Faivre d’Arcier a toutes les tribunes qu’il veut, contrairement aux intermittents. Il feint de s’adresser au gouvernement, mais en réalité il s’adresse avant tout aux intermittents pour leur foutre la trouille. En substance, il dit ceci (Le Monde daté du 1er juillet 2003) :

1 – les intermittents n’ont rien compris à l’accord signé avec les syndicats minoritaires. Il y a eu une vraie négociation et il faudrait étudier cas par cas pour voir si c’est un bon accord…

2 – il n’y a aucune chance pour que le gouvernement n’avalise pas cet accord (bref, ce n’est pas la peine de vous battre, je traduis).

3) en vous en prenant à un festival comme celui d’Avignon, vous sciez la branche sur laquelle vous êtes assis. Les conséquences seront durables. Pas de festival l’année prochaine et c’est les intermittents qui paieront les pots cassés dans les années à venir…

4) s’il interpelle le gouvernement, c’est pour lui demander qu’on vous achète comme on a achèté les travailleurs des régions sidérurgiques sinistrées qui ont dû se reconvertir (plans sociaux). Ce qui est une façon de reconnaître que beaucoup d’entre vous resteront sur le carreau.

Bien entendu, Bernard Faivre d’Arcier n’a aucun intérêt dans l’affaire, puisqu’il nous dit que son contrat de directeur n’a pas été reconduit.

Ses conseils sont donc tout à fait désintéressés…