Le rendu de l’audience pour Carla à la cour des libertés, qui s’est tenue à huis clos vendredi dernier, 18 septembre, est arrivé aujourd’hui (22 septembre).

Comme cela s’est déjà produit pour les camarades arrêtés dans le cadre de l’opération Scintilla en février 2019, la commission à abandonné l’accusation d’association subversive à son encontre.

Elle a rejetté les mesures alternatives proposées par la défense et réitère à la place les mesures de précaution en prison pour l’autre delit dont elle est accusée : fabrication, détention et transport de matériel explosif, relatif à l’incendie d’un guichet automatique d’une succursale à Turin de la Poste, qui à l’époque s’occupait des expulsions par le biais de sa compagnie aérienne Mistral Air.

Comme d’habitude, pour lire les raisons de cette décision, il faudra attendre encore quelques semaines. Carla reste donc en prison. Lors d’un coup de fil qu’elle a eu avec un compagnon, nous avons appris que la nouvelle ne l’a évidemment pas surprise ni démoralisée et qu’elle se sent forte et sereine. Nous renouvelons l’invitation à lui écrire et à lui envoyer une chaleureuse solidarité, également à la lumière de la censure appliquée à sa correspondance qui ralentit pas qu’un peu les relations avec l’extérieur.

Note : Carla a été notifiée de la censure de la poste le 6 septembre. Cela signifie que chacun de ses courriers, reçus ou envoyés, passent par le bureau du proc’. Il en avait été de même pour Silvia l’année passée, qui avait vécu une détention quasiment sans courrier (ce qui n’a par ailleurs pas l’air d’être le cas pour Carla). La durée de cette censure est de 6 mois, renouvelable. Néanmoins, il est possible d’y faire des recours.

Une audience se tiendra d’ailleurs demain, vendredi 2 octobre, pour demander sa levée.

Pour rappel : 

Arrestation de Carla à Saint-Etienne, recherchée dans le cadre de l’opération scintilla

Carla extradée, une première lettre

Affiche solidaire avec les compagnon-nes en prison et en procès en italie