Le Parisien du 4 février 2019 nous apprend que « trois personnes ont récemment été arrêtées par les policiers du commissariat de Mantes-la-Jolie. Ils sont suspectés d’avoir participé à des actes de vandalisme au péage de Buchelay, sur l’autoroute A13, dans le cadre du mouvement des Gilets jaunes. Dans la nuit du 17 au 18 janvier, neuf monnayeurs ont été détruits à l’aide de mousse expansive. Dans le même temps, des fumigènes avaient été lancés sur les voies de circulation. L’enquête a démarré par l’analyse des bandes de vidéosurveillance du péage. Cinq individus y étaient vus en pleine action, pendant près de deux minutes. Mais leur visage était caché et il était impossible de les distinguer. Les investigations allaient connaître un coup d’accélérateur grâce à la découverte, par les agents de la Société des autoroutes Paris-Normandie, d’un ticket de caisse correspondant à l’achat de fumigènes et de spray anti-lacrymogène. Grâce au numéro de carte bleue figurant sur cet improbable ticket, les policiers ont alors pu retrouver la trace de l’acheteur, un Parisien fervent supporter des Gilets jaunes sur les réseaux sociaux. Ultime vérification : l’étude téléphonique. Le bornage de son téléphone indiquait sa présence la nuit des faits au péage de Buchelay. Il était en contacts serrés avec un complice, mis en garde à vue dans le cadre des manifestations parisiennes au début du mois de janvier. Le premier individu a été interpellé le 29 janvier. Il a reconnu les faits en garde à vue. Son complice présumé et une troisième personne se sont présentés un peu plus tard au commissariat de Mantes-la-Jolie. Ils ont eux aussi admis leur participation à cette soirée. Ils ont été déférés pour une comparution immédiate, mais leur jugement a été reporté au 15 mars. »

 

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