Mais samedi 7 décembre, le patron de l’entreprise a constaté qu’il pouvait y avoir d’autres formes de contestation contre ce pylône que la pétition citoyenne lancée il y a deux ans par des locaux. Il a découvert ces deux engins de chantier vandalisés, alors qu’ils étaient restés durant une semaine sur le parking Tréminil: « Il y a eu des vitres cassées, des pneus crevés, des sièges lacérés. Ils m’ont bien abîmé les deux engins. Et ce n’est pas des jeunes. La route est fermée. Pour monter là-haut, il faut marcher sur une piste pendant une heure. C’est peut-être un randonneur, un écolo? […] »

C’est réjouissant d’apprendre qu’une antenne pas encore érigée est déjà en proie à l’action directe. Ca pourrait être une idée de prendre le problème des ondes à la racine, autrement que par des comités de vigilance citoyenne, surtout quand on sait que tout un tas de projets similaires pullulent partout sur le territoire.

Cette nouvelle nous rappelle que la randonnée peut parfois être un chouette sport, surtout quand une fois arrivée au sommet on tombe sur un chantier de la domestication technologique, esseulé au milieu de la nature.