Je suis pour les caisses de grève, car il faut assurer un minimum de revenus pour les grévistes et il va visiblement nous falloir tenir encore un peu avant que la victoire soit acquise…!

Par contre lors de négociations avec les décisionnaires pour le retrait pur et simple de ce projet dégueulasse, il est indispensable d’exiger le remboursement des jours de grèves par celles et ceux qui ont créé cette situation, c’est à dire les décisionnaires et autres sous fifres. Toutes et tous se sentent intouchables, car protégés par les fortunes qu’ils s’emploient à engraisser tout au long de leurs misérables mandats, mais ce n’est pas une fatalité!

Nous autres salarié-e-s et autres grévistes ne faisont que nous défendre contre une agression SUBIT! Ce n’est pas à nous de payer les pots cassés. En toute logique, nous devons même exiger des dommages et intérêts vis à vis de cette agression et de toutes les violences qui l’accompagnent (psychologiques et physiques)!

Ne nous trompons pas, nous sommes la cibles de leurs attaques, c’est bien notre sueur et notre sang qu’il s’agit de pomper! Et tout l’arsenal gouvernemental et médiatique est là pour nous rabaisser en demandeurs et demandeuses de droits; droits chaque fois rabaissés en faveurs, ce qui aucunement lieu d’être. Nous devons bien regarder les choses en face et refuser d’intégrer la soumissions de nos vies à leur confort toujours croissant. Nous ne sommes pas né-e-s pour passer notre vie en semi-liberté, soumis à des contraintes débilisantes, avec la menace permanente qu’on nous coupe les vivres ou qu’on nous précarise encore et encore!

Nos vies ne leur appartiennent pas, et nous devons sortir de ce shémas d’exploité-e-s! Nos rêves ne sont pas de devenir leur sous chef-fe-s pour d’obtenir un salaire d’exploiteur, ces rêves la sont des cauchemards, nos rêves sont plus beaux…! Il nous faut sortir de ce shémas de merde ou on nous maintient comme ennemis potentiels les uns pour les autres. C’est ce shémas qui est reponsable de tous les dérèglements actuels. Ce n’est pas une fatalité, c’est à nous de le détruire et ce changement qu’on peut ausssi appeler révolution est notre seule issue…!

Ils continuent mandats après mandats de nous faire la guerre, qu’au minima, ce soit eux qui la paient! Là se situe le tout début de notre victoire… La grève doit être payé par celles et ceux qui la provoquent et qui vivent chaque jour, qu’il y ait grève ou pas, à nos dépends! Et méfions nous sans cesse des représentants syndicaux (ils seront toujours payés, grève où pas grève…)!