Appel à soutien international contre les menaces de mort aux ouvriers de Zanon et face à la menace d’expulsion de la fabrique.

Estimé(e)s ami(e)s,

Dans les dernières semaines, les travailleurs la fabrique récupérée et autogérée Zanon (dans la province de Neuquen)ont recu des menaces de mort à plusieurs reprises. La femme d’un travailleur a été séquestrée, blessée au couteau et menacée. Alors que la police et le gouvernement restent impassibles.
Dans le même temps, le juge en charge du « dossier Zanon » doit décider des suites de cette expérience et la fabrique se trouve menacée d’expulsion, sans prendre en compte l’excellent travail réalisé par les travailleurs lors des trois années d’auto-administration.

Ils nécessitent une solidarité mondiale face à cette situation qui rappelle le pire de la dictature militaire, en raison notamment de l’impunité policière te entreprenariale.

Comment les aider ? :

1) Le lundi 21 mars, entre 12 et 15 h, heure argentine, envoi un fax, téléphone ou envoi des mails au président Kirchner, au gouverneur de la province de Neuquen, Sobisch et au juge. Faisons-nous entendre !! Innondons-les !

Paris : de 15h à 20h.
Madrid: de 16h à 19h.
New York : 10h-13h
Los Angeles: 7h-10h.

Si vous ne pouvez le faire dans ces horaires, faites-le quand vous voulez.

2) Signez la pétition internationale ! Plus d’information autour des travailleurs de Zanon et de leur lutte sur
http://www.petitiononline.com/zanon/petition.html
http://www.obrerosdezanon.org

Quasiment 20.000 personnes ont déjà signé en montrant leur soutien, parmi lesquelles : Noam Chomsky, Eduardo Galeano,
Naomi Klein, Avi Lewis, León Ferrari et des intellectuels, des artistes et des habitants de plus de 75 pays. Cette pétition esra remise au juge et incorporée dans le dossier.

3) Mantenez-vous informé et recevez des nouvelles sur la lutte des travailleurs de Zanon. Souscrivez à la liste de Alerte Zanon. Envoyez un mail à cerlac2@yorku.ca avec le titre Alerta Zanón-español pour l’espagnol ou English pour l’anglais.

Lettre-type pour le président Kirchner, le gouverneur de la province de Neuquen et le juge. Si vous le pouvez, prenez quelques minutes pour la lire et la personaliser en essayant (!) d’être toujours respectueux. > >

Faites-leur savoir que vous soutenez la cause des ouvriers de Zanon, leur instigant à respecter les Droits de l’Homme des travailleurs et de leur laisser la fabrique.

Merci beaucoup.

– Gouverneur de la province de Neuquen (Gobernador de la Provincia de Neuquén) : Jorge Omar Sobisch
fax 54-299-448-3140
tel 54-299-449-5009/5103

– Président Néstor Kirchner:
Tel. 54-11-4344-3600
54-11-4331-1951 / 1952 / 1953 / 1954 / 1955 / 1956 /
1957 / 1958 /1959
Fax: 54-11-4344-3700 / 3800

– Ministre du travail de Neuquen, Luis A. Manganaro:
Tel: 54-299-449-5451/5400
Fax: 54-299-449-5935

(Tu ciudad), 21 de marzo, 2005

Sr. Presidente Néstor Kirchner, señor gobernador
Sobisch, señor juez Barreiro:

De mi consideración:
Ante la gravedad de los últimos hechos registrados en la provincia de Neuquén, con amenazas a los trabajadores y sindicalistas Raúl Godoy y Alejandro López y sus familias, el secuestro, amenazas y tortura a la esposa de un trabajador de Zanón, quiero expresar mi total apoyo a la causa de los trabajadores.

Como yo, unas 20.000 personas de más de 75 países de todo el mundo han mostrado su apoyo incondicional a la justa causa de los obreros de Zanón firmando un petitorio internacional que organizaron ciudadanos de distintas partes del mundo. Entre los firmantes se
encuentran importantes personalidades como Noam Chomsky, Eduardo Galeano, Naomi Klein, Avi Lewis, León Ferrari además de intelectuales, periodistas, artistas y ciudadanos de todos los continentes.

Esto muestra que los ciudadanos del mundo tenemos los ojos puestos en este y otros casos de violaciones a los derechos humanos fundamentales en Argentina, que incluyen el derecho de los obreros a trabajar en la fábrica que ellos mismos salvaron del derrumbe y
pusieron en funcionamiento.

Los obreros de Zanón son un ejemplo que tanto el gobierno nacional como el provincial deberían promover para nuestros hijos. Ante el abandono total del empresario Luis Zanón y del Estado provincial y nacional, ellos decidieron ser artífices de su propio destino. Han administrado la fábrica de una forma ejemplar, como ninguna multinacional lo ha hecho. Han creado empleo genuino, han aumentado la producción y la eficiencia, han reinvertido en la fábrica, han
disminuido los accidentes de trabajo y han colaborado solidariamente con la comunidad de múltiples formas, muchas veces reemplazando al Estado ausente.

Ahora, no sólo el juez de la causa abre las puertas al desalojo, a los despidos masivos y al vaciamiento en manos de fondos buitres, sino que los obreros son víctimas de las mafias que rememoran lo peor de la dictadura militar. Esto es absolutamente inadmisible en una democracia.
Considero que el gobernador Sobisch es, cuanto menos, el responsable político tanto de las amenazas, el secuestro y las torturas como de las irregularidades verificadas en la investigación. Él es el responsable de las consecuencias que estos hechos tengan en la integridad física y psíquica de los trabajadores y sus familiares en el futuro. A su vez, el juez Barreiro es el responsable directo del destino de la fábrica Zanón, su posible vaciamiento y extranjerización, y los despidos masivos que puedan ocurrir en el futuro como consecuencia de esto.

Los derechos humanos de los trabajadores están siendo violados. Es imprescindible entonces que el señor presidente utilice su liderazgo político para defender este conmovedor ejemplo de organización, solidaridad y producción nacional que constituye la gestión obrera de Zanón, e intervenga para garantizar la justicia y la paz en la provincia de Neuquén. Tanto la sociedad
argentina como la comunidad internacional darán su apoyo a cualquier decisión en esta dirección.

Por todo esto reclamo:

-Se reconozca la cooperativa FaSinPat y se sancione la Ley de expropiación definitiva de la fábrica otorgando el total control de la misma a los obreros

-Se desligue a éstos de la millonaria deuda que dejó el empresario a pesar de recibir enormes subsidios estatales

-Se investiguen y esclarezcan los hechos mafiosos de las últimas semanas

-Se juzgue y castigue a los culpables, incluidos los autores intelectuales

El gobierno nacional, el provincial y la justicia argentina deben actuar en forma rápida, decidida y
eficiente para que se haga justicia con los trabajadores. Millones de ciudadanos de todo el mundo
tenemos los ojos puestos en Argentina y en las actitudes que adopten tanto los gobiernos nacional y provincial como el juez de la causa.

lo saluda,

Tu Nombre
Tu País
Tu Organización, si pertenecés a alguna

(Ta ville), 21 mars 2005 (ou autre)

Mr le Président Néstor Kirchner, Mr le gouverneur Sobisch, Mr le juge Barreiro:

De ma considération :
Face à la gravité des derniers faits enregistrés dans la province de Neuquen, avec des menaces aux travailleurs et syndicalistes Raúl Godoy et Alejandro López et leurs familles, la séquestration, menaces et torture de l’épouse d’un travailleur de Zanon, je veux exprimer mon total soutien à la cause des travailleurs.

Comme moi (ou nous), quelques 20 000 personnes de plus de 75 pays du monde entier ont montré leur soutien inconditionnel aux ouvriers de zanon en signant une pétition internationale qu’ont organisée des citoyens de diférentes parties du monde. Parmi les signataires se trouvent des personalités importantes comme Noam
Chomsky, Eduardo Galeano, Naomi Klein, Avi Lewis, León
Ferrari, des intellectuels, des journalistes, des ratistes et des habitants de tous les continents.

Cel amontre que les habitants du monde avons les yeux ouverts sur Zanon et sur les cas de violation de droits humains en Argentine, y compris celui des travailleurs de travailler dans la fabrique qu’ils ont eux-mêmes sauver de la fermeture et qu’ils ont remise en marche.

Les ouvriers de Zanon sont un exemple que autant le gouvernement national que celui de la province de Neuquen devraient promouvoir pour nos enfants. Face à l’abandon total de l’entrepreneur Luis Zanón et de l’Etat provincial et national, ils ont décidé d’être les artifices de leur destin. Ils ont administré la fabrique de manière exemplaire, comme aucune multinationale l’avait fait. Ils ont créé des emplois, ils ont augmenté la production et l’efficacité productive, ils ont ré-investi dans la fabrique, ils ont diminué les accidents du travail et ont collaboré solidairement avec la communauté de multiples manières, souvent en remplacant l’Etat absent.

Maintenant, non seulement le juge ouvre les portes à l’expulsion, aux licenciements massifs et à la liquidation judiciaire de la fabrique aux profits de créanciers, mais les ouvriers sont victimes des mafias qui rappellent les pires années de la dictature militaire. Ceci est absolument inadmisible dans une démocratie.

Je (ou nous) considère que le gouverneur Sobisch est, pour le moins, le responsable politique autant des menaces, de la séquestration et des tortures que des irrégularités de l’enqête. Il est le responsable des conséquences que ces faits engendreront au niveau physiques et psychologiques sur les travailleurs et leurs familles. Quand au juge Barreiro, il est le responsable direct du destin de la fabrique Zanon, de sa possible liquidation ou de sa vente à des intérêts étrangers, avec les conséquences au niveau des licenciements massifs.

Les droits humains des travailleurs sont violés. Il est donc indispensable que le président de la nation utilise son poids politique pour défendre cet impactant exemple d’organisation, de solidarité et de production nationale que constitue la gestion ouvrière de Zanón, et intervienne pour garantir la justice et la paix dans la province de Neuquén. La société argentine et la communauté internationale donneront leur soutien à n’importe quelle décision allant dans cette direction.

Par tout cela, je (ou nous) réclame :

– que la coopérative FaSinPat soit reconnue et que soit sanctionnée la Loi d’expropriation définitive de la fabrique en octroyant le contrôle total de celle-ci aux ouvriers ;

– que les ouvriers soient déliés des dettes qu’a laissé l’entrepreneur, malgré avoir recu d’énormes subventions publiques ;

– que les faits mafieux des dernières semaines soit éclaircis en enquêtant comme il se doit ;

– que les coupables, y compris les auteurs intellectuels, soient jugés et condamnés.

Les gouvernements national et provincial, la justice argentine doivent agir rapidemment, efficacement pour que justice soit faite pour les travailleurs. Des millions d’habitants du monde avons les yeux sur l’Argentine et sur les attitudes qu’adoptent gouvernements national et provincial et le juge de la cause.

Salutation,

Ton Nom
Ton pays
Ton Organisation, au cas où