L’écriture inclusive : parlons faits et science

17 octobre 2018

Lorsque le magazine sceptique Science et Pseudo-sciences (SPS) de l’AFIS a publié dans son 323e numéro un article sur l’écriture inclusive [1], je m’attendais à un article qui aborderait le sujet sous un angle scientifique et loin des caricatures qui pavent le débat. Dès le sous-titre repompé de France 2 [2], j’ai déchanté?:

« Maître·sse Corbe·au·lle sur un arbre perché·e tenait en son bec un fromage. Maître·sse Renard·e par l’odeur alléché·e lui tint à peu près ce langage. »

Le ton était donné?: on allait encore parler non de l’écriture inclusive telle que mise en avant par les mouvements féministes, mais d’un homme de paille forgé à son encontre. Un regard inquiet à la liste des sources confirmait les craintes?: sur 13 sources, pas une seule source scientifique abordant l’impact du genre dans la langue?! Un comble pour un magazine se voulant du scepticisme scientifique?! Ce n’est pas que ces études sont inexistantes?: la première a 40 ans.

Penchons-nous donc sérieusement sur le langage et l’écriture inclusives, leurs prétentions réelles, ce qu’en dit la littérature scientifique, et interrogeons-nous sur la validité des critiques à son encontre.

[…]

 

Lire l’article en intégralité : http://www.bunkerd.fr/ecriture-inclusive

 

[1]. « Êtes-vous prêt·e·s pour l’écriture «?inclusive?»?? », Brigitte Axelrad, Science et Pseudo-sciences n°323, janvier/mars 2018.

[2]. « Écriture inclusive?: des manuels scolaires tentent l’expérience », France 2, 27 septembre 2017.