Pendant ces jours et avec la commémoration des 30 ans du chut de la junte et du « rétablissement de la démocratie » à notre pays, Athènes se trouve sous un régime policier et militaire des américaines et d’OTAN, fait sous prétexte du déroulement sécurisé des Jeux Olympiques :
• Les droits démocratiques et les libertés politiques se restreignent. Une nouvelle loi – terroriste vient compléter celle qui est en vigueur. Les rues s’asphyxient des caméras de surveillance et de contrôle des citoyens.
• Les relations de travail deviennent de plus en plus difficiles, tandis que les heures supplémentaires de travail non payé ainsi que l’intensification du travail s’installent. Il y a déjà 13 morts dans les chantiers olympiques.
• L’environnement d’Attique se détruit, le pillage est la règle partout : les espaces libres, verts, montagneux et côtiers se construisent et se privatisent.
• La dette publique gonfle. Le gouvernement (comme le gouvernement antérieur) invite les classes populaires à payer le coût aberrant des Jeux Olympiques en proposant des mesures d’austérité économique.

Les résistances développées les années antérieures, au début au niveau local contre l’emplacement des installations olympiques et ensuite dans les chantiers olympiques, aujourd’hui se diffusent dans des nouveaux espaces sociaux : fonctionnaires publics, médecins aux hôpitaux, employés à l’hôtellerie, employés aux transports manifestent leur désaccord avec la dévalorisation de leur travail au nom des Jeux Olympiques.

Pour nous ces Jeux Olympiques sont indésirables. La « culture » des Jeux Olympiques n’est pas la notre.