Des appels à manif partout !!!
Catégorie : Local
Thèmes : Archives
Lieux : LimogesNantes
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les jours suivants : à confirmer…
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– 1 – pour exiger la relaxe de TOUS les émeutiers et leur amnistie
– 2- pour refuser l’État d’Urgence et l’infame loi de 1955
– 3- pour demander la démission de Sarko
– 4- la fin de l’impunité policière et la modification des conditions qui permettent aux forces de l’ordre de porter plaintes pour les outrages-rébellion…
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– {{CONTRE L’ETAT D’URGENCE, POUR L’EGALITE DES DROITS
_ MANIFESTATION
_ VENDREDI 18 NOVEMBRE à 17 H 30
_ BESANCON
_ PLACE DU 8 SEPTEMBRE}}
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– FACE AUX DÉRIVES SÉCURITAIRES ET À L’ETAT D’EXCEPTION,
_ POUR UN PLAN D’URGENCE SOCIALE
_ RDV au Théâtre, devant le Palais de justice
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– {{Manifestation Samedi 19 Novembre,
_ Marseille, départ 10h, av Général de Gaulle}}
_ Voir sur http://rebellyon.info
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– {{manif Limoges 15 h samedi 19 novembre
_ place de la république…}}
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– {{Manifestation
– Mercredi 16 Novembre Départ à 14h devant la fac de Saint-Denis Métro Saint-Denis Université (ligne 13)
– mercredi 16 novembre, à 18h30, place Saint-Michel}}
la manif unitaire du 16 novembre de Paris est à 18h, pas à 14h !!
http://sourisverte.org/article.php3?id_article=139
il y en a une autre à 14h qui part de l’université paris 8 à 14h
voici le texte chère souris verte….
Manif mercredi 16 nov – rdv à 14h/FAC Paris8
SANS JUSTICE SOCIALE, PAS DE PAIX !
NON AUX DISCRIMINATIONS ET A LA RÉPRESSION !
La révolte des jeunes dans la plupart des quartiers populaires de l’Hexagone
depuis plus de deux semaines, est révélatrice d’une véritable crise sociale attisée
par les politiques répressives et sécuritaire et les discrimination en tout genres
La mort des deux jeunes de Clichy-sous-Bois ayant voulu échapper à un contrôle
policier est une conséquence de l’escalade sécuritaire développée Ministre de
l’Intérieur et soutenue par Chirac et le gouvernement :
multiplication des contrôles au faciès et des arrestations arbitraires des jeunes
des quartiers défavorisés,
expulsion de familles d’immeubles parisiens dits insalubres, sans relogement,
« rafles »et expulsion de sans papiers dans les quartiers populaires (Belleville,
Barbès …). Cette politique sécuritaire, à des fins populistes et démagogiques, se
double d’une politique anti-sociale : baisse des crédits des associations de
quartiers, fin des emplois jeunes, démantèlement des services publics, hausse
des loyers des HLM, accentuation de la précarité avec les CNE (contrats nouvelle
embauche) …
Face à une situation sociale d’urgence, le Gouvernement et Chirac n’ont comme
seule réponseimmédiate la mise en place de l’état d’urgence (loi du 3 avril 1955)
pour « museler la contestation sociale »et faire « régner l’ordre public ». 1800 jeunes
arrêtés et l’expulsion des jeunes étrangers, voilà les seuls résultats d’une telle
politique. La réponse à cette crise sociale ne passe ni par la répression,ni par la
provocation.C’est bien d’une autre politique sociale et économique, en rupture
avec les orientations libérales actuelles, que les jeunes et habitants des quartiers
défavorisés ont besoin.
Par conséquent, nous appelons la jeunesse (jeunes précaires, chômeurs,
étudiants, lycéens) et la population des quartiers populaires, ainsi que les salariés
à manifester mercredi 16 novembre pour exiger :
la vérité sur les circonstances de la mort de Ziad Benna et Bouna Traoré, et que
justice soit rendue.
l’arrêt des politiques de la criminalisation des populations défavorisées,
immigrées et des jeunes des quartiers populaires. -L’arrêt des incarcérations en
séries, les jugements injustes, expéditifs et arbitraires et des expulsions et
reconduites à la frontières. – la rétablissement et l’augmentation massive des
crédits destinés aux associations de quartiers.
l’instauration d’un plan d’urgence pour permettre l’accès à l’éducation, logement,
emploi, santé, transports, culture, condition d’une véritable justice sociale. – le
retrait immédiat de l’état d’urgence, la fin de la logique répressive et de la
surenchère policière.
Manifestation Mercredi 16 Novembre Départ à 14h devant la fac de Saint-Denis
Métro Saint-Denis Université (ligne 13)
Premiers signataires : Alternative Libertaire, CLEPS (Comité lycéen Étudiant Paris
Sud), CNT-STE (75, 92,93), NO PASARAN, SUD Étudiant, VAMOS, DAL,
coordination des étudiants étrangers de l’Université de Paris8, Emancipation
tendance intersyndicale, CEDETIM, ATEC …
ah oui, en fait, il y a deux manifs unitaires ;)
voici le texte que j’ai eu :
NON AU REGIME D’EXCEPTION
POUR UN ETAT D’URGENCE SOCIALE
On ne répond pas à une crise sociale par un régime d’exception. La
responsabilité fondamentale de cette crise pèse, en effet, sur les
gouvernements qui n’ont pas su ou voulu combattre efficacement les
inégalités et les discriminations qui se cumulent dans les quartiers
de relégation sociale, emprisonnant leurs habitants dans des logiques
de ghettoïsation. Elle pèse aussi sur ces gouvernements qui ont mené
et sans cesse aggravé des politiques sécuritaires, stigmatisant ces
mêmes populations comme de nouvelles « classes dangereuses », tout
particulièrement en ce qui concerne la jeunesse des « quartiers ».
Nous n’acceptons pas la reconduction de l’état d’urgence. Recourir à
un texte provenant de la guerre d’Algérie à l’égard, souvent, de
Français descendant d’immigré, c’est leurs dire qu’ils ne sont
toujours pas français. User de la symbolique de l’état d’urgence,
c’est réduire des dizaines de milliers de personnes à la catégorie
d’ennemis intérieurs. Au-delà, c’est faire peser sur la France tout
entière et sur chacun de ses habitants, notamment les étrangers que
le gouvernement et le président désignent déjà comme des boucs
émissaires, le risque d’atteintes graves aux libertés. Le marquage de
zones discriminées par l’état d’urgence n’est pas conciliable avec
l’objectif du rétablissement de la paix civile et du dialogue
démocratique.
Nous n’acceptons pas le recours à des procédures judiciaires
expéditives, voire à une « justice d’abattage », alors qu’en même
temps la même justice prend son temps pour élucider les conditions
dans lesquelles sont morts Bouna et Zied à Clichy-sous-Bois.
Restaurer la situation dans les « quartiers » et rétablir le calme,
c’est d’abord restituer la parole à leurs habitants. Des cahiers de
doléance doivent être discutés, ville par ville. C’est, ensuite,
ouvrir une négociation collective pour mettre en œuvre des actions de
rétablissement de l’égalité : cela implique l’adoption d’une
véritable loi de programmation et que cessent les mesures de
saupoudrage ou, pire encore, les marques de mépris, comme la
stigmatisation des familles ou la transformation de l’apprentissage
en mesure de relégation scolaire précoce. Une solidarité nationale
authentique doit être au rendez-vous de la reconstruction du tissu
social dans les banlieues.
C’est, surtout, mettre en œuvre, dans la réalité, une réelle
politique nationale de lutte contre les discriminations et pour
l’égalité des droits.
Nous affirmons qu’il y a là une véritable urgence nationale : il faut
substituer à l’état d’urgence policier un état d’urgence sociale.
Rendez-vous le mercredi 16 novembre, à 18h30, place Saint-Michel à
Paris, pour dire notre refus de ce régime d’exception et pour exiger
une autre politique.
Signataires :
Act Up-Paris, Les Alternatifs, Alternative citoyenne, L’appel des
cent pour la paix, ATMF, Association des citoyens originaires de
Turquie (ACORT), Association de défense des droits de l’Homme au
Maroc (ASDHOM), Association des Tunisiens en France, ATTAC-France,
Une Autre voix juive, Cedetim-Ipam, CGT, Comité pour le Respect des
Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Coordination
Antividéosurveillance d’Ile-de-France, Coordination des collectifs AC
!, Droit Au Logement, Droits devant!, Droit Solidarité, FASTI, FCPE,
Fédération anarchiste, Fédération SUD-Etudiant, Fédération des
Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR), FIDH, FSU,
GISTI, LCR, Ligue des droits de l’Homme, Marches européennes,
Mouvement des Jeunes Socialistes, Mouvement National des Chômeurs et
Précaires (MNCP), Mouvement de la Paix, MRAP, No-vox, Les Oranges,
Les Panthères roses, PCF, Rassemblement des associations citoyennes
de Turquie (RACORT), Réseaux citoyens de Saint-Etienne,
Souriez-Vous-Êtes-Filmé-es !, Syndicat des Avocats de France,
Syndicat de la Magistrature, Syndicat National des Médecins de
Protection Maternelle et Infantile, UNEF, Union démocratique bretonne
(UDB), UNL, UNSA, Union syndicale Solidaires, Union des syndicats
parisiens de la CNT (CNT-RP), Vamos !, Les Verts.
le vend 11 : contre le couvre-feu
le merc 16 :
espace pour écriture de doléance des quartiers à Hellemmes le 26, plus d’infos à venir.
Contre la violence sociale et la répression
Tous ensemble pour la justice sociale et l’égalité des droits !
Rassemblement à Grenoble
Devant la Préfecture
Jeudi 17 novembre 2005 à 18 h
Chômage de masse, logement social en désuétude, logements insalubres, absence de moyens pour l’éducation nationale, régression des services publics, insuffisance des transports en commun, pauvreté, exclusion sociale, ségrégation et discriminations de toutes sortes asphyxient les habitants des quartiers populaires. Les inégalités ne font que s’accroître et la misère économique, sociale et culturelle s’est peu à peu enracinée dans les cités. Les premiers touchés sont ceux qui habitent les quartiers populaires des banlieues. Parmi eux, les jeunes, français ou non, nés de parents immigrés, subissent de surcroît une exclusion et des vexations liées à la couleur de leur peau sur fond de racisme (le contrôle au faciès, le nom). Une génération entière est privée d’espoir et de perspectives de vie, l’école n’étant même plus en mesure de remplir son rôle. Leur désespérance s’exprime aujourd’hui de la manière la plus brutale, d’autant qu’elle a été exacerbée par les propos d’un ministre de l’Intérieur répressif. Cette situation est la conséquence directe des politiques néolibérales menées depuis des années.
Agressions gravissimes contre des personnes, destruction de biens collectifs dont les quartiers en souffrance ont impérieusement besoin ou de biens appartenant aux habitants de ces quartiers témoignent de cette violence. Ces actes sont inacceptables et ne peuvent en aucun cas apporter de réponses en faveur de l’amélioration des conditions de vie des habitants. La révolte qui s’exprime aujourd’hui est un cri de désespoir d’une génération abandonnée, elle est la conséquence directe des violences du libéralisme.
L’exhumation d’une loi d’exception, instaurant le couvre-feu, datant de la guerre d’Algérie, risque d’aggraver les tensions et de raviver la mémoire la plus douloureuse (de parents et grands-parents). Les signataires dénoncent la mise en œuvre de cette loi liberticide qui permet des assignations à résidence, la fermeture des lieux de réunions, leur interdiction, l’expulsion des étrangers même en situation régulière, la censure de la presse et peut donner une compétence civile aux autorités militaires. En aucune manière elle ne constitue une réponse responsable et efficace à la situation actuelle.
La situation des quartiers populaires est l’affaire de tous, elle est une affaire de solidarité et de citoyenneté. Seul un changement radical de politique permettra de répondre aux aspirations des catégories populaires et des jeunes plongés dans le désarroi. Rien ne pourra être résolu sans remise en cause fondamentale des politiques libérales menées en France et en Europe. Des alternatives économiques, des modes de développement solidaire et une répartition équitable des richesses sont possibles. À nous tous de porter et de promouvoir ces alternatives pour qu’une transformation sociale radicale ouvre des perspectives de vie dignes à chacun et à chacune et redonne l’espoir.
Signataires : UD-CGT, FSU, Sud-étudiant, Attac, CIIP, MRAP, Iran Solidarités, Mouvement de la Paix, Collectif des Musulmans de France, Collectif de Soutien aux Sans-Papiers, Collectif de Soutien aux réfigiés algerien, Numidia-Isère, Solex, Ras l’Front, ADES, MJS-Grenoble, PCF, PCOF, LCR, Les Alternatifs…
(lu sur http://grenoble.indymedia.org)
Les urgences psychatriques, elles ne sont pas passés pour mettre en prison les guignols qui manifestent tous les soirs pour l’amnistie des émeutiers?
Vous méprisez les victimes, vous ne luttez pas contre le capitalisme mais vous êtes les « imbéciles heureux » qui permettent au pouvoir d’avoir 68% de soutien aujourd’hui dans les sondages. J’affirme qu’une montée du Front National est pévisible…
Continuer vous êtes nécessaires aux spectacles, la contestation fait partie du spectacle…
pour le rencart à marseille y’a aucune info sur les sites militants marseillais !!
c’est un peu léger comme appel 2 lignes sur un site lyonnais…