Depuis le début de la catastrophe le préfet de région Pierre André Durand ment comme un arracheur de dents.
Ce préfet voyou irresponsable et criminel avait déclaré juste après l’incendie le 26 septembre :
« Nous n’avons pas relevé de toxicité aiguë lors des premières analyses »
… alors que les pompiers, policiers, journalistes étant intervenus sont malades, diarrhées, malaises, vomissements …
… alors que quatre jours après la catastrophe les 135 écoles 17 collèges et 2 lycées sont toujours irrespirables contenant des substances ultra toxiques dans l’air…
Mais pour Blanquer et le préfet ces établissements scolaires étaient nettoyés donc les enfants pouvaient s’y rendre sans risque !

L’acharnement de Macron, Edouard Philippe, Castaner et du préfet Pierre André Durand pour nous faire gober que cette catastrophe sanitaire et écologique n’est pas vraiment grave….. nous amène à soupçonner que leur responsabilité par rapport à l’accident qui s’est produit est beaucoup plus importante que ce que la presse laisse supposer.

On apprend aujourd’hui par le rédacteur en chef de Actu Environnement Laurent Radisson – que le préfet Pierre-André Durand a donné son autorisation à deux demandes de Lubrizol, des demandes qui risquaient d’aggraver le risque de catastrophe industrielle.
L’exploitant a présenté deux demandes successives d’augmentation des quantités de substances dangereuses le 15 janvier et le 19 juin 2019. Conformément à la loi Essoc, c’est donc le préfet qui s’est prononcé sur les demandes et non l’autorité environnementale indépendante. Dans les deux cas, il a considéré qu’il n’y avait pas lieu à évaluation environnementale source 3 source2. source 1 Actu Environnement
Deux autorisations qui n’auraient jamais été données dans une société écologique
Sur quoi portaient les deux demandes de Lubrizol ? La première portait sur une augmentation des quantités de substances stockées sur le site : 1.598 tonnes supplémentaires au titre de la rubrique 1436 (Substances inflammables) de la nomenclature des ICPE, 36 tonnes au titre de la rubrique 4140 (Toxicité aiguë), respectivement 984 et 1305 tonnes au titre des rubriques 4510 et 4511 (Dangereux pour l’environnement aquatique). La modification prévoyait « l’utilisation de bacs en multi-produits pour l’atelier mélange », ainsi que la possibilité de « stocker dans les bâtiments et zones de stockage existantes du site de nouveaux produits ». L’analyse du formulaire de demande faite par l’exploitant montre qu’il s’agit en fait d’une demande de régularisation d’une augmentation de capacité déjà réalisée. Pourtant, la réglementation exige que toute modification notable de l’installation fasse l’objet d’une demande préalable à la préfecture qui doit donner son feu vert avant sa réalisation.
La deuxième demande portait sur le stockage de 240 « ISO Containers », récipients de stockage destinés à être manutentionnés d’une capacité totale de 4.800 tonnes, dont 600 tonnes de produits classés sous trois rubriques (1436, 4510 et 4511) communes avec celles ayant fait l’objet de la première augmentation. L’installation prévoyait également la mise en œuvre de 24 postes de réchauffage destinés à modifier la viscosité des produits. Contrairement à la première demande consistant en une régularisation, cette deuxième prévoyait une phase de travaux incluant notamment la démolition d’un bâtiment amianté et plombé. La motivation de Lubrizol était de réduire les coûts liés au stockage des containers jusque-là réalisé sur le port du Havre puis dans une entreprise de stockage. Là aussi, la préfecture n’est pas en mesure de dire si ces travaux avaient déjà été mis en œuvre par l’exploitant avant l’accident.
Chacune des deux décisions préfectorales prend soin de préciser que l’établissement relève déjà du seuil haut de la directive Seveso et que les augmentations de capacités ne conduisent pas à de nouveaux franchissements de seuils de la directive, qui auraient donné lieu à une nouvelle autorisation. Pourtant, si l’on cumule les capacités des deux augmentations successives, on parvient à des quantités supérieures au seuil haut des deux rubriques contribuant au classement Seveso : 1034 tonnes pour la rubrique 4510 (seuil haut à 200 t), 1605 tonnes pour la rubrique 4511 (seuil haut à 500 tonnes). Si le préfet n’a pas exigé une nouvelle procédure d’autorisation de la part de l’exploitant, il a pris un arrêté le 24 juillet dernier pour « mettre à niveau les dispositions applicables (…) en matière de prévention des risques technologiques » avec le nouveau stockage de produits classés en ISO containers.
On sait que l’incendie est parti d’une zone de stockage, alors que les augmentations de capacités portaient également sur une telle zone. La préfecture se retranche toutefois derrière l’enquête judiciaire pour refuser de répondre sur un probable lien entre ces deux éléments.
Le journaliste conclut, scandalisé
« C’est une belle illustration de la régression constante du droit. On exempte d’étude d’impact et d’étude de dangers des installations Seveso seuil haut en agglomération en outrepassant l’autorité environnementale », dénonce Gabriel Ullmann, docteur en droit.
Le Premier ministre, Edouard Philippe, a annoncé le 29 septembre une transparence totale sur l’accident. Quant au ministre de l’économie Bruno Le Maire, il a jugé utile de revoir les règles d’implantation des usines sensibles.
Les dernières annonces du gouvernement n’allaient toutefois pas dans ce sens. Le 16 septembre, Matignon annonçait un élargissement du régime d’enregistrement pour des entrepôts allant jusqu’à 900.000 m3. Ce qui signifie la fin des études d’impact et des études de dangers pour ces installations. Le 23 septembre, trois jours avant l’accident de Lubrizol, Edouard Philippe annonçait également un grand chantier de simplification pour accélérer les projets industriels dans les territoires. Parmi les propositions ? Autoriser le démarrage d’une partie des travaux sans attendre… l’autorisation environnementale.
L’EX PRÉFÈTE DE ROUEN FABIENNE
BUCCIO CRIMINELLE ÉCOLOGIQUE
AU SERVICE DE LUBRIZOL
AVANT DE REJOINDRE …. L’AGENCE DE L’ENVIRONNEMENT
On notera que la deuxième autorisation – celle du 19 juin 2019 – donnée par le nouveau préfet Pierre-André Durand (nommé par Macron, Edouard Philippe et Castaner le 1° avril 2019), faisait suite à la précédente autorisation (et donc en la confirmant), une scandaleuse autorisation donnée par l’ancienne préfète Fabienne Buccio le 15 janvier. Une préfète laquais de l’Etat bourgeois et une protégée de Jacques Chirac et donc au service des capitalistes criminels écologiques.
« … repérée par Jacques Chirac en 1999 alors qu’elle était en poste en Corrèze. A l’époque, son intelligence pratique a convaincu le président de la République de la faire venir dans son cabinet » (Libé)
Fabienne Buccio est une auxiliaire du capitalisme criminel écologique à qui Macron donna une promotion…. d’abord à l’agence….. de l’environnement puis à Bordeaux en remplacement du préfet Didier Lallement

Wikipédia: Le 10 mars 2019, Fabienne Buccio est nommée au conseil d’administration de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) en tant que représentante de l’État à la place de Nicole Klein, qui a rejoint le ministre de la transition écologique et solidaire le 1er novembre 2018 en tant que directrice de cabinet du ministre François de Rugy. Cependant Fabienne Buccio demeure préfète de Normandie8.
Le 27 mars 2019, Fabienne Buccio est nommée en Conseil des Ministres, préfète de la région Nouvelle-Aquitaine, préfète de la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest, préfète de la Gironde (hors classe)9, en remplacement de Didier Lallement, nommé en urgence préfet de police de Paris. Elle est la première femme à occuper ce poste dans la région Nouvelle-Aquitaine et en Gironde 10.
LE PRÉFET DURAND AUTORISE LUBRIZOL LE 19 JUIN 2019
IL EST DONC NOMME REPRÉSENTANT DE L’ETAT AU… CONSEIL NATIONAL DE L’AIR LE 4 AOÛT 2019

JORF n°0180 du 4 août 2019
texte n° 39

Arrêté du 19 juillet 2019 portant nomination au Conseil national de l’air

NOR: TRER1922822A
ELI: Non disponible
Par arrêté de la ministre de la transition écologique et solidaire en date du 19 juillet 2019, sont nommés au Conseil national de l’air :

En qualité de représentants de l’Etat et de ses organismes publics ou associés

M. Pierre-André DURAND, préfet de la région Normandie, préfet de Seine-Maritime, en remplacement de M. Michel DELPUECH, membre titulaire.
M. Didier MARTIN, préfet de la Moselle, en remplacement de M. Jean-Marc FALCONE, membre suppléant.
C’est donc Pierre-André Durand du Conseil national de l’air qui surveille Pierre-André Durand préfet de région Normandie et complice des crimes écologiques de Lubrizol et de la pollution de l’air de Rouen

Le Conseil national de l’air (CNA) est une autorité de concertation, de consultation et de propositions dans le domaine de la lutte contre la pollution de l’air et l’amélioration de la qualité de l’air.
Il peut être saisi pour avis par le ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer (MEEDDM) « de toutes les questions relatives à la lutte contre la pollution de l’air et à l’amélioration de la qualité de l’air », et, plus généralement, sur « les projets de textes législatifs et réglementaires ayant une incidence dans ce domaine ».
Il peut également s’autosaisir sauf avis contraire du gouvernement.
RÉDUCTION DU PÉRIMÈTRE DES PROJETS
SOUMIS A ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE
Macron a modifié la réglementation concernant les entreprises classées SEVESO pour qu’elles ne soient plus soumises à l’évaluation environnementale (loi Essoc d’août 2018)
C’est maintenant le préfet donc l’autorité politique en place donc Macron qui donne des autorisations aux entreprises polluantes et ultra dangereuses !!!!
La réglementation des installations classées a fait l’objet de nombreux assouplissements ces dernières années qui pourraient ne pas être étrangers à l’accident survenu dans l’usine de Lubrizol de Rouen le 26 septembre.
En juin 2018, le gouvernement a publié un décret qui réduit le périmètre des projets soumis à évaluation environnementale. Parmi les installations concernées figurent les installations Seveso, qui constituent les installations les plus dangereuses au sein de l’Union européenne, du fait de la quantité de produits dangereux qu’elles mettent en œuvre. Malgré cela, l’exécutif a décidé de soustraire les modifications de ces établissements à une évaluation environnementale systématique pour les soumettre à une procédure d’examen au cas par cas.
Jusqu’à la loi Essoc d’août 2018, cet examen relevait dans tous les cas d’une autorité environnementale indépendante. Mais cette loi de simplification a donné cette compétence au préfet lorsque le projet consiste en une modification des installations, et non une création. Une compétence que le gouvernement aimerait étendre, via la loi énergie-climat en attente de promulgation, à l’ensemble des examens au cas par cas.Actu Environnement
TOUT POUR LES PROFITS DE WARREN BUFFET ET DES MILLIARDAIRES

La responsabilité de Macron est plus grave encore que ce qu’on pouvait penser !!!!

Si Macron a modifié la réglementation en faveur des criminels écologiques industriels c’est qu’il est leur représentant !
En tant que Young Leader pantin de la FAF, Macron obéit aux intérêts des entreprises américaines. Macron est le larbin de tous les Warren Buffett et autres milliardaires criminels écologiques.
Pour continuer à diminuer la surveillance des sites dangereux et augmenter les profits de Warren Buffett Macron continue le putsch #NATOcoup initié le 16 décembre 2010 par Sarkozy au service de Hillary Clinton, Obama et Johnnie Carson.
Un putsch USAfric Franceàfric poursuivit par Hollande et que l’ex ministre Macron de Hollande a continué : leur responsabilité criminelle est engagée à Rouen. Toutes les victimes de Lubrizol, tous les morts à venir sont les victimes des capitalistes US et de leurs larbins ! Macron DEGAGE !