Rennes ne fut pas le seul endroit touché par la repression policière lors de l’interdction du teknival. Samedi 3 décenbre au soir,le site désigné de l’évenement, dans la commune de Frossay (44), fut aussi le théâtre d’affrontements violents.
En effet, malgré l’interdiction promulguée par la préfète et selon la cotume tekno, les ravers ont décidés de se réunir à Frossay, ou le son résonnait depuis le soir précedent.
S’estimant libre de faire la fête pacifiquement et ayant depuis des mois prévu une organisations de bénévoles par l’intérmediaire de Korn’Geohl(association des sounds systems de l’ouest), les ravers se sont heurtés à une forte répression ploicière.
4 cars de crs mobilisés et voilà une fête transformées en véritable guérilla de campagne. Empêchants les jeunes d’accéder au site, les crs usent de bombes lacrymogènes et de coups de matraques.
L’affrontement durera toute la nuit, quelques crs seront blessé par la véhémence de certains teuffeurs.
Fallait-il imposer la violence pour emêcher un évenement qui, bien que contesté, reste avant tout festif?
Non. Cela s’inscrit bien dans la démarche de guerre à l’intelligence mené par nos gouvernants. Le lendemain à Frossay, la route était sale et aucun teuffeur n’était là pour nettoyer. Le teknival aurait eu lieu, ces jeunes, comme à leur habitude, l’auraient fait.