Quelles en sont les conséquences ?

  • La déforestation force les espèces sauvages à cohâbiter de plus en plus avec l’humain et les espèces dites apprivoisées et ainsi potentiellement transmettre leur maladies. Si ce n’est à nous directement a minima à nos congènères domestiqué.e.s puis à nous tôt ou tard . En résulte ce qui nous arrive en ce moment, le covid 19 (puis d’autres épisodes avant mais dont tout le monde semble avoir oublié l’existance). (on passera sur l’explication de la nécessité constante de la recherche sur les virus, même ceux innofensifs pour l’humain, les laboratoires les étudiant et non les créant).
  • La fonte du permafrost quand à elle va inexorablement libérer des vieux (mais genre vieux de ouf) virus, qui seront, à n’en pas douter, tout autant voire encore plus mortel pour nous .

Ce qu’il faut en conclure c’est que nous allons devoir entrer dans une nouvelle ère de cotoiement social. Les distanciations physiques (et non sociales !) vont devenir la nouvelle norme à appliquer très vite.

  • Pourquoi vite ? C’est là que la vision totoiste entre en jeu.

C’est simple la réhausse du système de santé c’est pas pour demain, les inégalités vont continuer à se creuser. Les riches auront les meilleurs soins, les pauvres pourront crever. En gros plus nous mourrons moins nous serons nombreu.ses. pour renverser ce systeme capitaliste qui nous tue.

Certes tout le monde n’est pas pro-violence (et heureusement) mais force est de constater que tous les moyens d’actions, quels qu’ils soient, doivent être remis à jour, améliorés, car « en face » les puissants n’ont pas attendu pour renforcer leurs milices policières, militaires, privées, que ce soit par l’équipement, la logistique, les études en tout genre des comportements sociaux etc. Ca fait des décennies (voir des siècles) qu’ils s’améliorent et apprennent et partagent leur conclusions. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que nombre d’entre eux investissent dans la recherche scientifique. « Ils » ont une bonne longueur d’avance.

  • Bref plus nous serons, plus nous pourrons vaguement espérer un « lendemain ».

C’est pourquoi nous ne devons pas attendre que les divers dirigeant.e.s de ce monde nous expliquent comment nous protéger face à cette pandémie et celles à venir. Ce n’est pas dans leur intérêt, si ce n’est de conserver le strict minimum de masses pour leur besoins personnels. Ils ne sont pas à quelques milliers de morts près, nous si.

Nous devons anticiper, par la réflexion, la solidarité, etc.. les moyens de NOUS protéger. Nous devons arrêter de minimiser nos protections sous divers pretextes, qu’ils soient affectifs, politiques, ou que sais-je encore.

Tant pis si nous remettons les manifs, les AG, les soirées militantes ou privées « à demain », tant pis si nous nous mettons en stand by un moment sur certains aspect de nos luttes ou rapports entre individus. Dorénavant chaque vie de notre côté va compter dans les confrontations à venir. Ne nous leurrons pas, la répression est de plus en plus violente et va faire de plus en plus de morts de notre côté, autant éviter de leur faciliter la tâche en se tuant nous même par manque d’auto-protections.

– Iels veulent un mètre de distance, nous en ferons 2 !

– Iels veulent nous limiter à 10, nous nous limiterons à moins s’il le faut, et nous adapterons à chaque lieu.

– Iels veulent nous vendre des masques, nous les réquisitionnerons par le vol s’il le faut et les redistribuerons équitablement et gratuitement.

– Iels veulent nous forcer à travailler nous ferons grêve à domicile.

– Iels veulent nous affamer nous partagerons nos miettes et collectiviserons chaque centimètre de nature urbaine.

Nous ne sommes pas en guerre comme dirait Macron, mais nous allons y arriver. La société est toujours une guerre ! Elle sera sale (forcemment comme toutes) et sera d’une forme encore imprévisible (même si l’on en perçoit les contours). Je le répète, ne nous entretuons pas par bétise, décontraction ou ignorance à nous entasser dans des cortèges, même distancié.e.s des un.e.s des autres, qui finiront par se faire gazer et réprimer et créeront des mouvements de foule qui annihileront toutes mesures de protections prises par nos soins.

Privilégions les actions en petits groupes, en plusieurs points, simultanées et coordonées s’il le faut. Formons-nous, informons-nous et partageons le tout. De la banderole sur un pont aux locaux qui brûlent, de la réquisition des biens aux sabotages.

Plus que jamais recréons un (ou des) système(s) de vie indépendant du leur. Produisons par nécéssité et partageons les fruits de nos labeurs avec les notres. Pour une fois laissons crever les riches en les isolant. Chaque vie compte, les notres plus que les leurs.

Et ainsi nous reviendrons, plus nombreu.se.s, plus fort.e.s, plus déterminé.e.s que jamais et pourrons recasser les banques, les assurances et autre lies de ce monde dans des cortèges encore plus nombreux et festifs.

Les vitrines et leur familles peuvent bien attendre quelques temps de plus, notre vengeance sera terrible.

  • Profitons de ce moment pour revenir aux actions directes et discrètes.

Notre seule arme pour le moment est notre faculté à survivre face aux puissants. Ne les laissons pas nous dicter notre survie, vivons !

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