Tout a commencé avec l’exécution extrajudiciaire (interdite par le droit international) d’un dirigeant du Jihad Islamique, une des organisations de la résistance palestinienne. C’est l’armée israélienne qui a déclenché ce massacre.

La résistance a riposté et de nombreuses roquettes ont été tirées vers Israël.

Réaction de la diplomatie française ? Un communiqué qui condamne les Gazaouis et déplore l’envoi de roquettes. Pas un mot sur les victimes palestiniennes et les tapis de bombes qui frappent une population assiégée. Pas un mot sur le blocus qui entre dans sa treizième année. Un discours écœurant qui essaie de présenter Israël comme une victime.

La France et l’Union Européenne sont une fois de plus complices des assassins.

Pas parce que leurs dirigeants seraient mal informés mais parce qu’ils appartiennent au même camp à la fois ultralibéral et néocolonial. Ils soutiennent le crime commis à Gaza. Ils permettent la poursuite d’une attaque d’envergure dont la vraie cause est probablement pour Netanyahou la tentative de survivre politiquement.

Par ailleurs la France vend des armes à l’Arabie Saoudite. Le régime de ce pays féodal et esclavagiste massacre et affame le peuple yéménite. La France est complice de ce génocide. Le roi MBS est clairement l’organisateur de l’assassinat atroce de Jamal Khashoggi.

En Égypte, le gouvernement français soutient inconditionnellement la dictature de Sissi et lui vend des armes.

On pourrait continuer, avec les interventions militaires françaises en Libye, au Mali…

Alors, la France pays des droits de l’homme ?

Non, la France complice des bourreaux du peuple palestinien et des régimes les plus odieux. C’est une honte absolue.

L’UE vient aussi de condamner les roquettes sur Israël sans un mot pour Gaza sous les bombes. L’alliance avec l’état d’exception qui importe en Europe ses modes de gouvernance se confirme encore une fois.

Soutenir Gaza, soutenir la Palestine c’est nous aider nous-mêmes en Europe à lutter contre le fascisme qui vient.

La Commission Israël-Palestine, 
pour la Coordination nationale de l’UJFP, le 15 novembre 2019