François exige que la justice belge mette fin immédiatement à son harcèlement judiciaire.

« Je n’accepterai pas d’autre jugement qu’un acquittement total et sans condition.

Dans la négative je refuserai de me soumettre à toutes peines qui me seraient imposées.

J’invite en outre celles et ceux qui croiraient encore que le régime « représentatif » en général et l’Etat belge en particulier sont des démocraties, à consulter le point 4 de la conclusion de ce site. Les faits qui y sont mentionnés ne sont sans doutes pas étrangers aux résultats de cette enquête réalisée par le sociologue Mark Elchardus (Vrije Universiteit Brussel) qui révèle que le parlement, le gouvernement, la justice et les partis politiques (derniers) sont les institutions dans lesquelles la population belge a le moins confiance. »

François Jortay est accusé de :

– rébellion non armée

– outrage à agent

– incitation à l’émeute

Ce que François prétend : Chronologie (Partielle)

1.- Jortay assiste à une scène d’enlèvement avec violence à une quinzaine de mètres devant lui. Les agresseurs sont très nerveux et crient. Les détenus grimacent de douleur.

2.- Jortay arrive devant H.D.+D1 et demande en élevant la voix qu’ils arrêtent de faire mal aux détenus.

3.- Un policier repousse violemment jortay vers le mur en hurlant des menaces d’arrestation.

4.- Jortay crie que c’est un scandale que la police se comporte ainsi.

5.- Un policier (P.D.) charge Jortay sans sommation et le frappe sur le bras droit, et lui crie de s’en aller.

6.- Jortay recule et se retrouve sur la rue.

7.- P.D. rejoint le groupe qui continue son chemin vers le commissariat.

8.- Jortay s’adresse à la population en disant qu’il ne faut pas accepter cette situation.

9.- P.D. se retourne et montre Jortay du doigt en donnant des ordres.

10.- Au moins deux policiers rebroussent chemin et chargent Jortay sans sommation.

11.- Jortay se tait, ne bouge pas et laisse pendre ses bras le long du corps.

12.- Les policiers arrivent sur lui et le mettent à terre en lui portant des coups dont un sur l’arrière de la cuisse –> Jortay tombe.

13.- Une fois que Jortay est tombé à terre des coups de matraque lui sont assénés sur le dos, puis des menottes lui sont passées. (pendant ce temps Jortay ne se débat pas mais se protège des coups et crie au secours).

14.- S.V. relève Jortay en lui passant un clé de bras.

15.- Pendant le transfert, Jortay demande qu’ils arrêtent de lui faire mal mais S.V. maintient la pression sur l’épaule –> Jortay appel à l’aide –> S.V. augmente la pression sur l’épaule –> Jortay se tait car la douleur est devenue insupportable.

Description détaillée des faits du 8 juillet 2003 : http://police-justice.net/descrip_detail.html

Source : http://police-justice.net/