L’exploitation des matières premières révèle peut-être l’aspect le plus matériel du pouvoir au vue de la dévastation qu’elle provoque, mais trahit d’autant plus profondément les rapports qui sont à la base de « cette marche du progrès ». Ces pages se focalisent en effet sur ses nerfs à vif, sur les racines par lesquelles coulent des substances dont la domination se nourrit pour continuer à s’étendre et à accroître sa puissance. Ces racines qui pénètrent profondément dans le ventre de la terre, qui chambardent la planète, l’intoxiquent, la surchauffent, la ravagent. D’innombrables êtres humains et non humains sont sacrifiés chaque jour – réduits en esclavage, empoisonnés, exterminés, tués par des armes toujours plus puissantes et sophistiquées – pour la possession de ces éléments du sous-sol, piliers fondamentaux de l’édifice mondial de l’exploitation. Si la machine dévastatrice est fortement dépendante de l’extraction du charbon, du gaz, du pétrole, des minerais,… cela donne lieu à des  guerres, des conflits sanguinaires, mais aussi à des luttes et des révoltes aux quatre coins du globe.

220 pages – Été 2020 – 2 euros.

Sommaire :

– Introduction

– Des fleuves de sang, pétrole et déchets

– Dans les coulisses du négoce international

– Le plan IIRSA. Infrastructure et dévastation en Amérique Latine

– Des cris de révolte entre les Andes et l’Amazonie

– Détruire ce qui nous détruit ici et ailleurs. Pour l’occasion sous un angle héxagonal.

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