Le local est ouvert à toutes personnes, collectifs, dans la mesure où celleux-ci s’engagent à respecter la charte du lieu – en gros l’autogestion et le combat contre toutes les formes de discrimination –> cf charte https://ladm.noblogs.org/charte

C’est en outre un outil des luttes sociales, pour s’organiser, s’informer et lutter contre toutes les violences de ce monde.

L’association « Les ami(e)s de May » a pour fonction la gestion, la maintenance et l’animation du local. Elle porte le nom de May Piqueray, militante anarchiste et humaniste, en référence à son combat anti-militariste et anti-capitaliste (https://fr.wikipedia.org/wiki/May_Picqueray).

Pour plus de détails sur le fonctionnement et l’état d’esprit du lieu : https://ladm.noblogs.org/reglement-interieur/

Contact : lesamiesdemay(at)riseup.net

Adresse : 25 boulevard de la Renaissance à Saint-Nazaire (44)

Au plaisir de vous y voir,

Les ami(e)s de May.

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Programme (conférences/débats – concert – bouffes) :

Le vendredi 27 septembre

  • 19h15 – Repas (auberge espagnole)
  • 20h30 – « Hopital en partenariat public-privé histoire d’un désastre inachevée… » En présence de Nicolas de La Casinière, auteur de « services publics à crédit » aux éditions libertallia paru en 2015, avec la participation d’usager-es, de soignantes…

Le samedi 28 septembre

  • 14h – « Genres et espaces publics : Les espaces publics ne sont pas utilisés et vécus de la même façon selon le genre des personnes qui y circulent ; ce constat semble de plus en plus partagé. De quoi parle-t-on ? En quoi ces différences sont-elles révélatrices d’inégalités et de rapports de domination ? Peut-on faire évoluer ces pratiques ? »
    Des militantes de l’éducation populaire vous propose, à partir d’une courte intervention, de participer à un échange sur ces questions.
  • 15h45 – « Histoire et actualité des bourses du travail en Loire-Atlantique » présenté par Christopphe Patillon, Historien, animateur-chercheur du Centre d’histoire du travail de Nantes.
  • 17h15 – Pour une mémoire vive: Raconte moi La Commune de 1871.
    « Le peuple au collier de misère sera-t-il donc toujours rivé ?
    (…) Jusques à quand la sainte clique nous croira t’elle un vil bétail ? »
    Ces questions posées à la fin de la chanson de Jean Baptiste Clément « La semaine sanglante », évoquant l’écrasement de la Commune, n’ont rien perdu de leur actualité. C’est une bonne raison pour que, pour nous, la Commune ne soit « pas morte ».
    Cette révolution qui a fait, en seulement deux mois, plus pour la fin des inégalités sociales que deux siècles de « républicains » et « socialistes » mous, mérite d’être encore étudiée afin de servir aux combats présents.
    Gérard Lambert-Ullmann : nazairien, internationaliste et ex-libraire « la voix au chapitre » à Saint-Nazaire pendant dix-huit ans.
  • 19h – bouffe et apéro
  • 20h30 – Concert de Prince ringard ( en acoustique)

Dimanche 29 septembre

  • 12h – Repas
  • 14h – Conférence-spectacle autour de « la connerie militariste » d’expression française : par la compagnie la palissade, Lucien et Thierry.
  • 15h30 – Retour sur l’occupation de la maison du peuple de Saint-Nazaire à l’occasion du mouvement des gilets jaunes.
    Des actrices et acteurs raconteront le récit de cette aventure.
  • 17h15 – « Dans l’ombre de l’histoire ouvrière ; femmes au travail et en lutte au XIXe ». Historienne et sociologue, Dominique Loiseau axe ses recherches sur les pratiques et les représentations du travail et du militantisme des femmes depuis le XIXe siècle.
    Elle a publié les ouvrages Femmes et militantismes (L’Harmattan, 1996), Marre d’être sages, textes vagabonds à partir de photographies sur le mouvement ouvrier et les femmes (Editions du Centre d’Histoire du Travail, Nantes, 2008) et, avec Elsa Solal, Battements d’ailes, clichés féminins/masculins aujourd’hui (Les Cahiers de l’Egaré, 2015)