Radio Dreyeckland proteste vivement contre l’expulsion de son indépendant de France. Luc se rendait au sommet du G7 à Biarritz pour faire son rapport pour RDL. Il a été expulsé immédiatement, sans préavis et sans délai. On lui a dit qu’il était soupçonné d’avoir commis des exactions lors du sommet du G20 à Hambourg. Il a été menacé d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à 3 ans en cas de retour en France.

Apparemment, des listes de personnes non désirées ont été transmises aux autorités françaises par les autorités allemandes dans la perspective du sommet du G7. L’incident rappelle fatalement les listes noires de ce qu’il est convenu d’appeler les « personnes à risque » lors du sommet du G20 à Hambourg, où des journalistes s’étaient vu refuser l’accréditation pour des motifs tout aussi absurdes. Tout indique qu’à l’approche de Biarritz, on peut désormais s’attendre à une restriction comparable de la liberté de la presse.

La simple allégation d’un moment de suspicion suffit pour que les autorités françaises prennent une mesure aussi sévère que l’expulsion immédiate et la menace d’emprisonnement lors d’une nouvelle visite dans le pays voisin. Les journalistes désagréables doivent être supprimés, comme c’etait déjà le cas à Hambourg, par des interventions massives des autorités nationales.

Notre collegue est particulièrement affecté par l’expulsion car il a un contrat de travail en France.