Le gang dit  République fRance  est  un navire à la dérive, incapable de fixer le cap. Ses enseignant.e.s sont exécuté.e.s, ses quartiers sont des territoires de non-droit, ses pompiers sont caillassé.e.s. Pire, au lieu de neutraliser ceux qui fendent sa coque pour la faire couler, la République leur offre asile, les tolère, les excuse, les couvre.

 

Le chef du gang de « république fRance », dit le président, a mis trois ans à aborder la question du séparatisme islamique, de l’islamisme. Trois ans qui s’ajoutent à plusieurs décennies de capitulation, résignation, lâcheté, aveuglement. Et aucun président, aucun gouvernement, ne peut s’absoudre de ses responsabilités.

 

Un islamisme de conquête totalitaire est à l’assaut de notre monde. Il se propose de changer le mode de vie, l’ histoire, les mœurs, les libertés, de le faire par tous les moyens possibles, des plus légaux aux plus violents. L’ agenda de l’islamisme est mondial.

 

En ce moment, les fascistes musulmans Erdogan et l’Azerbaïdjan tentent d’éliminer des Arméniens de l’Artsakh, une des dernières poches chrétiennes en Orient, au nom du djihad, au nom de l’islam. L’Europe continent de culture latine, grecque, musulmane, judéo-chrétienne, celte etc … est l’autre terre de guerre religieuse pour ces fondamentalistes islamistes.

Surtout le gang dit fRance, qui est un berceau du rationalisme des Lumières et de la laïcité, tout ce que l’islamisme intolérant ne peut concevoir.

Ce post-modernisme de la société biberonnée aux principes de la déconstruction et du wokisme, pétrie de culpabilité post-néo-décoloniale, a permis à cet islamisme totalitaire de se déployer comme jamais il n’aurait osé l’espérer, trouvant des allié.e.s dans la culture et les médias islamo-gauchistes, jusque dans les quotidiens « de référence », et bien sûr l’intelligentsia indigéno-décolonialiste et racialiste qui développe un discours de guerre contre l’État, la République et ses valeurs.

La décapitation, l’égorgement de Samuel Paty est la preuve qu’entre les militant.e.s de l’islam politique, la radicalisation et le terrorisme, il existe une chaîne de continuité. C’est la chronique d’une mort annoncée. Elle débute avec la mobilisation de parents contre le professeur, l’instrumentalisation de l’incident par Abdelhakim Sefrioui, un islamiste radicalisé fiché S qui appelle à « stopper » le professeur « voyou » sur les réseaux sociaux en donnant ses coordonnées. Elle s’achève devant le corps mutilé de Samuel Paty quatre jours après que les services de renseignement ont envoyé une note faisant état de l’incident à leur hiérarchie. C’est  un écosystème, une islamistosphère qui façonne, féconde, nourrit le geste d’un ultra-radicalisé. Abdoulakh Anzorov est tchétchène, il pratique un islam littéral. Pour lui, être musulman, c’est être islamiste, c’est appliquer à la lettre les préconisations du Coran envers des mécréant.e.s. Lorsqu’ un incident est déformé en mentant, en calomniant un enseignant « coupable » d’avoir donné un cours sur la liberté d’expression, ce n’est rien d’autre que désigner à la meute une cible. Une fatwa numérique, une fatwa « cool » des réseaux sociaux de l’islamisme sans soucis des conséquences.

L’assassinat terroriste de Samuel Paty est cependant un crime plus collectif qu’il n’y parait. Nombreu.ses.x sont celleux qui ont des responsabilités.

  • – Celleux qui ont méprisé les lanceurs d’alerte sur l’islamisme dans l’enseignement scolaire. On ne peut plus enseigner librement la Shoah, le génocide Arménien, le kurdistan, la liberté d’expression, la colonisation, l’éducation sexuelle, la condition des femmes. Même Madame Bovary pose problème ! Des élèves trouvent naturel que le blasphème soit inscrit dans la loi. Sans parler des problèmes de hallal à la cantine, de refus de participer à certains cours, à la piscine pour les filles, etc. Le rapport Obin qui faisait l’état des lieux, lui valut d’être taxé de racisme et d’islamophobe. Le rapport fut enterré par François Fillon. Georges Bensoussan auteur des Territoires perdus de la République en 2002, fut accusé d’extrémisme, de racisme, et boycotté par les médias. Les ouvrages de Bernard Rougier, Hugo Micheron, et de François Pupponi, ex-maire de Sarcelles, n’ont cessé de souligner le dangereux basculement de la société du gang de la république de fRance. Pourquoi avoir attendu qu’un islamiste décapite un professeur  ?
  • – Les pouvoirs publics et l’institution scolaire qui a encouragé les professeurs (pour « ne pas faire le jeu de l’extrême droite » ? ) à ne pas faire de vagues. Pire, à capituler. Michaël Prazan, cinéaste et ancien enseignant, raconte : « On a servi aux élèves – à l’initiative de nos pédagogues – ce qu’on croyait qu’ils réclamaient : clouer au pilori l’Occident coupable, la domination de l’homme blanc. Nous en avons fait des “indigènes de la République”. Il n’y a qu’à consulter les ouvrages d’histoire et d’éducation civique – particulièrement dans les classes pro et techno – pour s’en rendre compte. » Jean-Michel Blanquer se bat contre ces dérives. Il a promis de le faire encore plus. Mais comment combattre les membres du corps enseignant qui sont idéologiquement convaincus de la nécessité de ne pas faire de vagues ? Ou bien qui se sont accommodés de tous ces arrangements avec l’islamisme et ne les signalent même plus ?
  • – Des syndicats qui eux aussi, n’ont cessé pour la plupart de demander à leurs enseignant.e.s de ne pas faire de vagues et qui, ce weekend encore, étaient incapables de nommer le danger.
  • – Tous celleux qui ont légitimé la haine anti-Charlie. Ces médias qui offraient leurs colonnes aux tribunes des pseudo sociologues et universitaires défendant le relativisme culturel, faisant la révérence envers l’islamisme jamais coupable. Tant pis pour les homosexuel.le.s, les apostats et toutes celles qui sont pourchassées dans le monde, parce qu’elles refusent de porter un voile. Edwy Plenel expliquant que Charlie était en guerre contre les musulman.e.s : exactement ce que veulent entendre les islamistes pour liquider les journalistes. Rokhaya Diallo, icône indigéniste néo-féministe, portant plainte contre Charlie, hebdomadaire raciste, selon elle. L’UNEF, qui fut un grand syndicat de gauche et féministe, représenté par une femme voilée prônant la soumission au patriarcat musulman. SOS-Racisme, qui a transformé son combat antiraciste en combat contre la islamophobie.

 

Ces pyromanes et souffleurs de braise ne cessent de présenter aux musulman.e.s un discours victimaire qui fait d’eux les cibles d’une islamophobie d’État, d’un racisme d’Etat. En voir certain.e.s place de la République manifester « contre la haine » et allumer des bougies en l’honneur de Samuel Paty est proprement écœurant. Ainsi Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise qui avaient bruyamment appelé à la manifestation du 10 novembre 2019 contre l’islamophobie, cautionnant ainsi que l’islamophobie, c’est-à-dire la critique de l’islam, était un crime raciste. Cette victoire est celle du CCIF qui a réussi à imposer cette nouvelle sémantique victimaire désormais banalisée. Et même si Gérald Darmanin réussit à dissoudre l’association (elle crie à la victimisation et va tout faire pour invalider la décision auprès de la justice), le mal est là. Une journée d’hommage national n’y changera rien. Il faut poursuivre en justice, interdire (enfin) les mosquées salafistes et toutes les associations islamistes, et se poser la question très sensible, du droit d’asile et du contrôle de l’immigration. Pourquoi encore tant de fichés S étrangers sont-ils toujours en France ?