Aujourd’hui, le président du CRIF Midi-Pyrénées diffame et menace le collectif Palestine Vaincra

Mercredi 1er juillet, un rassemblement était organisé à Toulouse à l’appel d’une vingtaine d’organisations, pour dénoncer le projet d’annexion de la Cisjordanie lancé par le gouvernement Netanyahu/Gantz. Près de 300 personnes ont affirmé leur soutien au peuple palestinien, comme dans beaucoup d’autres villes en France et à travers le monde. Voilà ce qui a fait réagir le président du CRIF Midi-Pyrénées dans un entretien accordé au journal La Dépêche. Dans celui-ci, Franck Touboul « dénonce l’inaction des pouvoirs publics face aux manifestations du collectif Palestine vaincra. Et menace d’aller à l’affrontement. » Cet article diffamatoire est le dernier d’une série d’attaques de la part des soutiens à l’apartheid israélien qui visent à intimider notre collectif.

Franck Touboul s’étonne que la préfecture de Haute-Garonne n’ait pas interdit le rassemblement contre l’annexion de la Cisjordanie, un projet qui est même dénoncé par la communauté internationale et l’ONU. Par cet article, il tente de pousser les autorités à museler la liberté d’expression et le droit de manifestation.

Plus largement, le président du CRIF veut faire interdire nos stands d’information organisés chaque mois depuis un an dans le centre ville de Toulouse. Il se demande même s’il doit faire « intervenir des militants de [s]a communauté pour démonter [notre] stand et ainsi caractériser le trouble à l’ordre public […] ». Franck Touboul vise ainsi à provoquer un « trouble à l’ordre public » inexistant sur ces activités.

Ensuite, il fait référence aux assassinats perpétrés par Mohammed Merah. Nous dénonçons l’assimilation du soutien à la cause palestinienne aux attentats antisémites de Mohammed Merah. Cette rhétorique fait partie d’une stratégie politique plus large consistant à amalgamer antisionisme et antisémitisme (relancé par la formule d’Emmanuel Macron affirmant que l’antisionisme était le « nouvel antisémitisme »). Nous rappelons que l’antisionisme s’inscrit dans un combat antiraciste et antifasciste appelant à la fin de l’occupation en Palestine. L’amalgame avec l’antisémitisme relève d’une arnaque « intellectuelle » dont personne n’est dupe. Nous sommes scandalisés que pour une basse manœuvre politicienne, Franck Touboul instrumentalise la mémoire des victimes d’ attentats antisémites.

Le président du CRIF nous explique ensuite que le Collectif Palestine Vaincra appelle au boycott d’Israël au mépris des décisions de la justice qui a « prononcé plusieurs condamnations ». Nous rappelons au président du CRIF Midi-Pyrénées que le mois dernier,la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’Homme pour avoir condamné des militant.e.s qui participaient à des actions de boycott, rappelant que ces dernières relèvent de la liberté d’expression.

Franck Touboul s’attaque également à la campagne que nous avons mené contre le jumelage Toulouse Tel Aviv. C’est encore la démonstration que la remise en cause du jumelage entre Toulouse et la capitale d’un État raciste progresse et gêne les partisans du colonialisme.

Il dénonce aussi « le soutien du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une organisation classée comme terroriste (…) ». Rien d’étonnant qu’un défenseur de l’apartheid israélien s’inquiète de voir grandir la défense du projet d’une Palestine libre et démocratique, de la mer au Jourdain, pour toutes et tous à égalité des droits.

Enfin, quand le journaliste de la Dépêche demande au président du CRIF s’il craint que « des éléments de la communauté juive aillent à l’affrontement lors d’une prochaine manifestation de ce collectif? ? », ce dernier lance un appel franc : « par leur attitude les pouvoirs publics donnent une prime à la violence. Aujourd’hui nos membres sont suffisamment remontés pour arrêter de se laisser marcher dessus. » Nous nous indignons que le président du CRIF Midi-Pyrénées puisse recourir à de telles méthodes mafieuses qui visent à étouffer toutes formes d’expression contradictoire à la politique israélienne.

Cette nouvelle attaque est une attaque contre toutes les organisations et les personnes luttant contre le racisme et le colonialisme. Ces méthodes d’intimidation ne nous feront pas taire, elles n’arrêteront pas notre solidarité !

Le 04 juillet 2020

https://iaata.info/Le-president-du-CRIF-Midi-Pyrenees-diffame-et-menace-le-Collectif-Palestine-4343.html

Communiqué : A Toulouse, le CRIF promet de s’en prendre à l’ordre public.

BDS France Toulouse (Boycott – Désinvestissements – Sanctions) tient à manifester son soutien au Collectif Palestine Vaincra quant aux propos tenus par M. Franck Touboul, président du CRIF Midi-Pyrénées, dans un article complaisant de la Dépêche paru le 3 juillet, suite au rassemblement unitaire pacifique du 1er juillet. Appelé par 24 organisations, ce rassemblement s’opposait au projet d’annexion de la Cisjordanie par Israël. 

Est-il nécessaire de rappeler les principes fondamentaux de notre pays, la France, parmi lesquels figurent la liberté d’expression et la liberté de manifester?

Est-il nécessaire de rappeler la décision à l’ unanimité de la Cour Européenne des Droits de l’Homme du 11 juin 2020 en faveur des militant.e.s BDS, qui souligne que « les actions et les propos reprochés aux requérants concernaient un sujet d’intérêt général, celui du respect du droit international public par l’Etat d’Israël et de la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, et s’inscrivaient dans un débat contemporain, ouvert en France comme dans toute la communauté internationale. », et qu’ils « relevaient de l’expression politique et militante »?

Est-il nécessaire d’expliquer à M. Touboul que menacer de laisser « intervenir les militant.e.s de [sa] communauté pour démonter [les] stands » de CPV en vue de créer un « trouble à l’ordre public » – pour obtenir une interdiction préventive – est une incitation à la violence? M. Touboul en chef de gang annonçant que ses crimes vont payer? C’est ahurissant !

Enfin est-il nécessaire de rappeler que critiquer l’État d’Israël, état colonial état d’apartheid, pour ses innombrables violations du droit international en Palestine ne relève en rien d’un supposé antisémitisme mais bel et bien d’une expression politique et militante en faveur du respect des droits à l’auto-détermination des Palestinien.ne.s?

OUI ! IL EST NECESSAIRE DE LE RAPPELER

LA LIBERTE D’EXPRESSION EST UN DROIT

Notre association, BDS France Toulouse, participante du rassemblement du 1er juillet, étudiera avec les autres organisations les réponses à apporter aux propos publiés par la Dépêche. Mais que le CRIF le sache : notre combat pour l’abolition du régime d’apartheid contre les Palestinien.ne.s ne va pas faiblir.

BDS France Toulouse, le 6 juillet.

Communiqué de Solidaires Ariège

 

Mercredi 1er juillet, un rassemblement était organisé à Toulouse à l’appel d’une vingtaine d’organisations, pour dénoncer le projet d’annexion de la Cisjordanie lancé par le gouvernement israélien Netanyahu/Gantz.

Solidaires 09 appelait et participait à ce rassemblement.

Le 4 j07.08 uillet, dans un entretien à « La Dépêche du Midi », édition de Toulouse, Mr Touboul, Président régional du CRIF, concentrait sa vindicte contre une des associations organisatrices « Palestine Vaincra »,  sans jamais faire allusion à la question de fond : La négation  par Israël  des droits pléniers  des Palestiniens à l’existence sur leur terre séculaire.
 
 L’union départementale Solidaires 09 partage la réponse de Palestine Vaincra au CRIF.
 Elle ne confond pas  les Juifs de France ou d’ailleurs avec l’Etat d’Israël, contrairement à Mr Touboul, porte-parole du CRIF toulousain. 

Elle revendique avec le peuple Palestinien 
 
1.    La fin de l’occupation et de la colonisation de ses terres. 
2.    Le démantèlement du mur de l’annexion et la fin du blocus de Gaza.
3.    La  Reconnaissance des droits fondamentaux des citoyens arabo-palestiniens d’Israël à une égalité absolue.
4.    Le droit des réfugiés palestiniens à revenir dans leurs maisons et propriétés comme stipulé dans la résolution 194 de l’ONU. »

 

Le CRIF panique et menace

 

L’arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme légalisant le boycott comme un droit citoyen radicalise les dirigeants sionistes. Si l’avocat Marc Bensimhon appelle l’État français à faire un recours, le président du CRIF Midi-Pyrénées incite, lui, ses troupes à la violences contre les militants de la campagne BDS. Le nouveau ministre de l’Intérieur sévira-t-il ?

Créé pendant la Seconde Guerre mondiale, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a pour objet social de « défendre les droits et intérêts de la communauté juive de France ».

Depuis longtemps, une autre mission s’est substituée à celle-ci. Roger Cukierman, Richard Prasquier et Francis Kalifat ont transformé le CRIF en ambassade bis de l’Etat d’Israël. Devenu une officine de propagande, il défend inconditionnellement la politique de la droite et de l’extrême droite israéliennes.

Benyamin Netanyahou prétend annexer la moitié de la Cisjordanie, au mépris du droit international, des résolutions de l’ONU et de l’opinion de la quasi totalité des Etats du monde entier ? Kalifat se tait.

Le Premier ministre israélien flirte avec ses homologues d’Europe centrale, pourtant négationnistes et souvent même antisémites ? Kalifat se tait.

La nouvelle loi fondamentale stipule que « seul le peuple juif a droit à l’autodétermination en Israël » (article 1) ? Kalifat se tait.

La police israélienne assassine des jeunes Palestiniens, y compris un autiste, et laisse dissimuler les vidéos filmant cet assassinat? Kalifat se tait. Etc.

De quoi parle Kalifat ? Jour après jour, la newsletter du CRIF dénonce l’avis de la Cour européenne des droits de l’homme qui, le 11 juin, a reconnu le boycott comme un droit citoyen faisant partie de la liberté d’expression garantie par la convention européenne des droits de l’homme et, sur cette base, condamné la France pour avoir réprimé des militants de la campagne Boycott-Desinvestissement-Sanctions (BDS).

Il est vrai que cette décision constitue une défaite cinglante pour le CRIF et ses amis, après des années de pressions pour imposer la criminalisation du boycott.

L’avocat Marc Bensimhon, interviewé par la newsletter du CRIF ce jeudi, le reconnaît sans ambages: « C’est un message tout à fait catastrophique qui est donné. Désormais, chacun peut librement faire son appel public au boycott, sans être inquiété ». Certes, prétend-il faussement, « l’appel public au boycott est un délit pénal en France ». Reste que « cet arrêt accorde aussi au BDS une légitimité totale d’action sur le sol français, avec les dégâts sécuritaires que l’on ne connaît que trop bien ».

L’avocat dit espérer convaincre l’Etat français de faire un recours devant la Grande Chambre de la CEDH pour réformer cet arrêt. Quand bien même il le ferait, comme Kalifat le lui a officiellement demandé, les chances de succès semblent des plus minces, a fortiori s’agissant d’un avis adopté à l‘unanimité des juges.

Mais le CRIF, comme toujours, a deux visages. Celui, légaliste, de l’avocat Marc Bensimhon. Et celui, violent, du Président du CRIF Midi Méditerranée, Franck Touboul: le préfet ayant refusé de s’en prendre au Collectif Palestine vaincra de Toulouse, celui-ci n’ayant pas troublé l’ordre public, Touboul, interviewé par la même newsletter (voir ci-dessous), lance: « Faut-il attendre que je laisse intervenir des militants de ma communauté pour démonter leur stand et ainsi caractériser le trouble à l’ordre public ? » Et d’ajouter: « Pourquoi nous les juifs on serait toujours les bons élèves ? Par leur attitude les pouvoirs publics donnent une prime à la violence. Aujourd’hui nos membres sont suffisamment remontés pour arrêter de se laisser marcher dessus. »

Rien de vraiment surprenant. La droite au pouvoir en Israël entraîne le pays dans une inquiétante fascisation du pays, dénoncée comme telle par l’ancien ministre Ehoud Olmert. Et, naturellement, à Paris, la voix de son maître, le CRIF, tolère en son sein des comportements également fascisants, comme cette incitation à la violence. Au nom des juifs ! Si Touboul voulait susciter des réactions antisémites, il ne s’y prendrait pas autrement…

Faut-il le dire ? Ces menaces de Franck Touboul, qu’il a répétées à la radio juive toulousaine Kol Aviv, tombent d’évidence sous le coup des lois françaises. Les incitations à la violence, même sionistes, n’ont pas leur place dans la République. Voilà une bonne occasion pour le nouveau ministre de l’Intérieur de sévir contre un dangereux agitateur et contre la newsletter qui relaie ses menaces.

http://www.crif.org/fr/revuedepresse/france-manifestations-pro-palestiniennes-toulouse-le-president-du-crif-toulouse-critique-violemment-linaction-de-letat

https://blogs.mediapart.fr/dominique-vidal/blog/090720/le-crif-panique-et-menace

 

Le maire de Toulouse soutient le CRIF dans sa volonté de censurer la solidarité avec la Palestine

Mercredi 1er juillet, la radio Kol Aviv a diffusé une émission spéciale au lendemain du deuxième tour des élections municipales avec la présence de Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, Franck Touboul, président du CRIF Midi-Pyrénées et Nicole Yardeni, présidente d’honneur du CRIF Midi-Pyrénées et nouvelle élue de la majorité municipale.

 

Sans surprise, l’émission s’est ouverte sur l’échec du CRIF dans sa tentative de faire interdire la manifestation appelée par une vingtaine d’organisations contre le projet de plan d’annexion de la Cisjordanie. Dans une logorrhée vulgaire et mensongère, le présentateur interroge le maire nouvellement élu de Toulouse à ce propos.

Celui-ci déclare soutenir l’initiative du CRIF Midi-Pyrénées dans sa volonté d’entraver la liberté de manifestation en affirmant de manière mensongère que le boycott des produits israéliens est « juridiquement infondé » et que le préfet « pourrait sur cette base là prononcer l’interdiction de cette manifestation ». Rappelons à M. Moudenc que cette manifestation était organisée par plus de vingt organisations et dénonçait le projet de plan d’annexion de la Cisjordanie, largement remis en cause y compris par l’Union Européenne. Par ailleurs, M. Moudenc défend avec ferveur l’apartheid israélien mais, son engagement ne doit pas lui faire oublier le droit. La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné la France pour entrave à la liberté d’expression suite à sa condamnation de militant·e·s qui appelaient au boycott des produits israéliens.

Jean-Luc Moudenc poursuit en affirmant qu’il y a un « consensus à Toulouse des uns et des autres pour ne pas suivre les prises de position de ce collectif » à propos du jumelage de Toulouse avec Tel Aviv. Mais encore une fois, M. Moudenc fait preuve d’imprécisions, aveuglé par son soutien au jumelage avec la capitale d’un État raciste. La signature de notre pétition par plus de 5300 Toulousain·e·s confirme le fait qu’il n’y a aucun consensus à Toulouse sur le sujet. Par ailleurs, différentes listes ont totalement ou partiellement soutenues cette revendication durant la campagne municipale. Enfin, plusieurs conseillers municipaux nouvellement élus ont affiché clairement leur soutien à ce mot d’ordre, en particulier Odile Maurin ou encore Jamal El Arch.

La multiplicité des attaques contre le soutien à la Palestine à Toulouse et contre le Collectif Palestine Vaincra en particulier, témoigne de la fébrilité des soutiens de l’apartheid israélien face au dynamisme des mobilisations engagées contre le colonialisme et le racisme.

https://palestinevaincra.com/2020/07/le-maire-de-toulouse-soutient-le-crif-dans-sa-volonte-de-censurer-la-solidarite-avec-la-palestine/

Les méthodes de voyous du CRIF« A l’israélienne », le CRIF emploie des méthodes de gangsters face au rejet croissant qui s’exprime dans la population concernant le régime d’apartheid. Dans un entretien à La Dépêche du Midi, Franck Touboul (président du CRIF Midi-Pyrénées) a tenu des propos diffamatoires et menaçants suite au succès du rassemblement unitaire à Toulouse contre le plan d’annexion de la Cisjordanie, et en particulier contre le Collectif Palestine Vaincra.

Comme l’écrit très justement Dominique Vidal, dans un article intitulé « Le CRIF panique et menace », le lobby israélien est dans tous ses états depuis le jugement de la Cour Européenne des Droits de l’homme qui légitime totalement la campagne BDS.

Échec également concernant la Loi Avia, co-écrite par le vice-président du CRIF Gil Taïeb, qui vient d’être retoquée, comme liberticide, par le Conseil Constitutionnel.

Alors, faisant fi de sa respectabilité de façade, le CRIF recourt aux méthodes de la LDJ (dite « Ligue de Défense Juive »), et montre son vrai visage.

https://europalestine.com/2020/07/10/les-methodes-de-voyous-du-crif/