Les escadrons de la mort ont encore frappé à Gaza !

 

« Au moins 5 raids israéliens sur la bande de Gaza », annonçait cette nuit Ziad Medoukh.

Et vendredi, lors de la Marche du Retour à Gaza, 37 manifestants blessés, dont de nombreux enfants.

Qui va faire payer à l’Etat colonial, ses crimes monstrueux ?

Et Madame Bensouda, toute honte bue, ose parler des « ballons incendiaires » lancés par quelques manifestants sous occupation, assiégés dans une prison où le ciel n’est ouvert qu’aux drones et aux missiles des escadrons de la mort israéliens ?

ÉCOEURANT !

http://www.europalestine.com/spip.php?article706

La Commission d’Enquête indépendante désignée par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU vient de rendre la version résumée de son rapport sur les manifestations dans le territoire palestinien occupé.

Centré sur les Grandes Marches du Retour entre le 30 mars et le 31 décembre 2018, ce rapport insiste d’abord sur le caractère essentiellement politique et pacifique de ces manifestations, et répertorie une seule opération armée palestinienne, d’un tireur isolé, qui a entraîné un déluge d’obus de l’armée israélienne et 21 morts côté palestinien.

Parmi les 183 tués et 6106 blessés par des tirs directs de l’armée israélienne (dont de nombreux enfants, des femmes, des personnes handicapées, des journalistes et personnels de santé), des enquêtes détaillées ont montré qu’une grande majorité ont été atteintes alors qu’elles se trouvaient entre 50 et 300 mètres de la clôture de séparation, victimes de tirs réguliers et méthodiques des snipers de l’armée israélienne.

Le rapport conclut à une forte probabilité de crimes de guerre, voire de crimes contre l’humanité.

http://www.france-palestine.org/Crimes-de-guerre-israeliens-a-Gaza-un-rapport-important-des-suites-attendues

Les colonies israéliennes en Cisjordanie, un crime de guerre ?

 

La politique de colonisation israélienne en Cisjordanie constitue-elle le crime de transfert, direct ou indirect, par une Puissance occupante d’une partie de sa population civile, dans le territoire qu’elle occupe ? La question est actuellement examinée, à la demande de la Palestine, par le Procureur de la Cour pénale internationale. L’implantation par Israël de colonies de peuplement en territoire palestinien occupé comporte les éléments constitutifs du crime de guerre de l’article 8, § 2, b), viii), du Statut de Rome, à savoir son élément légal, son élément matériel et son élément moral. Il sera dès lors aisé au Procureur de la Cour pénale internationale d’établir la responsabilité pénale des dirigeants israéliens, qui organisent la politique de colonisation.

Ghislain Poissonnier et Eric David, Revue des droits de l’homme

 

Les enfants palestiniens gazés dans leurs écoles

A Anata, au Nord Est de Jérusalem occupée, l’armée d’occupation s’amuse à gazer les petites filles du primaire, à les terroriser et à les blesser comme le montrent ces deux vidéos.

Cela s’est passé ce jeudi 5 décembre.
La directrice de l’école, Najwa Refa’ey, raconte comment plusieurs jeeps ont envahi la rue devant l’école de filles d’Anata et leurs soldats attaqué les Palestiniens présents, qui ont essayé de protéger les enfants.

Des douzaines d’écolières ont souffert de l’inhalation de ces gaz lacrymogènes de plus en plus toxiques, alors qu’elles étaient dans l’incapacité de quitter leur école, une fois les cours terminés. Elle ont dû y rester enfermées, traumatisées, jusqu’au départ des soldats.

Le même jour à l’aube, l’armée d’occupation a enlevé 14 Palestiniens à leur domicile dans plusieurs régions de la Cisjordanie occupée.

http://www.europalestine.com/spip.php?article708

Quand les fêtes apportent la haine : La journée de Sarah à Hébron occupée

Pendant deux jours, environ 50.000 colons israéliens se sont rassemblés dans la ville pour célébrer la fête à l’endroit que les sionistes considèrent comme leur droit religieux (bien qu’il soit historiquement palestinien et se trouve clairement dans la délimitation des Territoires Palestiniens).

Vendredi après-midi, des milliers de fidèles sont arrivés dans la ville et la présence déjà énorme des forces d’occupation israéliennes (habituellement 4.000 soldats gardent les 400 colons israéliens) était encore plus importante que d’habitude. Des mesures de sécurité renforcées ont été mises en place et des routes principales ont été bloquées, entravant la circulation des Palestiniens autour de la ville et contraignant les magasins arabes à fermer dans un environnement économique déjà étouffé (en raison de la fermeture d’entreprises et de zones par ordre militaire et de la forte répression du commerce et du tourisme par les restrictions à la circulation aux postes de contrôle).

Beaucoup des colons en visite étaient ostensiblement armés, avec des armes de poing ou des armes automatiques, contrairement aux Palestiniens pour qui il est illégal de porter une arme, qui sont étroitement surveillés à tous les nombreux points de contrôle. […]

 

http://www.ism-france.org/temoignages/Quand-les-fetes-apportent-la-haine-La-journee-de-Sarah-a-Hebron-occupee-article-21010