Dans la nuit du 20 au 21 février 2005, la presque totalité des magasins bouygues telecom de Paris n’ont pas pu ouvrir leurs portes sans faire appel aux services de serruriers. Les employés ont ainsi eu le temps, en essayant de les enlever, de lire des affichettes collées sur les devantures. En voici les textes:

-Emeute au centre de rétention
Jeudi soir, une mini-émeute a éclaté dans le centre de rétention de Paris, au palais de Justice, où sont retenus les étrangers en situation irrégulière avant d’être expulsés. C’est un contrôle de sécurité, au cours duquel les gardiens ont procédé à une fouille des chambres, qui a provoqué la colère des retenus. Quarante d’entre eux se sont alors rebellés contre cette mesure en brisant deux caméras de surveillance et un distributeur de boissons. Ils ont ensuite allumé un incendie dans le réfectoire en brûlant un matelas et trois chaises en plastique, provoquant l’intervention des pompiers et des services de police. Le feu a été rapidement circonscrit, ne provoquant ni blessés ni dégâts matériels. A la suite de ces incidents, deux personnes ont été placées en garde à vue. Ce centre de rétention de l’île de la Cité, vétuste, doit fermer d’ici à quelques mois. Il sera délocalisé dans celui du bois de Vincennes, agrandi.
Ni prisons, Ni rétention, Ni expulsions

-Fermé pour cause de lutte contre les CRA

-Fermé pour cause de construction de toujours plus de cellules d’enfermement. Bouygues, constructeur exclusif de prisons et CRA

-Bouygues construit des prisons, Bouygues construit des CRA

-Fermé en solidarité avec les mutins du CRA de Cité