La situation actuelle concernant le projet de loi sur la recherche n’est pas claire pour tous, et nous souhaitons en débattre collectivement.
Aussi, avant la manifestation du 20 mai, les différents comités locaux de SLR organisent-ils des Assemblées Générales dans de nombreuses villes de France. Elles seront ouvertes à tous, nous vous invitons à y participer.
Une première liste, ci-dessous, se trouve également sur le site SLR, où sont regroupées toutes les informations locales sur les AG et les manifestations.
http://recherche-en-danger.apinc.org/article.php3?id_article=1178

Bien cordialement et bon week-end,

Bertrand Monthubert

ANGERS, Regroupement le 20 mai pendant une heure à partir de 12h30 devant la banque de France (Place du Maréchal Leclerc) puis manifestation vers le Muséum d’histoire naturelle afin d’y déposer un chercheur en cage (espèce en voie de disparition).

CAEN, Mercredi 18 Mai à 10h, Ganil, Hall du bâtiment des ingénieurs et physiciens et à 13h, Université de Caen Basse Normandie, Campus I.

CLERMONT, vendredi 20 mai, 14h, Salle de réunion du batiment administratif des Cézeaux

LILLE, Jeudi 19 Mai à 12h30 amphi de l’IEMN, université de Lille 1, Villeneuve d’Ascq

LYON,
-mardi 17 mai, la Doua, IRC, DR CNRS, salle réunion du CAES, 13h
-mardi 17 mai, salle INSERM, 151 crs Albert Thomas 69003, à 12h30
-mardi 17 mai à 13H, ENS lettres, bat Recherche, salle R020
-jeudi 19, Maison de l’Orient, salle de la bibliothèque, 12h30
-Toutes les infos sur http://prisma.insa-lyon.fr/SLR

MARSEILLE, vendredi 20 mai à 9h 30, Grand Amphi de St Charles

NANCY, jeudi 19 mai, AG à 13h30 à la faculté des sciences (UHP)

PARIS, Mardi 17 Mai à 12h Aux Cordeliers, amphi Faraboeuf, 15 rue de l’école de médecine, métro Odéon
AG d’information ouverte à tous avec Alain Trautmann et des autres représentants de SLR.

TOULOUSE, Vendredi 20 Mai : AG à 10h amphi Fermat (Univ. P. Sabatier) – Manif à 14h au Capitole.

ORSAY : Mercredi 18 Mai à 12h45, Bâtiment 409 amphi R.C.
en présence de Henri Audier et des autres représentants de SLR et des syndicats.

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Pour comprendre les raisons de cette décision, vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse du 11 mai 2005, signé par SLR et par les syndicats de la recherche.

Les Raisons de la Colère

Il y a tout juste 6 mois, le texte des états généraux de la recherche (EGR), fruit d’une puissante mobilisation, était remis au gouvernement.
Depuis, SLR et les organisations syndicales participent, dans des formes variées, à un processus de discussion avec le ministère dans le cadre de la préparation de la Loi d’Orientation et de Programmation pour la Recherche (voir les compte-rendus de ces réunions sur le site :
http://recherche-en-danger.apinc.org/rubrique.php3?id_rubrique=8 ).

Ce processus est aujourd’hui au point mort du fait du refus du gouvernement de s’engager sur la programmation des postes et des moyens qui conditionnera en grande partie le contenu de cette loi, pour une discussion en Conseil des Ministres en juin. Sur cette question, la
seule annonce positive a été faite par le Premier Ministre le 6 Avril et concerne la création de 3000 nouveaux postes statutaires en 2006. Cette promesse, obtenue à la suite des manifestations de Février et Mars, est à mettre en regard de la stagnation de l’emploi scientifique en 2005 que nous n’avons cessé de dénoncer.

Les quelques informations distillées par le ministère depuis lors montrent que la logique prônée par les EGR risque en réalité d’être totalement contredite dans le projet de loi à venir :

1 – Alors que nous demandons un doublement d’ici 2010 des crédits de base des organismes et des universités, ceux-ci n’augmenteraient que très modérément. Dans le même temps, le budget de l’ANR continuerait de croître à un rythme extrêmement soutenu (de l’ordre de +350 Millions d’EUR par an). Le choix politique d’un tel déséquilibre menacerait à moyen terme la survie des organismes et aggraverait de façon mécanique le développement de la précarité dans les laboratoires.

2 – La progression insuffisante du recrutement à l’Université rendrait par ailleurs impossible la politique de décharges d’enseignement pour les enseignants-chercheurs sauf à accepter une logique de modulation de service de type Belloc. Cette politique de décharge est pourtant reconnue unanimement comme un élément déterminant pour une relance de la recherche universitaire.

3 – Alors que les jeunes se détournent des métiers de la recherche, aucune mesure permettant de résorber la précarité et d’améliorer l’attractivité des carrières, pour toutes les catégories de personnel (jeunes chercheurs, ITA, IATOS, chercheurs, enseignants-chercheurs), n’est prévue dans le projet actuel.

Nous ne pouvons accepter sans colère et sans réagir un tel manque d’ambition pour la recherche en France, la répartition et l’utilisation annoncée par le gouvernement des 6 milliards promis pour la recherche pour les années à venir. C’est pourquoi SLR et les organisations
syndicales ont décidé collectivement d’interrompre, à dater du 15 mai, toute discussion avec le ministère tant que l’annonce d’une programmation conforme à l’esprit des EGR n’aura été faite officiellement. On ne peut espérer que le gouvernement tienne ses engagements (prise en compte des Etats Généraux, respect d’un calendrier qu’il a lui-même annoncé) sans une forte mobilisation de la communauté scientifique, en particulier lors de la

JOURNEE D’ACTION NATIONALE POUR LA RECHERCHE ET L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR LE VENDREDI 20 MAI 2005