A l’heure actuelle, 23 300 personnes sont mortes du COVID-19 en france. Chaque année, ce sont au moins 41 000 vies qui sont abrégées par les ravages de l’alcool.

Ces deux chiffres n’ont pas pour but d’établir une quelconque hiérarchie entre deux fléau, mais de donner une idée des jeux d’échelles.

Quand certain.es continueront d’appliquer les gestes barrières car cela protège les gens mais continueront de participer à l’incitation permanente à l’alcoolisation dans les milieux « militants ».

On nous parlera des poisons industriels qui infestent les aliments, en refusant de parler de ce poison tout autant industriel dont les fioles vides s’entassent lors de chaque rencontre.

On nous dira refuser l’abrutissement médiatique, mais c’est bien volontiers que l’on s’abêtirra, verre après verre.

Et certains viendront nous parler des moyens à donner au personnel soignant, oubliant qu’il représente un important nombre des cancers en France (avec la clope). Si au lieu de demander plus de travail, on agissait maintenant pour cesser d’en créer ?

Il semblerait que le confinement ait amené a une diminution de la consommation d’alcool. C’est peut-être une faille dans laquelle nous devons nous engouffrer.

Car la consommation d’alcool n’est pas un choix individuel, elle est directement liée à de nombreuses pressions sociales : familiale, profesionelle, amicale, publicitaire ou autre. Elle est à la fois le produit et la productrice de ce monde de merde. C’est pour cela que notre sobriété ne doit pas servir à exclure les personnes qui en sont dépendantes mais qu’elle doit au contraire passer par le développement d’espace de solidarité ne reposant plus sur des affinités alcooliques.