Garder un système où les enjeux compétitifs, élitistes et autoritaires sont garantis et inculqués par des gardiens de la nation, garants du système éducatif national, fait de nouveau croire que ces leviers de cet existant sont bénéfiques et surtout sont à préserver ou améliorer.

L’état, ses sbires et ses potes font des « réformes » depuis des décennies.

Ils façonnent des lignes directives afin de formater de futurs trimards au service de l’état ou à d’autres structures du capitalisme.

Les fervents défenseurs de l’école, privée ou publique, ces garants de l’ordre sont les bienveillants transmetteurs de la culture étatique et de la morale sociale qui s’y accoquine : ceux qui maçonnent l’édifice de l’obéissance, de la soumission, de la compétition.

L’école est un des terrains qui est imposé pour y inculquer les dynamiques les plus crades : de la xénophobie aux morales religieuses ou étatiques ; beaucoup sont exclus ou crèvent de subir les maux de ce séchoir.

Ce rouage de l’enfermement, c’est cet endroit où la violence des rapports autoritaires ne se voient plus ou sont considérés comme « normaux » ; pour tout garder intact de ce monde putréfié.

Le cynisme va jusqu’à octroyer des chances avec des sections spécialisées à ceux considérés comme incompétents, pas/peu rentables, -les traînes savates- : on mise sur la misère, son exploitation, son conditionnement à chaque pas.

Il ne peut y avoir de consensus pour être mieux matonner ou améliorer des cages.

Quelle duperie ; personne ne part sur les mêmes starting-blocks dans cet édifice carcéral : la triche est déjà partout.

Rien n’est à défendre concernant les écoles : l’autorité, comme le pouvoir sont à détruire, ce sont eux qui enferment, empêchent tous les possibles et bouclent les rages dans leurs murs.

Attaquons ce monde et ne défendons rien de ce qui en émane : Kène ton ékole.

« Démontons la pédagojie oficièle faite pour fabriquer des esclaves »

Anna Mahé, journal ‘l’anarchie’1905

https://gnasses.noblogs.org/post/2020/02/12/ecoleprison/

école=prison.pdf