JE SAIS QUI A TUÉ LE COMMISSAIRE CALABRESI
(Alfredo M. Bonanno)

À la fin des années 60, l’Italie est traversée par des fortes agitations
sociales. C’est dans ce climat de révolte que le 12 décembre 1969, un
massacre est commis Piazza Fontana à Milan, provoquant 16 morts et 88
blessés. Au lendemain du massacre, le commissaire Luigi Calabresi se
rend au local du groupe anarchiste et demande à Giuseppe Pinelli de
venir à la préfecture où se trouvent déjà de nombreux anarchistes
raflés. Dans la nuit du 15 au 16 décembre, Pinelli est « défenestré »
lors d’un interrogatoire par le commissaire Calabresi. Il décède
quelques heures plus tard à l’hôpital.

Le 17 mai 1972 sera un jour funeste pour le « commissaire-fenêtre ».
Tout semble devoir se passer comme d’habitude, la routine habituelle du
matin : le petit déjeuner, le bonjour à l’épouse enceinte, les deux
gamins, l’un âgé de deux ans, l’autre de onze mois, quelle scène
familiale.
En ce jour funeste, vers neuf heures du matin plus ou moins, le
commissaire Luigi Calabresi descend dans la rue. Son destin l’attend là,
à neuf heures et quinze minutes exactement, sous la forme de deux
balles, une première, puis une seconde.

Avril 2019 // 80 pages // 12×17 cm
3 euros

**************************

LA JOIE ARMÉE
(Alfredo M. Bonanno)

Dépêche-toi compagnon, tire tout de suite sur le policier, le juge, le
patron avant qu’une nouvelle police ne t’en empêche ; dépêche-toi de
dire non avant qu’une nouvelle répression te convainque du fait que de
dire non est insensé et fou et qu’il est juste que tu acceptes
l’hospitalité des hôpitaux psychiatriques. Dépêche-toi d’attaquer le
capital avant qu’une nouvelle idéologie ne le rende à nouveau sacré.
Dépêche-toi de refuser le travail avant que quelque nouveau sophiste te
dise, encore une fois, que « le travail rend libre ». Dépêche-toi de
jouer. Dépêche-toi de t’armer.

Ce livre a été écrit en 1977 au moment où des luttes révolutionnaires se
déroulaient en Italie, il faut avoir à l’esprit la situation de l’époque
pour le lire aujourd’hui. Le mouvement révolutionnaire, y compris les
anarchistes, étaient dans une phase d’extension et tout semblait
possible même une généralisation de l’affrontement armé.
Ce livre est encore d’actualité mais d’une autre façon. Non pas comme la
critique d’une structure monopolisante, le parti armé, qui n’existe
plus, mais parce qu’il peut montrer les capacités potentielles des
individus suivant leur chemin avec joie vers la destruction de tout ce
qui les oppresse et les régule.

Avril 2019 // 80 pages // 12×17 cm
3 euros

****
PS. Pour les distros: à partir de cinq livres commandés, une réduction
s’applique de 30% sur le prix affiché.