la question de la décroissance est actuellement soulevée par nombre d’humanistes qui tentent d’alerter l’opinion publique à propos de l’expansion sans fin. ausssi est-il intéressant et même indispensable de se pencher sur la nature des mécanismes qui engendrent cette dern ière et sur les réticences à y mettre un terme.

parler de décroissance, c’est avancer un concept insoutenable pour les tenants du système économique dominant comme pour la majorité des citoyens qui n’ont jamais entendu les « spécialistes » tenir un tel langage.

pour les gouvernants, les économistes et la quasi-totalité de la population , la croissance économique est signe de prospérité. la décroissance est donc synonime de régression.

la croissance est présentée , à tort d’ailleurs, comme le moteur de l’emploi et l’emploi comme le seul poyen d’obtenir des revenus pour la majorité de la population. c’est pourquoi la croissance est perçue comme une nécessité pour la survie de l’espèce alors qu’elle n’est utile qu’à la survie du profit dans le cadre de l’idéologie capitaliste au service de laquelle s’est mis le système dit de « marché ».

la seule raison physique d’augmenter le volume de la production, c’est l’accroissement des besoins engendrés par la croissance démographique. or, dans les pays industrialisés le taux de croissance cumulée de la production est infiniment supérieur à celui de la population et celui de la population mondiale qui a connu une extraordinaire croissance au 20ème siècle a beaucoup de chances de se stabiliser ver 10-12 milliards avec les effets de la transition démographique entamée en Afrique et en Asie.

depuis 1975, la courbe de l’emploi a nettement chuté par rapport à celle de l’invesissement en capital de production. le résultat est là : la production totale a presque doublé, mais l’emploi a régressé. la richesse financière des entreprises augmente considérablement alors que l’entreprise distribue de moins en moins de revenus à l’ensemble des producteurs ( sont ainsi désignés les meployés de l’entreprise).

la production P des pays industrialisés pouvait subvenir aux besoins de X retraités en 1970 mais la production P+80% de l’an 200 ne suffit plus à entretenir une poàpulation de X+10% de retraités. les spécialistes en concluent que les travailleurs doivent rester en activité plus longtemps, tandis que 10% de la population potentiellement active est maintenue au chômage ( ces estimations sont approximatives mais le phénomène est bien réel et vérifiable : l’accroissement en volume et en valeur de richesses disponibles est bien supérieur à celui nécessaire à faire face à l’augmentation des besoins résultant de l’accroissement du nombre des improductifs.

ce n’est qu’un problème de répartition et de plus on voit que l’etat s’endette de plus en plus et ded façon très inquiétante pour les tenants du système mais qui me réjouit alors que d’un autres côtés les entrepreneurs sont de plus en plus riches . on retrouve la sutuation de la monarchie avant la révolution de 1789 qui avait mis en place notre système libéral en lieu et palce du système monarchiques tout aussi inégalitaire. les capitalistes ne retiennent pas les leçons du passé mal leur en prendra dan s quelques temps ( voir le canard enchainé de ces dernières semaines qui a de bonne snouvelles pour la chute de ce système)

etonnant, non ! d’où proviennent ces incohérences? si la croissance ne sert pas l’intérêt général, à qui ou à quoi peutèelle être utile?

le principe de croissance est inscrit dans les gènes du système dominant. en économie de marché, il s’impose comme une nécessité absolue dans le fonctionnement des institutions monétaires et des entreprises capitalistes, en raison, déjà, des conventions liés à la nature de la monnaie et à ses modalités d’introduction dans le circuit économique.

le financement primaire de l’investissement nécessaire à la production marchande se fait par une création monétaire privée et payante ( c’est l’activité du réseau bancaire). Il est introduit dans le circuit économique, àla demande de l’entreprise, un volume de monnaie-crédit M ( monnaie à rembourser avec un intérêt). il est réclamée, à écheance prédéterminée, un retour de M+l’intérêt, ce qui est imossible , car l’argent de l’intérêt n’a jamais été crée.

ce phénomène imperceptible si on l’onserve à l’échelle d’une entreprise apparaît dans toute son évidence si on le reporte à l’échelle globale. l’entreprise « monde » en est mathématiquement incapable.

pour pouvoir rembourser l’intérêt , il est nécesaire de sans cesse réinvestir, de faire entrer un nouveau capital dans le circuit productif, car aucune entreprise, si ce n’estl’entreprise « banque » n’est autorisé à fabriquer une monnaie nouvelle. c’est un cycle infernal qui se traduit par uen succesion sans fin de dépôts de bilan et de création de nouvelles entreprises.

l’un des problèmes majeurs du système ;monétaire capitalistes, c’est la régulation des flux. si , les retraits, les remboursements, sont échéancés avec précision, les entrées sont dépendantes de la demande de crédits des entrepreneurs. mais ce financement n’est consenti qu’à l’entreprise présumée solvable.

l’entrprise solvable est celle qui seraz capable, en recevant par ses ventes plus qu’elle n’aura dépensé pour la prosuction, de rembourser à la banque, le capital augmenté de l’intérêt. pour cela faut-il encore qu’elle puisse amasser le surplus de monnaie indispensable.

le problème est que ce qui est distribué en amont de la vente, c’est à dire l’ensemble des coûts de production ( le prix de revient) constitue la totalité de la capacité d’achat des producteurs et fournisseurs qui sont , en mêm temps clients de l’entreprise.

la capacité de vendre d’une entreprise ne peut dépasser la capacité d’acheter de ses producteurs. sa solvabilité ne peut se construire que par la vente à des producteurs d’une autre filière, autrement dit par prélèvement du pouvoir d’achat dans le revenu de producteurs d’entreprises obligatoirement et férocement concurentes.

gloablement c’est un axploit pmathématiquement irréalisable car l’ensemble des entreprises qui ont versé 8 pour faire fabriquer 10 ne peuvent vendre la part de 2 qu ipermet de constituer le profit. cette part de marchandise est invendable. pourtant, c’est par la transformation en argent, par la vente, de cette part de 2 à l’état de marchandise, que peut se réaliser cette marge.

bien qu’elles soient impliquées dans le processus de croissance, les petites entreprises non industrielles diffèrent de ces dernières par le résultat recherché de leur activité, c’est à dire la maintenance de leur outil de production et le dégagement de la rémunéraztion patronale.

on peut parler d’entreprise délibérement « capitaliste » quand l’investissement financier n’a pas pour objectif premier cette seule fonction de pérennisation, mais l’accumulation de profit réclamé par les actionnaires, la rentabilité immédiate de la mise de fond, c’est à dire la fourniture d’une rente de plus en plus confortable aux investisseurs. il n’en reste pas moins que que le sunes comme les autres qont soumises à l’impératif de déséquilibre positif e ntre les entrées et sorties de monnaies, même en l’absence d’actionnaires.
toute la stratégie capitaliste est déterminée, indivuellement, y compris à l’échelle des nations, par l’obligation de vendre ses invendables à d’autres acteurs que ses propres producteurs car la nécessité de profit minimal ne peut-être satisfaite que de cette manière.

c’est donc une lutte à mort pour la conquête des parts de marché… concentration des moyens, constitution d’oligopôles pour éliminer la concurrence. conception de produits innovants quelle qu’en soit l’utilité ( expansion indéfinie).
abaissement des prix de vente, qui implique une baisse des coûts de production et la faillite, à moyen terme, d’un secteru au profit d’un autre. le productivisme, c’st à dire la systémtisation de larecherche de gain en productivité, s’inscrit dans ce schéma.
vente forcé au contribuable, par pélèvement d’impôts nécesqaires à la réalisation de grands programmes décrétés « d’utilité publique » : bâtiments prestigieux, grands travaux routiers comme pour le nouvel airbus trop larges qui nécessitent de nombreses délocalisations, conquête spatiale, etc…
vente à crédit qui reporte le problème à pplus tard mais augmente de plus en plus les charges de l’Etat et des particuliers.
vente à l’exportation de fabrication à fortes valeurs ajoutée, centrales nucléaires, avions et surtout armements, qui ninjectent dans le circuit de consommation national des revenus fournis par une production criminelle qui sera consommée par d’autres. c’est la raison de la fabrication généralisée de matériel de guerre dans tous les pays industrialisés.

peut-être faudrait-il s’interroger à props de l’origine des conflits qui surgissent à point nommé, lors des périodes de récession.

pourtant tous ces artifices ne résolvent pas la contradiction. plus les gains en productivité s’accélèrent plus le nombre des consommateurs solvables décroît ; plus le volume de production augmente, plus celui d’invendables s’accroît. c’est ainsi que, pour une croissance cumulée de 2% par an , le volume des invvendables doublent en 36 ans.

le problème est aggravé par les disparités de revenus, car les bénéficiaires de hauts revenus ne cconsomment pas l’intégralité de ceux-ci. l’ensemble des invendus qui en résultent enflent au fur et à mesure de l’agrandissement des écarts liés à la rémunération privilégiée des fontions hyperqualifiées ou sophistiquées. cetet épargne rejoint de plus en plus le circuit spéculatif, au détriment de l’économie productive.

la circulation monétaire indispensable au fonctionnement du modèle capitalsite est dangereusement affaiblie par le détournement des fonds dans le circuit secondaire de la spéculation financière, car celui-ci ne produit pas d’argent nouveau. il concentre et déplace d’énormes masses monétaires réelles, faisant et défaisant des fortunes, mais son alimentaiton provient de la source monétaire primaire qui transite par l’entreprise ( de production plus ou moins nécessaire, il est vrai!)

l’exemple mêm du détournement due pouvoir d’achat des producteurs-consommaterus est donné par le obby des assurances. sous prétexte de couvertures de « risques », le marché du chantage à la peur, draine, avec la bénédiction du législateur, vers la bulle spéculative une bonne partie des ommes énormes qu’il prélève qouvent de force et sans contre-partie. ( l’échange d’une montre en or contre l’heure, mêm exacte, est un marché d’escroc)l’assurance obligatoire assure, de plus, une focntion de maintien de l’ordre, en obligeant les citoyens à rester dans le circuit monnaie-travail, sous peine de marginalisation ou de mise hors-la-loi.

lorsque les spéculateurs réinvestissent dans le secteur productif réel, il s’agit d’un retour et non d’une introduction de nouveaux moyens de paiement. ce prolongement de la circulation monétaire est illusoire. quelle que soit la vitesse de rotation de la monnaie, que cetet monnaie se déplace à l’intérieur d’un circuit économique réel ou à l’intérieur d’une bulle spéculative, il ne se produit que des transferts d’énergies, des bouleversemtns de l’existence matérielle des uns et des autres, mais rien n’arrête le processus initié lors ded l’émission monétaire, rien ne permet de mettre fin à l’obligation globale d’expansion, l’obligation finale de restituer plus que l’on a reçu.

l’énormité des profits annoncés par les gagnants laisse croire à la richesse, à la solidité de l’ensemble de l’édifice, mais cette illusion dissimule lararéfaction des moyens d’existence disponibles pour une masse croissante de la population mondiale. c’est un monopoly à l’échelle de la planète, sauf qu’il ne s’agit pas d’un jeu ( à part pour quelques privilégiés). heureusement, ce processus de raréfaction est tempérée par l’intervention de l’Etat-providence, mais cette intervention sur la redistribution des ressources monétaires ne résout pas le problème de la surconsommation des ressources naturelles vitales.

sans la redistribution organisée par l’Etat des sommes qu’il récolte par prélèvements d’impôts et par emprunts aux banques privées et des marchés financiers, la constitution du bénéfice minimum de nombre de petites et moyennes entreprises ne saurait exister. il est important de savoir qui dépend de qui et qui est à la charge de qui, pour mieux comprendre ce qui détermine les options des « décideurs » en matière de socio-économie, le mécanismes des conflits permanetns dans le monde du travil et de l’emploi et distinguer ce qui est rentable pour l’ensemble le collectivité humaine de ce sui l’est pour ce qui dirigent. la confusion entre ces 2 propositions est générale car ceux qui en bénéficient l’entretiennent avec soin.

en économie de marché, la quais-totalité des revenus de l’immense majorité des humains dépend de la vente de marchandises concrètes produit par les secteurs du primaire et du secondaire. , directement et indirectement. autrement dit, le Marché en lui-mêm soumet le droit de vivre à l’obligation de production et de vente de la Marchandise. sans commercialisation vénale de prosuits concrets, l’ensemble de l’économie telle qu’elle est aujourd’hui comprise n’existe pas. l’économie Solidaire et la troisième voie proposée par des gens de bonne volonté ne sotent pas de ce système de marché. elles sont asujetties aux mêmes règles

le secteur primaire es tun des gros clients de l’industrie. le secteru tertiaire vend sa production ( sous forme de services) au primair eet au secondaire. le service publix vend, par prélèvements d’impôts, ses services à l’ensemble des acterus économiques. la totalité des révenus des 4 secterus constituent le prix de revient de la production de l’entreprise capitaliste, mais aussi la capacité de consommation de la population.

on comprend donc que l’expulsion de l’Etat et de ses charges hors du circuit de la production de l’entreprise capitalsite abaisserait les prix de revient et augmenterait la marge de profit de façon substantielle, mais il est aussi évident que la cosntitution que la constitution du profit privé serait bien compromise sans l’intervention de l’Etat, qui non seulement reverse dans le circuit économique ce qui lui provient de l’impôt, mais ne cesse de s’endetter pour redistribuer à la population le complément de ressource indispensable à la consommation partiell des invendus et des invendables et assurer ainsi la constitution du profit ( pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?)
la privatisation des profits et l’étatisation des pertes font partie de la stratégie courante des entreprises capitalistes. l’endettement de l’Etat leur rend un fier service et fait le bongeur de la Banque et de la Finance privée. mais c’est un cercle vicieux qui entretient une inflation perpétuelle au détriment du dernier maillon de la chaîne tout en consolidant la toute puissance de l’entreprise première, celle qui s’autorise à produire et àvendre la quasi-totalité de la masse monétaire, c’est à dire : la Banque.

la contre-partie de l’enrichissement indécent que prcure à l’entreprise bancaire le privilège illégitime de création monétaire payante, c’est que plus un pays se développe plus il s’endette; plus le pouvoir politique se confond avec le financier dont les intérêts immédiats priment sur toutes les considérations objectives.

l’impuissance del’Etat à pratiquer une politique sociale est causée par cette dépendance vis à vis des banques et de leur créance éternelle, ce remboursement ( le service de la Dette) impossible des intérêts simples et composés qui constitue la grande part de la fameuse « dette publique ». or, si une fraction de la dette publique est bien justifiée par les emprunts aux aprticuliers, la majeure aprtie ne répond qu’à des obligations envers l’institution monétaire privée, dont le seul effort consiste à créer ex-nihilo et à metter à disposition de la nation un crédit qui n’a d’autre contre-valeur que la capacité deproduction nationale.

cette monnaie gagée sur notre propre capacité à créer des richesses nous appartient en toute légitimité ; la part correspondante de la dette publique n’existe pas. son existence provient d’une escroquerie pure et simple; pourtant elle produit intérpets sur intérêts irremboursables et induit des comportemetns politiques aberrants.

mais, au delà de laz dégradation du niveau de vie que provoque l’asservisssement aux lois des maîtres de la monnaie, le plus alarmant, c’est que derrrière cette mascarade s’opère un gaspillage systématique des ressources non renouvelables, une destruction progressive de toutes formes de vie et que les « responsables » semblent croire qu’il s’agit d’une fatalité.

ce qui ressort de cet examen, c’est que la croissancene répond pas à un besoin réel des populations, mais à un mécanisme culturel conventionnel inconsciemement rangé dans le rayon des éléments naturels, comme les intempéries, ou celui du surnaturel, comme peut l’être une loi divine. en avoir conscience permet permet de refuser le fatalisme et de comprendre une grande part des contradictions internes du système, contradictions que ne peuvent résoudre politiciens et syndicalistes sans remettre en questions les mécanismes fondamentaux d’une machine qui ne focntionne plus qu’en s’alimentant des désordres que génèrent ses incohérences.

même s’il se nourrit des désordres qu’il engendre, le système dominant est en phase d’auto-dedstruction; sa croissance anti-économique expônentielle s’apparente à l’évolution d’un cancer. la seule chance qui nous reste c’est que son écroulement interveinne avant l’extinction totale de nos; moyens d’existence. mais nous pouvons l’aider à mourir pour nous aider à vivre le plus longtemps possible.

la décroissance, la fin de la bourse, la taxation des profits, la fin de la centralisation des décisons et du parlementarisme sont indispensables à notre survie car notre espèce ne pourra survivre à ce massacre alors que la planète elle n’en serait pas à sa première catastophe et renaitraît d’une nouvelle glaciation, d’une extinction de nombreuses espèces. la nuit des temps est-elle arrivée?????? les capitalistes pensent-ils pouvoir survivre dans un monde de biotechniologies supprimant tous les rythmes naturels , dont le notre, comme le sous-entendent toutes leurs dernières mesures ???

le mutin