Le tapir: utilise son long nez pour aspirer le plus
possible d’information et restitue son vomi en
échange. Malgré son apparence placide c’est un
dominateur, quoique sa parrure assez terne ne lui
permette pas de conquérir beaucoup de femelles.

La hyène: malgré sa carrure chétive elle peut parcourir
de longues distances à travers la brousse. Elle reste
constamment en contact avec le reste de la meute grâce
à des ultrasons qui sont son seul moyen de défense si
elle est attaquée par de grands fauves. Son goût pour
les proies cadavériques la place tout au bas de la
chaine alimentaire.

Le calamar: composé à 99% d’eau, surtout dans l’encéphale,
on peut en faire un animal de compagnie mais le ton flasque
de sa conversation ennuie assez vite.

Le lévrier: fidèle à ses maîtres lorsqu’il a été bien dressé,
il ne les mordra jamais. Il a horreur de la solitude c’est
pourquoi il se reproduit à profusion ou occupe sa curiosité
à explorer méticuleusement son environnement.

Le perroquet: dépourvu de capacités réflexives il dispose
néanmoins d’une mémoire conséquente. Domestiqué, il peut
servir de pense-bête.

Le caméléon (trotskis): s’adapte remarquablement à divers
milieux. Grâce à sa langue bien pendue il attrape nombre
de proies et les digère rapidement à l’aide d’un acide
nihilique.

Le renard: peu bavard, c’est un stakhanoviste de la chasse,
qui peut passer plusieurs nuits à repérer des proies.
Impossible à domestiquer, il convient de s’en méfier comme
de la rage.

La baleine: bien qu’elle passe rarement inaperçue en raison
de sa masse imposante, c’est un animal peu actif, qui se
contente de filtrer le plancton et d’éructer via son
orifice supérieur.

Le (vieux) singe: doué pour les grimaces c’est un incorrigible
chapardeur qui ne mettra pas 24 heures pour vous subtiliser
une cassette compromettante.