Dans le cadre de l’augmentation de la conflictivité ouvrière, durant l’année 2004, lutte pour des augmentations de salaires, de meilleures conditions de travail, résistance aux plans de liquidation, de licenciements, de précarisation et de travail au noir, lutte pour récupérer les syndicats aux mains de la bureaucratie, autant de la CGT que de la CTA, en mettant sur pieds des groupes et des listes combatives et anti-bureaucratiques, comme dans Metrovias (métro de Buenos Aires), chez les cheminots, les enseignants, dans le secteur de la santé, etc. et en tenant en compte la situation politique caractérisée par un Gouvernement qui tente de recomposer l’institutionalité questionné par la Rébellion Populaire des 19 et 20 décembre 2001, politique qui se propose de garantir les profits des grandes entreprises, le paiement de la dette externe frauduleuse aux organismes du capital financier international, c’est à dire, aux responsables de la faim et de la misère populaire, en réprimant et en emprisonnant ceux qui luttent, condamnant le peuple travailleur à la plus impressionante exploitation.

Pour ces raisons, nous qui affrontons cette politique, considérons nécessaire de contribuer au regroupement et à la coordination des organisations et de ceux qui luttent, classites, combatifs et anti-bureaucratiques. En constituant un Plénaire des Bases qui nous permette de donner des pas effectifs dans ce sens. En promouvant la discussion dans les lieux de travail. L’objectif de cette entreprise est de pouvoir récupérer les organisations des travailleurs, contribuer à leur combativité et dévellopper une nouvelle direction du Mouvement Ouvrier, au-delà de la centrale syndicale dans laquelle sont enrolées ces organisations.

Nous sommes conscients qu’il existe une base de discussion politique, exprimée dans le document signé par plus de 80 organisations, à l’occassion du troisième anniversaire des 19 et 20 décembre 2001, proposition politique qui sans doute sera enrichi par le débat.

Nous invitons les représentants syndicaux, les délégués, les activistes syndicaux qui coincident avec cette proposition et qui sont disposés à organiser la lutte pour :

– Journée nationale de 6 heures et agmentation salarial, en accord avec le coût de la vie.

– Universalisation des Plans de chômage et augmentation de leur montant à 350 pesos.

– Expropriation définitive des entreprises récupérées sous contrôle ou gestion ouvrière et de toute entreprise qui ferme ou licencie.

– réEtatisation sous contrôle des travailleurs et des usagers des entreprises de servivce public privatisées.

– Contrôle ouvrier des conditions d’hygiène, de sécurité et d’insalubrité dans toutes les entreprises.

– Liberté à tous les prisonniers politiques, emprisonnés pour avoir luttés.

– Fin des inculpations et/ou amnistie pour tous, non à la criminilisation de la protestation sociale.

– Non au paiement de la dette externe.

Le samedi 5/2/05 à l’hotel BAUEN récupéré par ses travailleurs, av Callao 300, Buenos Aires capitale. AV. CALLAO AL 300 casi Av. Corrientes.

Convoquent : Corps des délégués de Metrovías, Corps des délégués de Apuba, Syndicat des Céramistes de Neuquen ( Zanon), Délégués de FOETRA (téléphonie), Délégués de SUTEBA Bs. As (enseignants) et de Bahía Blanca, Commission provisoire ATE de Rió Turbio (mineurs), Délégués de UTPBA, Liste Marron Astilleros Rió Santiago (construction navale), Délégués de APA (aviation), Délégués ATE Sur, Membres de la Commission Directive CONADU Historique, MTR-Cuba, Polo Obrero, Mouvement 29 Mai, et des organisations, des délégués et des activistes.