Actuellement le vieux langage est mort et le nouveau n’est pas encore né; le militantisme aussi est mort et nous avons perdu la sensation de lutter. Semblables au pianiste ayant perdu la sensation de ces touches, nous avons abdiqué devant le réformisme, aussi radical soit-il qui inclut à tour de bras, de point et de petits tirets du six.

De Marlène Shiappa aux colleuses, des tracts anarchistes aux circulaires des start-up sévit l’inclusif. Il faut pour faire triompher la grace et la beauté militante révolutionnaire enterrer le cadavre en décomposition du langage.

C’est pourquoi nous entreprenons un vaste travail de réécriture d’oeuvres majeures de notre temps, de D. Haraway à Karl Marx, Alain Badiou et le collectif Mauvais troupe, tous devront disparaitres pour renaitre touchés par la grace. Irradiés d’une lumière révolutionnaire.Réecrivons camarades, réecrivons!

La langue révolutionnaire nouvelle, gracieuse et libre ne peut être opprimée, la grammaire et le bon sens lui son inconnue. Des torrents de lettres, de sons et de formes feront sauter toutes les digues réactionnaires. Seule la beauté du son et de la lettre compte, elle érige la beauté en regle universelle et absolue.
Cette langue est est la seule à même d’inclure toute forme de vie, tout existence.

Des mots et sons tels que « Laouploumi » sont évidement privilégiés de part leur indéniable beauté.

Si des militants écrivant en écriture inclusive lisent ceci, nous les invitons a ré-ecrire leurs textes en réfléchissant au role du langage dans notre société, langage qui n’est que le reflet de la sordide domination civilisée.

Sur ce: Aliouglibah nilomuplibo !!!!