Un journaliste, une ex-députée, un conseiller municipal, un militant d’une organisation politique de jeunesse vont être livrés à l’Espagne, malgré les risques de torture, pour comparaître dans un procès d’exception avec 255 autres inculpés.

Et si c’était toi le suivant ?

18/02 : La cour d’Appel de Pau s’est proncée pour la remise à l’Espagne de l’ex députée Batasuna Arraitz Zubimendi et d’Unai Berrosteguieta, membre de Segi. Concenrant Ibon Arbulu, il devrait être fixé sur son sort le 1 er mars, un suppléméent d’information ayant été demandé à l’ESpagne. La défense peut encore porter l’affaire devant la Cour de Cassation.

Un nouveau mandat d’arrêt européen contre le journaliste Garikoitz Mugika.

17/02 La police française a arrêté jeudi17/02 à Ziburur, Garikoitz Mugika, journaliste à la revue Zirika, et lui a signifié un mandat d’arrêt européen. Il est demandé par Garzon dans le cadre du procès 18/98 contre Segi/Jarrai/Haika. Son mandat devrait lui être notifié aujourd’hui.

Garikoitz fait partie des 42 personnes inculpées dans le cadre du procès Segi/Jarrai/Haika. 20 ans de prison sont demandées contre lui.
Ci joint communqiues de la plate forme

Plate-forme contre le mandat d’arrêt européen et les procès du 18/98

 » Mandat d’arrêt européen : A qui le tour ? »

Communiqué de presse – Prentsa agiria

La Cour d’Appel de Pau a rendu son verdict ce matin, vendredi 18 février, concernant l’application du Mandat d’Arrêt européen (MAE) à l’encontre d’Araitz Zubimendi, 27 ans, ex députée de Batasuna à Gasteiz, d’Unai Berrosteguieta de Segi et d’Ibon Arbulu Renteria, ancien conseiller municipal de Bilbo et membre d’Udalbiltza et du bureau politique de Batasuna.
Pour Arraitz Zubimendi et Unai Berrosteguieta, c’est un avis favorable à l’exécution du MAE.
Pour Ibon Arbulu, un supplément d’information a été demandé à l’Espagne. Le verdict devrait être rendu le 1er mars.
La défense a posé un pourvoit en Cassation.
La plate-forme contre le mandat d’arrêt européen et les procès 18/98 tient à faire part de son indignation face à cette décision.
Cette décision est purement politique, puisque la défense avait démontré, face à des dossiers vides d’accusations sérieuses, le caractère clairement politique de ces mandats. Les textes de loi prévoient en effet que le MAE ne peut s’appliquer pour ces raisons.
Nous sommes tou-te-s concerné-e-s !
Hier et aujourd’hui des militant-e-s politiques d’une organisation de jeunesse, une ex députée, un conseiller municipal, un journaliste…A qui le tour d’être livré-e à l’Espagne ?
Nous demandons à la population, à tous les acteurs sociaux, culturels, politiques et syndicaux, de se mobiliser et de faire savoir au gouvernement français qu’il ne peut ainsi livrer ces militant-e-s politiques à un procès d’exception (18/98) où les droits de la défense ne sont pas garantis, alors que l’Espagne a été condamnée par le Comité de prévention de la Torture de l’ONU et Amnesty International pour la torture qu’elle pratique.
Nous exigeons du gouvernement français qu’il cesse immédiatement sa collaboration à ces atteintes aux libertés élémentaires que sont la liberté d’association, de réunion, d’expression.

Pas de collaboration française aux procédures du 18/98 !

Pas de mandat d’arrêt européen pour les 4 arrêté-e-s !

Plate-forme contre le mandat d’arrêt européen et les procès du 18/98
COMUNIQUE DE PRESSE – du 17/02

Un nouveau mandat d’arrêt européen contre Garikoitz Mujika.

La police française a arrêté aujourd’hui Garikoitz Mujika et lui a signifié un mandat d’arrêt européen. Il est demandé par Garzon dans le cadre du procès 18/98 contre Segi/Jarrai/Haika.
Alors que la justice française a déjà refusé la livraison de 5 militant-e-s politiques à l’Espagne, en refusant les MAE (Mandat arrêt européen), que demain la Cour de Pau doit rendre son avis sur l’exécution de ces MAE à l’encontre d’Araitz Zubimendi, 27 ans, ex députée de Batasuna à Gasteiz, Unai Berrosteguieta de Segi et Ibon Arbulu Renteria, ancien conseiller municipal de Bilbo et membre d’Udalbiltza et du bureau politique de Batasuna, c’est bien à une provocation que se livre le gouvernement français.
Une provocation contre la liberté d’opinion, d’expression et d’association qui ne peut laisser insensible l’ensemble des forces les défendant.

La plate-forme contre le mandat d’arrêt européen et les procès du 18/98 dénonce la collaboration française à ces procès d’exception que sont les procès du 18/98.

Le gouvernement français ne doit pas livrer à cette mascarade les militant-e-s politiques demandé-e-s par le juge Garzon.

Pas de collaboration française aux procès du 18/98 !
Pas de MAE pour Ibon, Araitz, Unai et Garikoitz !