APPEL A MOBILISATION GENERALE ! ! ! ! !

Le 3 Mars, débattons dans des cadres démocratiques, toutes et tous en Assemblées Générales sur nos campus !
Le 5 Mars, retrouvons-nous toutes et tous à Guéret, pour la défense et l’amélioration des Services Publics !
Le 8 Mars, mobilisons toutes nos Facs et nos Lycées, pour rejeter la loi Fillon et Sauver l’Education !
Le 9 Mars, amplifions la mobilisation, dans la rue, au côté des chercheuses/eurs contre le MEDEF !
Le 10 Mars, submergeons les rues TOU-TE-S ENSEMBLE pour contrer les attaques libérales !
Le 11 Mars ….

Pour nous faire entendre, faisons converger nos mobilisations. Les luttes sectorielles continuent et la révolte monte, impulsée par les lycéen-es. Or, nous l’avons vu, le gouvernement n’a que faire de nos revendications prises une par une. Pour peu qu’une mobilisation prenne de l’ampleur -comme pour les lycées – et il accélère le passage en force de la loi. Si nous prenons le temps de formuler des revendications globales comme dans le cas des Etats-Généraux de la Recherche, le gouvernement nous méprise, récupérant nos mots au profit de son plan de privatisation de l’Enseignement et de la Recherche. Et si nous attendons les bras croisés, il cassent tout !

Entrons dans l’action. Seul un mouvement d’ampleur sans précédent pourra arrêter cette politique de casse sociale. Ces dernières semaines les lycéen-es ont donné le ton, ne perdons plus une minute, rejoignons-les et invitons l’ensemble des salarié-es, précaires, chômeurs-ses et retraité-es à se retrouver dans la rue. Si nous y allons, tou-tes, ensemble, en même temps, le gouvernement devra céder. Plus notre mobilisation sera massive et coordonnée, plus vite nous pourrons reprendre des activités qui nous intéressent réellement, dans des conditions sereines et choisies. Ne les laissons plus nous pourrir la vie, gagnons par la grève générale.

Seul un arrêt complet et déterminé de l’économie semble aujourd’hui en mesure de faire céder ce gouvernement qui ignore autant le résultat des urnes que les voix de la rue. Exigeons du gouvernement qu’il change radicalement sa politique selon des intérêts sociaux, ou qu’il s’en aille. Elaborons dans l’action le projet d’amélioration des conditions de vie et des Services Publics que nous voulons. Toutes et tous ensemble imposons nos revendications.

Dès les prochains jours – notamment le 3 mars – rassemblons nous, informons nous et débattons pour recenser les problèmes et construire des mobilisations démocratiques, nombreuses et unitaires sur les facs où nous étudions. Votons nos revendications en Assemblées Générales (AG) et élargissons les à l’ensemble des personnels enseignant-es et non-enseignant-es. Rejoignons les luttes déjà en cours, rassemblons nos forces et nos propositions. Tou-tes ensemble, solidaires, nous gagnerons.

Le 5 mars, aura lieu à Guéret, préfecture de la Creuse, une manifestation nationale pour la défense et l’amélioration des Services Publics et de l’égalité des droits sur l’ensemble du territoire. Cette manifestation qui se prépare de longue date, de façon unitaire depuis l’annonce de fermetures de bureaux de postes et des milliers de suppressions d’emplois correspondants, se déroulera symboliquement dans le département le moins peuplé de France. Allons-y massivement.

Le 8 mars, les lycéen-es mobilisé-es ont annoncé qu’ils/elles seraient de nouveau dans la rue, à l’occasion de la fin des vacances pour toutes les zones. Rejoignons les avec toutes nos facs mobilisées.

Le 9 mars, les chercheuses/eurs sont décidé-es à faire entendre eux/elles aussi leur voix dans les rues pour s’insurger contre le détournement de leurs revendications et la main-mise du MEDEF sur la Recherche et l’Enseignement Supérieur. Amplifions les mobilisations sur nos facs !

Le 10 mars, l’ensemble des syndicats de salarié-es appelle à manifester pour la défense des emplois, des salaires et de la réduction du temps de travail. Dores et déjà les syndicats du rail ont appelé à une grève de 24 heures ce jour-là. Descendons par milliers dans les rues où que nous soyons : des plus grandes villes aux plus petits villages pour :
des services publics de qualité (emplois qualifiés et nombreux),
la socialisation des richesses (création d’un revenu étudiant, augmentations salariales, et réduction du temps de travail)
et des conditions de vie (Logement, Transports, Bouffe, Culture,…), d’études et de travail (horaires, pénibilité, dangerosité,…) décentes pour toutes et tous.

Le 11 mars, prolongeons la mobilisation jusqu’à satisfaction des revendications.