Jean Paul Delevoy, nommé pour réformer nos droits à la retraite par le gouvernement de cette démocrature (et pour ce poste de killer, très très bien rémunérée évidemment) a « omis » de déclarer une autre de ses fonctions, celle d’administrateur d’un des principaux institut de formation des assurances (ces assurances auxquelles ont peut cotiser pour des retraite privées entre autre…)

De plus, il touche une retraite de haut fonctionnaire qui nourrirait plusieurs familles de smicards sur des années (https://www.capital.fr/economie-politique/le-joli-bonus-financier-quempoche-jean-paul-delevoye-au-gouvernement-1349749)

Avec un tel aplomb, une telle confiance dans notre soumission, il n’y a rien d’étonnant à ce que celles et ceux qui se considèrent comme nos maitres excitent leurs chiens policiers et qu’ils se servent de leur justice (terme orwellien) contre nous lorsque nous descendons dans la rue. Ils doivent penser que l’on continuera encore longtemps à les servir, à leur apporter gloire et richesses. Comme toujours, ils misent sur le fait que notre colère sera encore et toujours anéantie par la peur, la bonne éducation, et la morale du bon citoyen avide de paix sociale! Que l’on préfèrera toujours crever misérablement, sans accès au soins ou au logement, dans la pauvreté extrème de nos vieux jours, et même bien avant pour celles et ceux qui sont de facto précarisées à l’extrême, plutôt que de risquer leur répression croissante!

Prennons la rue et ne la lachons plus, pas avant d’avoir mis à sac leurs palais! Laissons libre court à notre soif d’une véritable et durable justice. Organisons nous et battons nous en inventant un monde égalitaire, sans hiérarchie ni exploitations.

Ni dieu ni maitres.