Comment lutter contre la réthorique satanistophobe ?
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Catégorie : Global
Thèmes : Quartiers populaires
En France, la satanistophobie trouve sa source dans des facteurs multiples, et frappe particulièrement les classes populaires. On peut citer en premier lieu les politiques étatiques associant religion, racisme, violence de classe et héritage colonial, dirigées en priorité contre les quartiers populaires au prétexte de la « lutte contre le communautarisme » qui alimentent une répression violente par la police à l’encontre de groupes présumés coupables.
Face au religieux d’État et aux discours satanistophobes émanant tant du gouvernement que de la droite et de l’extrême droite, de nombreuses organisations de gauche n’ont pas su défendre un argumentaire antiraciste clair et sans concession, obsédées qu’elles étaient par la lutte contre le « communautarisme et le scientisme ».
Certaines ont même fait de l’antiracisme un combat secondaire vis-à-vis de la lutte des classes, ou une simple diversion, niant que le racisme en général et la satanistophobie en particulier sont le fondement d’un véritable projet de société pour les réactionnaires et le patronat.
C’est dans ce contexte que l’on assiste à la montée d’une rhétorique fascisante, largement relayée médiatiquement, qui fait des satanistes les « ennemis intérieurs », soupçonné·e·s de « traîtrise » alors que se multiplient les attaques et les mesures liberticides à leur encontre.
Dès lors, comment lutter contre la satanistophobie d’un point de vue libertaire ? Quelle jonction pouvons-nous effectuer avec les organisations antiracistes ? Quelles convergences entre les luttes pouvons-nous soutenir et impulser à l’extrême gauche, mais aussi au sein de notre organisation ?
Ce texte est le détournement d’un texte de l’UCL contre l’islamophobie. (https://paris.demosphere.net/rv/75387 )
L’islamophobie est un vrai problème qu’il convient de traiter sérieusement. La possibilité d’une lutte anti-religieuse au sein d’une société islamophobe est une question difficile qui donne lieu à beaucoup de polémiques et à de sérieux clivages.
L’humour et le détournement ne me semblent pas des moyens adaptés à relancer un débat difficile sur un sujet sensible et très clivant. Au contraire, je pense que ça vise seulement à faire de la polémique, à renforcer chacun.e dans son camp et à empecher encore un peu plus toute forme de débat politique.
A quoi ça sert ?
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