Le 1er décembre dernier, des membres de La Manif Pour Tous, opposés au projet de PMA sans père, s’étaient rassemblés devant la préfecture de Nantes. Eleonore Revel était venue apporter son soutien. C’est à cette occasion qu’elle s’était montré proche d’un groupe de jeunes hommes responsables dans la soirée de l’agression violente d’une militante pour les droits des personnes LGBTQI+. Cette agression avait d’ailleurs été revendiquée sur les réseaux. Un CR mytho de la soirée racontait que ce conglomérat de fafs perdus s’autoproclamait « Arsouille Naoned ».

Depuis quelques semaines, ce « groupe » a fait de nouveau parler de lui.

Leur nom est réapparut comme signature apposée aux côtés de tags nazis sur des lieux nantais, symboles de lutte : une fresque contre la répression du mouvement social en cours, le QG des luttes ou encore plus récemment l’Université.

En plein mouvement social, totalement absents et déconnectés des travailleurs et des travailleuses, des salarié.es, des précaires, bref, de toutes celles et ceux qui se battent face au gouvernement et sa police, les membres d’Arsouille Naoned s’en sont prit physiquement à des manifestants.es isolé.es en marge des journées de mobilisation, restons, n’en doutons pas, bien couverts par la police.

Ceux qui se positionnent comme service d’ordre du RN dans la vraie vie n’hésitent pas à se revendiquer comme les derniers des prols sur les réseaux (lol). En réalité, ils sont le bras droit d’un parti qui trompe les travailleurs et les travailleuses avec un projet politique construit, entre autre, sur la haine des minorités. Qui peut prétendre être défenseurs de la Manif pour Tous, recouvrir une fresque contre les violences policières de croix gammées, agresser des militant.es en marge du mouvement social contre la réforme des retraites et représenter ce que sont les prolétaires d’aujourd’hui ?

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