Son assassin l’a décapité au nom d’une idéologie qui, dans bien des endroits du monde, s’en prend à tout ce qui ouvre les humains à plus de liberté : les écoles et ceux qui œuvrent à apporter le savoir, les militants pour la sécularisation des religions, les militantes pour l’égalité femmes-homme, etc…

Ce n’est pas le premier professeur, dans le monde, qui tombe au nom de l’idéologie de l’islam politique / l’islamisme. Ces réactionnaires tentent d’imposer par la peur, par l’autocensure, leur vision du monde basée sur une lecture rigoriste d’un livre, et dans leur cas qu’ils pensent saint. Tous les tenants de ces idéologies réactionnaires mortifères, d’où qu’elles viennent, savent qu’ils trouveront des soldats, parfois simplement en s’appuyant sur les plus déclassés par notre société, en attisant pour leur dessein les haines et les identitarismes.

Il ne suffira pas de faire la chasse à leurs idées. Encore moins d’amalgamer comme, ils et elles en rêvent, tous les croyant.e.s d’une religion en un grand ensemble belliqueux. Il faut leur couper l’herbe sous le pied !

Pour nous anarchistes, cela ne pourra se faire que par l’émergence d’une société réellement égalitaire, libre, où chacun et chacune aura sa place en tant qu’individu.e. Il faut aussi soutenir les luttes pour la sécularisation des religions dans le monde, à minima. Et nous, anarchistes, souhaitons, luttons pour la disparition à terme des religions et superstitions, l’abolition des frontières, des classes et faire vivre l’entraide à l’échelle du globe. Les États et leurs guerres, les Religions et le Capitalisme se nourrissent les uns les autres au détriment des Libertés.

Nous ne pouvons pas nous contenter d’une simple condamnation sans imaginer et commencer à mettre en œuvre les changements de société nécessaires à la disparition des carcans qui nous enferment.

Nous ne pouvons nous contenter de compter les morts, d’une pseudo « unité nationale » et de retourner au silence.

Nous le devons à toutes celles et ceux intimidé.e.s, malmené.e.s, tué.e.s au nom de la réaction et l’envie d’imposer une vision rétrograde de la société, d’où que cela vienne.

Ni Dieu, ni maître, ni État, ni patron.

Les Relations Extérieures de la Fédération Anarchiste