Quand gratter quelques centaines de voix justifie d’inciter des personnes à s’exposer au coronavirus.

La page facebook du NPA31 nous offre une représentation chronologique plutôt précise qui nous montre comment ce parti s’est comporté par rapport à la pandémie de covid-19. Nous pouvons y distinguer deux phases (que l’on retrouve également sur leur site web npa31.org) :

  • Avant l’annonce du confinement : le covid-19 ? quesaco ? l’important c’est les élections, battre Moudenc !
  • Après l’annonce du confinement : le covid-19 ! distanciation sociale ! solidarité ! Macron responsable !

Vous allez me dire, oui, mais tous les partis « de gauche » ont fait exactement la même chose, et vous avez tout à fait raison. Alors pourquoi se focaliser sur le NPA (31) ?

  • Parce que ce parti se présente comme contestataire, révolutionnaire.
  • Parce qu’il bénéficie de beaucoup (trop) de sympathie dans nos milieux militants.
  • Parce qu’il surfe sur la vague de la solidarité et du ressentiment contre l’action (ou non-action) du gouvernement à des fins électoralistes (aujourd’hui quasi toutes leurs publications parlent du covid alors qu’avant le 16 mars il n’y en avait presque aucune).
  • Parce qu’au lieu d’assumer son erreur et d’en tirer des leçons, le NPA 31 a choisi de mentir et de censurer la vérité.

Le NPA31 publie en moyenne entre 3 et 5 publications par jour sur facebook. Or si vous allez vérifier aujourd’hui, vous pourrez constater qu’il n’y a aucune publication entre le 13 et le 16 mars. Presque 3 jours entiers sans aucune publication !
Celles-ci ont en effet été supprimées à postériori. La publication la plus choquante était datée du 15 mars, le matin du premier tour des municipales. Il y était écrit que le NPA 31 avait pu visiter tous les bureaux de vote de la ville, que tout était bien organisé partout dans le respect des gestes barrières, et qu’il n’y avait donc aucun risque à aller voter.
Il s’agit là bien évidemment d’un mensonge, puisque nous savons aujourd’hui que beaucoup de bureaux de vote n’étaient pas sécurisés contre le covid-19, et que plusieurs assesseu.rs.es ont été contaminé.es.

C’est d’autant plus scandaleux quand on sait que la tête de liste sur Toulouse, Pauline Salingue, travaille au CHU. On se demande bien comment ses collègues on apprécié son appel à voter le 15.

Nous affirmons que pour le NPA31 (comme tous les autres partis), obtenir des voix est plus important que tout. En tous cas, plus important que de freiner la progression d’une pandémie mondiale et meurtrière.

Moudenc, Maurice, Salingue, on s’en fout, on veut pas de maire du tout.