Les mobilisations sociales de ces dernières semaines montrent une insatisfaction grandissante. Pour autant, le sentiment d¹impuissance et de manque de perspectives reste très présent dans les manifestations où la colère est plus rentrée qu¹exprimée.
Se battre pour défendre les dernières conquêtes sociales, il faut le faire. Mais nous devons aller de l¹avant. A la différence du sinistre Raffaran et
de sa négative attitude, sachons ensemble créer des espaces de rencontres et de luttes dynamiques partout pour :

– 1- Au regard de l¹apartheid social, système de gestion différenciée des populations, l¹urgence première est la garantie des ressources pour les 6 millions de personnes, aujourd¹hui exclues. Logement, santé, transports, éducation pour toutes et tous.

– 2-A la destruction des conquêtes sociales (retraites, réduction du temps de travail, sécurité sociale…), remettre l¹homme et ses besoins au centre de toute politique économique.

– 3- Travailler, travailler, travailler plus est sur toutes les bouches. Mais il s¹agit comme toujours d¹exploitation des travailleur-euse-s au profit des
entreprises ; il suffit de voir les bénéfices énormes distribués aux actionnaires dans le même temps où les licenciements continuent. De plus à l¹heure où l¹on nous parle de nécessité écologique, on ne peut qu¹être
surpris que l¹on ne jure que par la croissance qui ne fait qu¹accroître le désastre écologique. L¹utilité sociale des produits, une consommation effrénée qui s¹appuie sur le renforcement des inégalités entre le nord et le sud, un productivisme tant d¹agriculture que dans l¹industrie doivent être combattu au même titre que le libéralisme. Se réapproprier la richesse – et
pas seulement économique, mais aussi sociale, culturelle…- pour exiger son partage pour toutes et tous.

– 4- Quand on voit le démantèlement du service public (privatisation d¹EDF, libéralisation du rail, de la Poste, etc.) et les directives européennes de
libéralisation encore plus grande, il nous défendre une conception de service public socialisé où travailleurs et consommateurs s¹associent au travers d¹un système de gestion autogéré.

– 5- Le projet Fillon pour l¹école adopté début mars a comme objet de faire de l’éducation une machine à former de la main d’oeuvre pour des métiers prédéfinis ou plus simplement créer des robots pour remplir les caisses de l’Etat et du patronat. Tout ceci pour le plus grand plaisir du MEDEF qui comme ses homologues européens considère que  » L’éducation doit être considérée comme un service rendu au monde économique  » (Rapport de l’E.R.T. European round table : lobby constitué de 40 grandes entreprises européennes)

{{Alors, descendons dans la rue, aujourd¹hui, demain, le lundi de Pentecôte !

Soyons inventifs, politisons nos inquiétudes, nous inquiéterons les politiciens !}}

Nouvelle unité de mesure française….
Un are = 100 m²
Un guémare = 600 m²