Dans le cadre de l’exposition, la Maison des Hommes et des techniques et le Centre d’histoire du travail invitent à une conférence avec
Sophie Béroud, sociologue :
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« Le rôle de la violence dans les conflits du travail »

Pourquoi certaines grèves sont-elles violentes et pas d’autres ? est-ce lié à une époque ou à un type de conflit ? Au-delà du cas particulier des grèves de 1955, cette jeune historienne évoquera avec vous le rôle de la violence dans l’action ouvrière et syndicale.

Il faut souligner pour ceux qui ne le sauraient que de loin, que les évènements de 1955 dans la Basse Loire ont dans les mémoires sociales locales, populaires et bourgeoises (?), une place impossible à sous-estimer dans toute étude se donnant un minimum de profondeur. Ils ont de surcroît un impact national dans l’histoire sociale de la France, indépendamment d’une vague de grèves induites dans les bastions provinciaux de la France ouvrière, à Lorient, Saint Etienne, Le Havre, Belfort, Montluçonn, les célèbres accords Renault du 15 septembre, sont à penser comme tentative de contre-feu ; ils deviendront référentiels le 28 Février 1956 pour la 3° semaine de congés payés.

{{À la Maison des Hommes et des techniques
_ Samedi 3 décembre 2005 à 15 heures}}
_ Diffusion sur Alternantes FM
_ (98.1 FM à Nantes, 91 FM à Saint-Nazaire et Trignac)

Née en 1973, sociologue, maître de conférences en science politique à l’Université Lumière Lyon 2, Sophie Béroud est également membre du conseil scientifique de’ATTAC et membre du comité éditorial des éditions Syllepse.

En mars 2005, elle a publié Les Robins des bois de l’énergie aux Editions Le Cherche midi.