Occupation de l’association régionale des entreprises d’insertion Ile de France

Nous sommes une quarantaine de Rmistes, chômeurs et précaires
occupant actuellement l’Union Régionale des Entreprises
d’Insertion (UREI), situé 12 rue de la lune dans le 2ème
arrondissement de Paris (métro Bonne Nouvelle). L’UREI a
immédiatement appelé la police qui est présente sur place.

Nous dénonçons l’application prévue par la mairie des
sous-contrats aidés (RMA, contats d’avenir) par la Ville de
Paris et le triplement des aides aux entreprises d’insertion.
Ces entreprises sont l’intérim des précaires, elles sont
surtout un bon plan pour avoir de la main d’oeuvre bon marché
et des suventions.

M. Sautter, adjoint aux finances et à l’économie de la mairie
de Paris, est aussi président de France Active, fonds de
garantie pour la création d’entreprise, et notamment
d’entreprises d’insertion. C’est ainsi que l’UREI bénéficie
des fonds de France Active…

Nous exprimons notre solidarité aux mille Rmistes suspendus
dans le Rhône, et à tous ceux qui luttent dans ce département
ou ailleurs contre l’insertion forcée.

Nous exigeons:

un rendez-vous avec M. Sautter en personne, puisqu’il est
chargé de l’insertion professionelle

les modalités de conventionnement entre l’UREI et France Active

AC! Air Libre
Collectif RTO (Résistons au Travail Obligatoire)

La suite :

L’UREI appelle la police contre les précaires

Nous rappelons qu’une quarantaine de Rmistes, chômeurs et
précaires occupent actuellment l’union régionale des
entreprises d’insertion d’Ile de France, 12 rue de la lune,
75002 Paris.

La direction de l’UREI, qui demande à la police l’évacuation
des occupants, refuse de contacter la Mairie de Paris, alors
que nos demandons un rendez-vous avec Sautter, adjoint à la
vie économique et président de France Active (fonds de
garantie/crédit et lobbying pour les entreprises d’insertion).
La direction de l’UREI refuse également de nous donner les
chiffres des conventions qui la lie à France Active, en disant
que ça ne nous regarde pas.

Pourtant, c’est nous qui bossons pour une misère dans les
entreprises d’insertion. Pourtant, le triplement des
subventions aux entreprsies d’insertion décidées par la Mairie
de Paris sera autant d’argent que les Rmistes et les précaires
n’auront pas!