Le gouvernement envisage-t-il une surveillance numérique de masse ? Comme sur les autres sujets depuis le début de la crise sanitaire, rien ne parait certain, étant donné la gestion calamiteuse de la situation par le gouvernement, et ses mensonges incessants. Rien n’est certain, mais le pire est envisageable, comme le prouve chaque jour l’actualité. De récentes annonces ministérielles, proprement totalitaires, ont de quoi faire peur.

Le gouvernement envisage de lancer son application baptisée « StopCovid » dès le 11 mai, selon le secrétaire d’Etat chargé du Numérique. Cela voudrait dire que dès la semaine prochaine, des dizaines de millions de personnes seraient géolocalisées en temps réel depuis leurs téléphones. Le gouvernement est encore incapable de dire si cette mesure sera obligatoire ou pas, mais il semble décidé à instaurer cette expérimentation inédite.

Plus grave, dans une tribune publiée le 3 mai sur la plateforme Medium, Cédric O’, secrétaire chargé au Numérique écrit :

« S’agissant du projet StopCovid, l’équipe projet intègre depuis le début des spécialistes de l’accessibilité (personnes en situation de handicap ou peu habituées aux outils numériques). Pour ceux ne possédant pas de smartphone, une partie de l’équipe est dédié à essayer de trouver une autre solution — par exemple, un boîtier ou un bracelet qui permettraient de se passer des téléphones. »

Des bracelets électroniques sont donc bien à l’étude, de l’aveu même d’un secrétaire d’Etat, pour pister la population. Le monde devient peu à peu une prison géante.

Incapable de résoudre la crise sanitaire en soignant la population, incapable de fournir des masques et des tests, le gouvernement compte sur la répression et la surveillance de masse. Pister plutôt que dépister, fliquer plutôt que protéger.

La tribune de Cédric O : https://medium.com/@cedric.o/stopcovid-ou-encore-b5794d99bb12