Pendant cette année 2005 la deuxième phase de cette offensive aura
lieu avec le commencement de ces de ces procès qui ont été tous
regroupés en un seul.

Un des sous-procès, appelé le 18/01, est dirigé contre les
mouvements de jeunesse Haika et Segi. Depuis qu’il a été mis en marche
en mars 2001, 42 jeunes ont été inculpes, la majorité a été
emprisonnée et trois organisations ont été déclarées hors la loi. Il
s’agit d’une procédure pleine de mensonges et d’irrégularités
juridiques : basée sur la thèse « tout est l`ETA » (ETA est une
organisation armée basque indépendantiste et de gauche) sans y ajouter
aucune preuve, on y spécifie pas de comportement délictuel, et la
seule accusation reste celle d` appartenir aux associations de
jeunes.

En ce moment l’audience nationale prétend pousser et accélérer le
procès sans aucune garantie juridique pour la seule raison que neuf de
ces jeunes auront déjà passé 4 ans en prison et que suivant la loi
Espagnole il devraient pouvoir rentrer chez eux pour attendre le
jugement.

Le procureur général de l’Audience Nationale demande un total de
654 ans de prison pour les 42 inculpés pour appartenance à un groupe
terroriste. Les demandes sont entre 10 et 112 ans.

Au Pays Basque (tant au nord qu’au sud) des plates-formes
plurielles ont été organisées pour dénoncer ce procès politique.