Vendredi soir un collectif de militant·es de Marseille Révoltée a saboté, détruit ou couvert de peinture, plusieurs dizaines de caméras dans le centre de Marseille.

Par cette action illes marquent leur opposition à un monde contrôlé par des technologies intrusives au service d’une surveillance accrue de toute forme de contestation.

Iles disent non à une société dans laquelle il faudrait surveiller chacun·e à chaque instant, une société malade de sa paranoïa. L’Autre n’est pas un·e ennemi·e à contrôler mais un·e ami·e à comprendre et à aider. Le tout sécuritaire tend à nous faire croire que nous serions assailli·es par des anonymes qui nous voudraient du mal.

Au contraire les militant·es souhaitent un monde où l’on s’attèle à guérir une société malade du Capital et à prendre soin de chacun·e. C’est de cette façon que nous pourrons vivre dans un monde apaisé.

Ceux qui ont pris le pouvoir s’enrichissent en vendant la peur de l’Autre et les technologies qui vont avec. Ils assument de numériser encore un peu plus notre monde avec les conséquences écologiques qui en découlent. Ils utilisent la peur qu’ils créent dans la société pour justifier la surveillance et la répression de tous, et particulièrement de celleux qui se mobiliseraient contre leur vision du monde et pour un modèle réellement social et écologique.

Par son arsenal juridique honteux (Loi Sécurité Globale, Loi Séparatisme), par son armement, ses méthodes répressives contre ses propres citoyen·es et par sa volonté de rester sourd à la voix de son peuple, le gouvernement ne laisse pas le choix à celleux qui n’acceptent pas le glissement toujours plus autoritaire dans notre pays.

Nous saboterons vos tentatives de nous réduire au silence.