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Patdagach Camp d’Action
Bois de La Houppe ecosquatté en Belgique
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Les forêts autour de la Houppe sont menacées de toutes directions. La plus grande partie est propriété privée de SA Fort-Labiau qui les détruit par une sablière et une décharge illégale.
Dans le bois communal 30% des arbres ont été martelés pour être abattus ; et la terre est empoisonnée par les eaux égouttées, déversées sans épuration.
Depuis le 27 avril, ce bois est ecosquatté par un groupe dactivistes, appelé Patdagach, pour arrêter ce désastre écologique. Des gens qui veulent nous aider dans notre lutte sont bienvenue.

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Patdagach Semaine dAction
28 juin 05 juillet
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Samedi 28 juin, a partir de 14 heures, nous organisons une semaine daction dans le bois occupé. On veut rassembler beaucoup de gens pour augmenter la pression afin darrêter la destruction de la nature à la Houppe, pour toujours !
Pendant la semaine, il y aura des workshops, séances dinfo,… et, bien sûr, beaucoup dactions !
La Semaine d’Action finit le 5 juillet avec une grande manif.
Place à dormir est disponible, mais si possible amène ta tente.
N’oubliez pas votre brosse à dents & tou(te)s vos ami(e)s !
Bouffe Végane sera préparé par Kokkerellen.

Plus d’info : [!]le lien spip suivant n’a pas ete importe correctement dans oscailt: www.patdagach.fort [!]

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Comment y aller ?
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Le camp est tout près du village de la Houppe (Belgique), 8 km à lest de Renaix à côté de la N48. Tous les bus #21-25 de Renaix passent au village. De larrêt de la Houppe (demandez au chauffeur), tu continue dans la direction du bus et tu prends immédiatement la première à droite. Tu verras la forêt. Après 200 mètres tu prends le sentier à gauche.

Contact (+0032)/(0) 497-63 03 12 www.foert.org

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Information sur le Camp d’Action de Patdagach

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La Houppe est un petit village à 40 km au sud de Gand, à la frontière de la Flandre et de la Wallonie, dans une des plus belles régions de la Belgique. Ses forêts sont un habitat pour plusieurs espèces danimaux rares et en danger. Le village est limité par la réserve naturelle Brakelbos, une forêt qui est bien protégée pour sa valeur naturelle et écologique. Malheureusement, la plus grande partie de la forêt de la Houppe est propriété privée de Marcel Fort, un homme d’affaires sans scrupules et avec beaucoup d’influence.
Fort est extrêmement puissant dans la commune. Il travaille hors de la loi, et il terrorise le village depuis des années, en gagnant des fortunes par transformer les collines les plus hautes de la région à une sablière et une décharge.

Le Pottelberg a toujours été inscrit comme zone verte, mais dans les années 80 Fort a réussi à obtenir une permission pour y construire une décharge à l’intérêt de la commune. Cette décharge est une catastrophe écologique — les ruisseaux qui jaillissent là-bas ont étés pollués (contenant, en autres, des traces de produits chimiques, interdites dans son permis original). En septembre 2001 le talus sud sest effondré, provoquant une avalanche dimmondices qui a couvert 10 ha de la forêt. Finalement, en 2002, son permis était révoqué par le ministre de lEnvironnement (affirmé par le Conseil détat) et les travaux devraient être arrêtés immédiatement.

Pourtant, Fort a réussi de continuer par obtenir une permission pour restaurer la partie effondrée avec des déchets officiellement triés. Jusqu’à ce moment, une centaine de camions viennent décharger leurs déchets non-triés quotidiennement, et la municipalité ne fait rien du tout pour l’arrêter. Au Mont de Rhodes, 2km plus loin et avant la colline la plus haute de la région, il y a la sablière illégale de Fort. Par l’exploitation du sable le Mont de Rhodes a été aplati et détruit complètement. En 1998 son permis était révoqué à cause du danger pour l’environnement et la sécurité. Néanmoins, les travaux et les déboisements continuent, même en dehors des limites de la zone d’exploitation. Fort a aussi essayé d’obtenir un permis pour y construire une nouvelle décharge, ce qui a été refusé jusqu’à maintenant. L’été passé, Fort commençait à construire une route à travers la forêt, dans la direction du Mont de Rhodes. Il a eu la permission pour un chemin forestier temporaire et
pas endurci, mais par contre, le chemin est plus large, stabilisé de 50 cm de profondeur et cimenté. Une action des habitants en 2002, brutalement réprimée par Fort et son fils, recevait beaucoup d’attention dans les média et finalement la municipalité a arrêté les travaux. Mais toutefois, la municipalité, ne fait encore toujours rien pour arrêter les autres travaux illégaux de Fort. Encore plus, les taxes de la sablière illégale sont déjà inscrites au budget, ce qui les rend complice. Aussi ils contribuent aux problèmes de lenvironnement parce que les eaux égouttées sont déversées sans aucune épuration dans le bois. Récemment, 30% des arbres du bois communal ont été martelés pour être abattus. Soi-disant pour stimuler la biodiversification, mais en faite ce nest qu’un moyen d’alimentation de la caisse communale.

Cette hypocrisie est devenue trop pour les gens locaux qui ont toujours lutté pour la protection de la forêt et du village contre les désastres écologiques. Ensemble avec dautres groupes, ils ont formulé une série dexigences vers la municipalité et le ministre de lenvironnement : que la décharge soit fermée et assainie ; Quon cesse lexploitation du sable ; Quon enlève le chemin illégal ; que tous les bois de la Houppe soient protégés et publiques ; que les eaux égouttées soient traitées avant lévacuation dans la forêt, que largent de compensation soit usé pour la protection et la restauration de lenvironnement et quil ny aura pas dabattage darbres jusquà il y a un plan général pour la préservation de la nature à La Houppe. Le 27 avril, le bois communal était occupé jusquà nos exigences seront réalisées. On a construit des cabanes dans les arbres, et le camp était élevé. Il y avait et il y aura des actions (comme bloquer la route par laquelle les camions passen
t vers la décharge) pour augmenter la pression sur la municipalité et le ministre de l’environnement. Les gens du village ont sympathisé et beaucoup aidé depuis le début.

Nous demandons à la municipalité et au ministre de l’environnement que cette exploitation soit fermée et que le terrain soit nettoyé; que la destruction des arbres soit stoppée; que la route illégale soit enlevée; que cette forêt soit officiellement protégée et qu’elle devienne une propriété publique; que l’on ne rejette plus les eaux d’égoût non traitées, que l’argent en compensation pour les dommages écologiques soit utilisé pour la protection et la restoration de l’environnement et que plus aucun arbre ne soit coupé dans la forêt tant qu’il n’y a pas un plan général de préservation des forêts de la Houppe.

Patdagach!