer récupérer son chèque et les livres invendus, sur présentation de son reçu. Après 2 semaines, les livres sont acquis au syndicat.