Les dirigeants (aucunes femmes dans les instincances dirigeantes chez les sexistes) des organisations dissoutes, anciens comme actuels, sont les tenants d’un islam politique & radical s’inscrivant dans la mouvance des Frères musulmans qui porte une idéologie extrémiste. Parler d’une « mouvance » ne veut pas dire existence de liens organiques mais plutôt idéologiques.

Le CCIF a condamné et présenté comme « acte islamophobe » la fermeture de salles de prières ou de mosquées dont il était prouvé qu’elles servaient de lieux d’endoctrinement jihadiste ou que s’y tenaient des prêches faisant l’apologie du terrorisme.

Le  CCIF  entretient des liens avec la mouvance islamiste. Il a fait, par exemple, à plusieurs reprises, la promotion des thèses du militant islamiste Aïssam Aït-Yahya, un Français proche d’Aïssam Bachir al-Marrakchi, disciple de l’idéologue salafiste marocain Hassan Kettani.

Sous couvert de dénonciation d’actes dits « islamophobes », le #CCIF déploie tous ses moyens pour répandre l’idée fallacieuse selon laquelle les pays européens seraient islamophobes, racistes et anti-musulmanEs. Pour ce faire, il s’appuie sur des « statistiques » souvent trompeuses, douteuses et orientées.

En 2004, le CCIF décrit comme « acte islamophobe » la fermeture d’une école islamiste à Grisy-Suisnes, en Seine-et-Marne, liée au mouvement Tabligh ( des ultrafondamentalistes), après que certains de ses membres aient violemment agressé des journalistes venus interroger la direction de l’établissement.

Le CCIF  a pour habitude de « recenser » des actes souvent contestables. Il amalgame, par exemple, volontairement des actes antimusulmans avec des décisions judiciaires prises contre des personnes radicalisées.  Le CCIF a recensé comme « actes islamophobes » les expulsions de membres du mouvement Kaplan prônant le recours à la violence et au terrorisme. Dès 2004, dans leur premier rapport, le CCIF prenait ainsi la défense d’un militant de cette organisation violente. Cette démarche ne « protège » en rien les musulmanEs, comme l’affirme le #CCIF pour exister politiquement et médiatiquement, mais au contraire les vulnérabilise et les dissocie des musulmanEs sur les bases de leur confession pour mieux prétendre les « représenter ».

Le CCIF, sans doute faute d’arguments fondés, accuse les gouvernements d’intentions électoralistes, en s’appuyant sur les approximations ou les accusations d’« auteurEs » ou d’« universitaires » proches de la mouvance des Frères musulmans.

La duplicité est une tactique de dissimulation constante dans le discours porté par le CCIF. Depuis que les responsables de cette association islamiste ont reçu le courrier  notifiant l’intention d’engager la dissolution , ils tentent d’induire en erreur l’opinion. Pour essayer de se dissocier de la mouvance Frères musulmans, le CCIF cite un fonctionnaire à la retraite, Bernard Godard, qui aurait dénoncé l’accusation de collusion entre le CCIF et les Frères musulmans.

Pourtant en 2016, Bernard Godard, au sujet du CCIF, indiquait que « ce collectif était « formé dans la mouvance frériste» (frères musulmans), celle qui gravite dans l’orbite des Frères musulmans – hérauts d’un islam politique – autour de Tariq Ramadan. ». Bernard Godard, parlant du CCIF, avait aussi évoqué un «lobbying à l’anglo-saxonne» tout en observant une «posture victimaire» dans leurs discours.