Manif mercredi 16 nov – rdv à 14h/FAC Paris8

SANS JUSTICE SOCIALE, PAS DE PAIX !
NON AUX DISCRIMINATIONS ET A LA RÉPRESSION !

La révolte des jeunes dans la plupart des quartiers populaires de l’Hexagone
depuis plus de deux semaines, est révélatrice d’une véritable crise sociale attisée
par les politiques répressives et sécuritaire et les discrimination en tout genres

La mort des deux jeunes de Clichy-sous-Bois ayant voulu échapper à un contrôle
policier est une conséquence de l’escalade sécuritaire développée Ministre de
l’Intérieur et soutenue par Chirac et le gouvernement :
multiplication des contrôles au faciès et des arrestations arbitraires des jeunes
des quartiers défavorisés,
expulsion de familles d’immeubles parisiens dits insalubres, sans relogement,
« rafles »et expulsion de sans papiers dans les quartiers populaires (Belleville,
Barbès …). Cette politique sécuritaire, à des fins populistes et démagogiques, se
double d’une politique anti-sociale : baisse des crédits des associations de
quartiers, fin des emplois jeunes, démantèlement des services publics, hausse
des loyers des HLM, accentuation de la précarité avec les CNE (contrats nouvelle
embauche) …

Face à une situation sociale d’urgence, le Gouvernement et Chirac n’ont comme
seule réponse immédiate la mise en place de l’état d’urgence (loi du 3 avril 1955)
pour « museler la contestation sociale »et faire « régner l’ordre public ». 1800 jeunes
arrêtés et l’expulsion des jeunes étrangers, voilà les seuls résultats d’une telle
politique. La réponse à cette crise sociale ne passe ni par la répression,ni par la
provocation.C’est bien d’une autre politique sociale et économique, en rupture
avec les orientations libérales actuelles, que les jeunes et habitants des quartiers
défavorisés ont besoin.

Par conséquent, nous appelons la jeunesse (jeunes précaires, chômeurs,
étudiants, lycéens) et la population des quartiers populaires, ainsi que les salariés
à manifester mercredi 16 novembre pour exiger :
la vérité sur les circonstances de la mort de Ziad Benna et Bouna Traoré, et que
justice soit rendue.
l’arrêt des politiques de la criminalisation des populations défavorisées,
immigrées et des jeunes des quartiers populaires. -L’arrêt des incarcérations en
séries, les jugements injustes, expéditifs et arbitraires et des expulsions et
reconduites à la frontières. – la rétablissement et l’augmentation massive des
crédits destinés aux associations de quartiers.
l’instauration d’un plan d’urgence pour permettre l’accès à l’éducation, logement,
emploi, santé, transports, culture, condition d’une véritable justice sociale. – le
retrait immédiat de l’état d’urgence, la fin de la logique répressive et de la
surenchère policière.

Manifestation Mercredi 16 Novembre Départ à 14h devant la fac de Saint-Denis
Métro Saint-Denis Université (ligne 13)

Premiers signataires : Alternative Libertaire, CLEPS (Comité lycéen Étudiant Paris
Sud), CNT-STE (75, 92,93), NO PASARAN, SUD Étudiant, VAMOS, DAL,
coordination des étudiants étrangers de l’Université de Paris8, Emancipation
tendance intersyndicale, CEDETIM, ATEC …