Voici une orientation : Si le CAPITALO-PATRIARCAT s’appuie pour vendre sur la mise en hypotextile des corps féminins dénudés et érotisés (sexyphilie) sous la libération du « çà » libidinal et pulsionnel dans un cadre hétérosexuel dominant ou l’homme regarde et la femme se montre mais ou potentiellement chacun peut jouir, sauf agressions ou violences récurrentes des hommes (statistiques impressionnantes sur ce point), l’HYPERPATRIARCAT des intégristes religieux sexyphobes du monde entier (musulmans ou juifs haredim) s’appuient, eux, sur la mise sous hypertextile (voile et jupe longue et manches longues) des corps féminins ou rien de féminin ne dépasse (ni forme, ni peau, ni talon, ni ongle en couleur, etc ) et la domination d’un « surmoi » austère, fort, surmoralisateur et surépressif excluant plaisir et désir, sans exclure pour autant les agressions et les violences récurrentes.

Il n’y a d’ailleurs pas que les intégristes religieux a être sexyphobes et à vouloir (re)couvrir les femmes (cf 4 types dont la sexyphobie d’Etat contre le string seins nus en piscine ou la sexyphobie professorale contre les élèves en tenue « indécentes » pour eux) mais les intégristes religieux sont actifs sur toute la planète et vont plus loin dans le recouvrement textile.

Exemple des enfants sur les deux versants : Mettre des gamines dénudées en concours de beauté est l’équivalent de mettre des gamines sous voile et robe ultra-longue à deux ans sous pression parentale religieuse. On a là les deux versants d’un excès l’un relevant de la modernité des moeurs libérés (çà) du poids ancestral de la religion, l’autre toujours sous emprise d’un archaïsme religieux réactionnaire (surmoi sévère) cherchant à établir un hyperpatriarcat sexyphobe et sexoséparatiste.

Faire cesser ces violences sur les deux versant (çà et surmoi) est un trajet vers le mieux de demain ! Il y a là matière à position commune au-delà des positions différentes des unes et des autres

Christian Delarue