Alerte rouge au Turkménistan !

Lundi dernier (28 février), le président Niyazov de l’ex république soviétique du Turkménistan a décidé lors d’une réunion, de la fermeture de tous les centres hospitaliers régionaux, en concentrant ceux-ci dans la capitale du pays (Achkhabad). Incroyable mais vrai… Cette action présidentielle condamne donc tous les malades habitant en province à rejoindre la capitale ou à mourir ! Sans parler que cette action condamne également à la mort tous les Turkmènes victimes d’accidents graves ou de maladies subites (infarctus, hémorragies…et tant d’autres). Tout ceci sachant que seulement 550 000 personnes sur les 4 600 000 habitants du Turkménistan habitent la capitale !
Niyazoz présente cette réforme comme un moyen d’améliorer le système de santé dans son pays ! Le dictateur avait déjà renvoyé en mars 2004 plus de 15 000 personnels hospitaliers pour les remplacer par des militaires, qui sont bien plus rentables!
Le niveau de santé dans le pays est au plus bas… le taux de médecins par habitants est un des plus faible au monde… Paix aux Turkmènes très bientôt victimes de l’application de ce délire mégalomane…
Niyazov a également décidé, sous prétexte de l’analphabétisme de sa population agricole, la fermeture de toutes les bibliothèques rurales ! C’est vrai que pour palier aux problèmes d’alphabétisation le plus simple est de fermer ses lieux d’apprentissage.
A savoir encore que le président Turkmène a modifié le système éducatif du pays en rendant obligatoire la lecture de Rukhnama (le livre de l’esprit) dont il est l’auteur et qui est un pamphlet de connerie !

Par contre tout ceci n’a pas empêcher à l’entreprise Bouygues de décrocher un contrat* dans le pays, l’un des plus gros que celui-ci ait connu, qui s’évalue à plus de 230 millions de Dollars !
C’est ce qu’on appelle le capitalisme à visage humain…

Priviet…

Math

*Ce contrat concerne notamment la construction d’un bâtiment accueillant le ministère du Commerce (64 millions de dollars), une Académie pour la sécurité nationale et les garde-frontières (36 millions de dollars) et un centre d’administration de l’agriculture (90 millions de dollars). A savoir que Bouygues est présent dans la région Asie Centrale depuis de nombreuses années et décroche sans cesse des contrats de plusieurs centaines de millions de dollars avec les autorités.