Gloubiboulga hirsute ma réflexion en passant et le futur du présent

En passant devant la Drac rue de Richebourg vers 20h20 ce soir près de la gare nord de Nantes, alors que j’allais chercher quek zoutils dans ma caisse pour démonter un radiateur dans mon logis, j’aperçois des banderolles et le bâtiment de la DRAC qui semble plein de personnes. Pourquoi sont-elles là, me demandais-je feignant l’ignorance?
Elles regardent apparemment à la télé un personnage qui lénifie à mort proche du cadavre tandis qu’une Agnès Jaoui s’attriste ou s’insurge. Et dans la salle attentive, ce sont des hou retenus suivis de chuts de volonté d’écoute peinard. Le Aillagon puisque c’est son nom, sinistre de la tulture (on va tous les connaître ceux de ce gouvernement ! comme quoi ils sont proches de nous derrière ce président intègre qui fait des scores soviétiques pour faire barrage au fascisme comme l’UNEF-ID à la fac, j’m’en rappelle, briguant une légitimité de guignols -j’ai quand même été voter au deuxième tour, moi qu’espérais être plus inscrit, à cause que des y m’ont fait pression sur ma mauvaise conscience et à cause de mes leçons d’histoire, et qu’secrètement j’espérais quand même voir le borgne faire moins et qu’ça m’amusait d’voir les anars douter d’leur credo sacré « Abstention pour cause de révolution ! » et en même temps que ça me débectait ces connards moralistes et autres sociauxtraitres du PSssss qui gueulaient contre les abstentionnistes mauvais citoyens comme si on aurait été voter pour tous ces cons au premier tour sous prétexte qu’ils étaient anti-Le Pen avec un discours démagosécuritaire depuis des années, et la bouc-émissarisation des arabes et des immigrés, enfin j’mégare, Aillagon donc parle de son projet comme d’une « belle porte de sortie », ce qui fait sursauter l’assemblée surprise par ce cynisme involontaire. Le 20h se termine et on se demande comment le gouvernement va éteindre ce feu là car les intermittents du Spectacle ont des amis hauts placés dans la Société du Pestacle et que leur cause paraît sympatouille, même si ils sont bien gentils pour certains avec « leur culture en danger » alors que certains ont faim. Mais y ont décidé qu’y étaient tous copains et qu’y en a pas des chacaux parmi eux, les artisteus du showbizeuness. On veut manger pas déranger dit le pauvre bien élevé.
Moi j’sens monter un putain d’gros gloubiboulga en moi, il chaote dans mon outre cérébrale et commence à déborder par les oreilles coulant sur la feuille. Ca doit être tous ces mouvements sociaux qui m’font des frétilles dans l’imaginaire bridé depuis presque 10 ans.
QUAND J’ENTENDS LE MOT CULTURE, JE SORS MON CARNET DE CHEQUE !
Ca va gêner les bourges branchouilles de ne pas aller à Avignon, ils avaient des invit’ de machin qui a travaillé avec jean-marc, maire d’une petite métropole de Province, tu sais celui qui a énormément aidé la Tulture avec son petit allumé protégé Juan Fluck (jeu de mot de traduc). Tout ce petit monde devenu farouchement antilibéral depuis le dernier Congrès du Post Scriptum…
Tout ce lobby va faire pression pour pouvoir consommer et se refaire une virginité auprès du peuple en colère, mais les prolos du Pestacle, et les enragés, seraient biens cons de s’arrêter là, de ne pas voir qu’il faut aller plus loin, remettre en cause ce qui est d’autant plus détruit par le capitalisme qu’il est érigé en valeur centrale de ce système: le travail. Le travail est un système qui prend prétexte de nécessité (« le besoin ») pour dévoyer toute activité humaine en l’enserrant dans un système de contrôle contrainte et culpabilisation.
ARBEIT MACHT HAPPY, CHOMEURS CREVEZ DANS LA HONTE !
Les appareils syndicaux, non pas instruments de lutte, mais pourvoyeurs de cette illusion du travail ont largement montré dernièrement et en 68 à quel point ils ne voulaient pas être débordées pour rester des intermédiaires crédibles, et cela au point même de préférer l’essoufflement du mouvement plutôt que sa radicalisation. Même la direction de la CGT veut étouffer l’ébullition en son seing, par la centralisation des cotisations, n’a pas hésité à envoyer son Service d’Ordre contre une manif à Paris, et à falsifier à la baisse des chiffres de manif. Sauver sa crèmerie sans se rendre compte que le lait tourne.
BUREAUCRATE. NOM MASCULIN ET FEMININ, SYNONYME DE POUBELLE A CAUSES manipulateur, croôute sur le dos des mouvement sociaux qui sait toujours mieux ce qu’il faut faire penser ou dire. Voir également militantriste à subvertir, androïde du sacrifice, hypocrite teigneux. NEO-BUREAUCRATE : exemple Aguitton (Vigile d’Attac), hyène fumante qui surfe sur la vague de la repolitisation de ces dernières années tout en veillant à ne pas se faire trop déborder, et qui voudrait nous faire croire que le gentil capitalisme voudrait bien se réformer en s’autotaxant ses flux menstruels financiers. Hypercool bonne idée grâce aux ordis ce serait ptêt possible, non ? j’ai dit une connerie ? Lire aussi le Livre de Jean-Régis Dubriseuil « Avant-gardisme larvé et théorie néo-trotskyste du focus noyautant – ou comment entuber la masse par une feinte de corps anticipant à gauche » Editions Du Piolet Chafouin, 2005.

« Quand viendra l’heure de marcher,
Beaucoup ne sauront pas
Que leur ennemi marche à leur tête
Cette voix qui les commande
Est la voix de leur ennemi
Celui qui parle là,d’ennemi,
Est lui-même l’ennemi. » (bertoldt Brecht)

AIDEZ LE SYSTEME : BOSSEZ DUR, DEMANDEZ PEU,
MOURREZ JEUNE, MANGEZ DU VIEUX !

PAS D’AUTOORGANISATION=PAS DE DEBORDEMENT, AVEC LES APPARTATCHIKS SYNDICAUX TRAVAILLEZ A VOTRE DEFAITE.

Mais que les bases se rebiffent bordel, LA MEILLEURE RETRAITE, C’EST L’OFFENSIVE. Formez vos propres coordinations, cherchez votre parole et votre démocratie, refaites le monde dans vos AG et allez voir ce qui se dit ailleurs, faites circuler l’histoire des mouvements sociaux et leur pensée, écrivez des tracts qui hurlent et qui rient et qui baisent, prenez les murs, et filez du taf à la brigade antitags de Catherine Touchefeu, et ne vous laissez pas manipuler par tous ceux qui voudraient vous faire rentrer dans leurs partis aussi petits soient-ils
L’ALIENATION MENE A TOUT A CONDITION D’EN SORTIR, méfiez vous des léninistes, ce sont eux qui ont gâché les plus belles idées et produits des amalgames (dont l’inertie et la culpabilité manipulée nous encagent encore) entre la transformation radicale de la société et la dictature, ne vous laissez pas anesthésier par ces messes que sont les « journées d’action », ne les laissez pas décider à votre place, attaquez partout là où ils ne vous attendent pas, occupez les médias, les panneaux de pub, les sucettes de rues reprenez cette société et changez là sans la confier à des chefs.
LA QUESTION : QUI CONDUIT CE TRAIN ? N’EQUIVAUT PAS à CELLE-CI : QUI TIENT CE FLINGUE, AVEC LEQUEL CE JEUNE ARABE S’EST SUICID2 D’UNE BALLE TIREE A BOUT PORTANT DANS LA NUQUE, POUR ASSURER LA SECURITE DE NOS CONCITOYENS DONT LES IMPOTS DOIVENT ETRE BIEN UTILISES ?
L’Etat, c’est nous tous ? Alors dissolvons le ! Facile à dire (me direz-vous), un peu plus d’humour que d’ordinaire ! En tout cas pensez-y ? AU MOINS REFLECHISSONS A FAIRE AUTRE CHOSE QUE CETTE MERDE. Plus de 200 ans qu’on ronge le même os, les vieilles lapalissades n’attirent pas les chiens de la presse, mais l’histoire humaine appartient toujours aux êtres humains depuis plus de deux siècles, certainement beaucoup plus, mais je ne me rappelle plus de tout précisément ? SAUF QUE: NOUS SOMMES TOUS DES PETROLEUSES SPARTACUS-B.TRAVEN-DIOGENE-DADA.

CULTURE ET PERE FUSION
Mais qu’est-ce qui m’arrive se dit le sujet ? « Je m’excuse de ce lyrisme, un peu d’enthousiasme épars après une journée d’intérim qui est venu interrompre 6 mois de chômage heureux ». Est- ce cela la culture avec un grand Q : un défouloir après une journée passée sous contrainte ? Ah dérision de mes questions impies ?

ETES VOUS CAPABLES DE RETOURNER LA SUBVENTION CONTRE LE SYSTEME QUI TENTE PAR ELLE DE VOUS SOUMETTRE, ANALYSEZ LES POSSIBILITES DE CETTE CONTRADICTION, PROPOSEZ D’AUTRES STRATEGIES, VOUS REPONDREZ A LA QUESTION EN FAISANT UN PLAN D’ACTION EN 3 PARTIES MINIMUM. TEMPS LIMITE A L’ETE. APRES, SOULEVEZ LA PLAGE POUR VOIR CE QU’ON Y TROUVE ENCORE

Bref, tout ça pour dire qu’les intermittents occupent la DRAC ce soir et que ceux qui veulent peuvent aller voir, mais il est ptêt trottoir pour ce soir. Ceci dit ce serait bien qu’ils foutent le merdier tout l’été, et qu’à la rentrée on ait plus qu’à souffler sur les braises, se dit un de mes p’tits farfadets intérieurs.
NE DONNE PAS UNE BOMBE A QUI RECLAME DES BONBONS.
Mais, comme pour trop de de profs qui sont à peine sortis de leur glu et de vingt ans de mitterrandisme déçu, il faudrait que tout ça se politise un peu plus ou si vous préférez (certains se pensent libres en laissant la politique aux politiciens et militants, et en se disant apolitiques), que ça se radicalise et sorte du catégoriel.
LA SEULE POLITIQUE, C’EST L’EMANCIPATION, TOUT LE RESTE EST POLICE.
Tous les problèmes sociaux sont des problèmes politiques. La politique ne doit pas appartenir aux politiciens, l’organisation commune monopolisée par des oligarchies, et qui s’appelle domination, n’est qu’une version dévoyée de la politique. Les solutions qu’on cherche ne doivent pas restés définies par les problèmes qui nous sont posés, dans les termes où ils nous sont posés. Le champ de bataille est livrée à la sémantique des maîtres et des esclaves, il faut disfrocailler l’artillerie lourde de l’identification ? CESSEZ LE SANG POUR SANG PUR MACHIN CHOSE !
Agnès Jaoui a raison de s’insurger, mais s’insurger pour l’art ou la culture, ça peut être aussi ridicule qu’égoiste si il ne s’agit pas de remettre en cause un système d’expropriation politique et ses inégalités. Des pans entiers de la société sont déjà réduits au silence et à la précarité, et la culture est déjà une merde extrèmement marchandisée, et aux mains de logiques économiques de puissance, comme la presse n’est que marionnette loftstorisée. COMME ON VEUT FAIRE TAIRE LE PEUPLE, ON LUI DONNE DU BOUILLON.
INTERMITTENTS, JACK LANG LE FORT EN LECHE VOUDRAIT VOUS NOMMER UN PETIT MEDIATEUR PouR votre CONFLIT SOCIAL, il a déjà testé qu’il dit et qu’avec c’te méthode tout l’monde il est parti réconcilié sur l’oreiller de la paix sociale et des ménages et qu’ça marche vachement bien et qu’ça pourrait être le même mec de la dernière fois le mec de la comédie français ou j’sais plus quoi JP Vincent qu’il dit qui s’appelle, mais nous on voudrait mieux un abruti complet genre Francis Lalanne au cerveau marmeladisé, ce serait plus bat non ? En direct live sur toutes les chaines ?! Qu’en PENSEZ-VOUS DE CETTE IDEE, ALLEZ-VOUS L’ACCEPTER ? SOYEZ PAS INGRATS AVEC JACKOT, C’EST QUAND MEME LUI LE BIG PERE DE LA TEUF DE LA ZIC QUAND MEME.

LA PRIME DE PRECARITE D’UN EXCLU COMME JEAN-MARIE MESSIER SUFFIRAIT A SAUVER LE SYSTEME DE L’INTERMITTENCE, MAIS CELA SERAIT-IL SUFFISANT en vérité SE DIT REMI SANS-FAMILLE ?
Alors arrêtons de demander aux Gouvernements de nous faire l’aumône. Est-ce que la liberté, c’est celle d’avoir accès à n’importe quel merde. Discutons des besoins, critiquons la marchandise. Prenons ce qui est déjà nôtre, l’espace, le temps, la parole, la pensée. Dans un monde libre, rien ne se monnaye.
Insurgeons nous le cul. Vendangeons de la Tulture. Revbrutons le Pestacle, le grand sommeil et ses inquisiteurs. Foin de simagrées, rentrons dans le vif du gadget à quoi notre pensée est recluse, et faisons là imploser. Casse-toi objet, budget et Conomie ! La liberté ou la troutine ?! Videz vos brouettes de peurs.

L’heure, c’est leurre, rien ne sert de gémir, il faut sévir à temps.
Les débiles intermittents au sens ant-pestaculaire du terme (c’est-à-dire au moment du Flim ou Hannibal Smith encule Guy Debord) entrent dans la lutte et ça va dépoter.

Un ami du Sabre et sa mémé.