Ils ont commencé par rôder dans le centre ville par petits groupes pour repérer les lieux puis se sont rassemblés pour défiler dans le centre ville en chantant leur répertoire putride et en ont profité pour tabasser au moins un jeune rebeu qui fêtait l’anniversaire de son pote, et probablement bien d’autres dont on entendra pas parler (les témoignages sont les bienvenus!!).

Non contents de s’en prendre à des personnes pour des motifs ouvertement xénophobes, ces fascistes ont saccagé la terasse du Lézard et brisé leur vitrine pour terroriser la clientèle, le Lezard étant un bar réputé de gauche. Ils s’en sont pris également à un petit groupe d’antifascistes rassemblé.e.s devant le Barouf à coup de jets de tables, de chaises et de bouteilles en verre (saccageant au passage la terrasse du Heaven’s café, un bar LGBTI, ainsi que celle du Temple bar.). Apres avoir semé la haine et la terreur dans les rues pendant des heures, la police – que les médias locaux se sont empressés de saluer comme les héros du jour – s’est décidée à en gazer quelques-uns et à laisser repartir les autres. Sur une centaine d’agresseurs avérés, dont les déplacements ont étés suivis en directe par la police via le dispositif de vidéo surveillance tellement nécessaire pour notre sécurité (hahahaha) 5 fascistes ont été interpelés.

Où sont les 20 prétendues interpellations que la police a revendiqué hier soir?? Et des centaines de fascistes cagoulés et armés qui sèment la terreur et attaquent des personnes civiles pour des motifs politiques ou racistes, on appelle ça comment??

Et ils sont où les medias, eux qui aiment tellement crier au terrorisme quand il s’agit d’alimenter l’islamophobie??

Elle est où la répression quand il s’agit pas des populations les plus précaires qui se battent pour leur droits??

Ils sont où les canons à eau et les matraquages en règle quand il s’agit pas de gilets jaunes?

Elle est où la BAC quand il s’agit pas d’aller tabasser et harceler les jeunes des quartiers?

Et elle est où la police quand il s’agit pas de mutiler, violer ou tuer les personnes issues de l’immigration post coloniale?

Mais la rue en fait, elle est à qui?